Caractère

Bienvenue à tous !
Nous allons donc procéder à l’enquête. Nous avons découvert un corps dans les alentours de la forêt près du village abandonné. Nous pensons qu’il s’agit d’un homme, mais ce n’est qu’une supposition. L’état du cadavre ne nous permet pas de le préciser, nous avons essayé de vérifier cela à l’aide du squelette de la victime. Voilà pourquoi nous pensons qu’il s’agit d’un humain de sexe masculin. Pour pouvoir connaître l’identité de l’assassin, nous allons essayer d’identifier son profil psychologique à l’aide de ce que nous savons sur le meurtre.
Ce que nous pouvons vous dire, c’est que c’était très dur pour nous de faire ce profil. Plus nous avancions dans cette enquête plus les traits de personnalité du meurtrier faisaient froid dans le dos…
Le corps est presque dans un état de bouillie… Cela nous permet de savoir qu’il est vraiment violent. D’une violence extrême.  C’est une personne sans pitié et sadique. Qui doit surement s’amuser de cette violence et donc jouer avec sa victime. Très impliqué, il fait en sorte que le corps soit reconnaissable, et ne laisse aucune trace de son passage, ne nous permettant donc pas de l’identifier. Certains de nos collèges pensent que c’est un fou, un cinglé, qui ne contrôle pas son corps ni ses émotions, quelqu’un de bourru et très impulsif. De plus, l’état du corps nous dirait plutôt que c’est quelqu’un de désordonné, qui fonce dans le tas. Un autre collège…dirait qu’il s’agit d’un artiste… Qu’il s’agit d’un « art désordonné »… Et que pour faire un tel résultat, il faut qu’il ait une imagination débordante…

Jildaz : Je m’excuse. Je pensais que c’était une créature magique. Il me suivait partout aussi !

Haha ! Je me présente ! Altus Hunter. Je suis le père adoptif de Jil mais aussi le chef des Hunters. Je m’excuse pour tout ce que mon fils a bien pu faire et fera ! Je ne peux pas prévoir tout ce qu’il est capable de faire. Il est tellement imprévisible. En tout cas, quand il est venu me voir j’ai tout de suite su qu’il avait un potentiel immense pour tuer des monstres mais pas seulement pour sa capacité à tuer sans émotions, qui est très utile puisqu’il n’a pas besoin de consulter un psy parce qu’il est choqué ! Il est déjà fou à la base ! Haha ! Et c’est ce qui fait son charme je dois dire. Mais ce petit n’a que quinze ans et n’est pas du tout solitaire. Il a un esprit d’équipe très fort. Bien que peu de personne l’apprécie vraiment…même parmi les hunters. Il est très spontané ce qui le rend très surprenant et ambigu ! Bien sûr tout le monde à ses défauts ! Je ne peux pas dire qu’il est parfait. Rien que ça folie prouve le contraire. Mais au fond, c’est un bon p’tit gars ! Il peut être arrogant, capricieux, égoïste, fourbe, impatient, radin, susceptible ou rancunier. Il reste quelqu’un de très loyal, confiant, joyeux, franc, curieux, amusant et très ambitieux ! Il est très énergique ! Toujours prêt pour de nouvelles missions ! C’est le seul à être enthousiaste à propos du boulot. A vrai dire, c’est tout ce qu’il a. Mais je pense que beaucoup le juge en fonction de son passé qu’il ne cache à personne. Il n’est pas du genre patient. Quand il est en face d’une créature surnaturelle qu’on doit interroger, si on le laisse faire, la créature ne durera pas plus de cinq minutes. C’est un fouinard. Il aime fouiller un peu partout pour en savoir toujours plus. Que ce soit sur ses coéquipiers ou sur les monstres. Il est bavard et très communicatif ce qui est très utiles pour les rapports des missions. Il dit tout ce qu’on a besoin de savoir. Et je l’admire beaucoup. Je ne dirais pas qu’il est courageux mais plutôt audacieux. Il ne réfléchit pas et saute dans le tas. Il n’a pas peur de la mort.

Physique

Pour entrer dans l’institution des hunters nous avons besoin d’une description physique jeune homme !

Jildaz : C’est obligé ?

Oui ! C’est les règles que le fondateur a mit en place !

Jildaz : Et si le chef c'est mon père…je suis obligé de le faire ?

Oui ! C’est les règles !

Jildaz : Pfiou…t’es pas marrant…  Alors ! Mon physique ! Je n’ai qu’à me regarder dans le miroir et dire ! Je suis beau !

Altus Hunter : Je ne sais pas si tu seras très objectif alors je m’en charge.

Jildaz : Oui !

Tout d’abord ! La première chose à faire remarquer est que Jil est albinos. Une particularité génétique caractérisée par un déficit de production de mélanine et donc des pigments qui créent la couleur. Ainsi, Jil a la peau très blanche ainsi que les cheveux et des yeux rouges. Jildaz est très maigre. Il est très agile et rapide, c’est ce qui lui permet de gagner ses combats. Car la plupart du temps, il frappe dans le tas sans réfléchir. Je ne pourrais pas dire qu’il est grand puisqu'il a la taille d'un gamin de 12 ans, il doit faire environ 1m58.  Le jeune hunter ne prend pas soin de son corps. Il n’est pas spécialement sportif mais il fait le strict minimum pour son métier d’hunter, un peu de musculation et de la course. Mais il n’a presque pas de muscle. Il est imberbe, le très peu de poils qu’il a sont de toute façon tellement blanc qu’ils se fondent et deviennent transparents. Il a des sourcils très fins et blancs, presque inexistant eux aussi. Sa peau est donc très sensible et très blanche. Il ne peut pas s’exposer trop longtemps au soleil s’il ne veut pas avoir des maladies de peau. Il n’a aucune tâche, sa peau est parfaite et très douce. Jildaz est un garçon qu’on reconnaît facilement grâce à son allure. Il n’est pas gracieux et paraît justement très maladroit, alors que c’est faux. Il paraît très sympathique à toujours sourire si bien sûr on oublie cette folie qui fait partie intégrante de lui. Il est d’ailleurs très juvénile et excentrique dû à sa voix et sa façon de s’habiller.
Jil s’habille presque toujours de la même manière. Il met principalement des vêtements pratiques qui lui permettent de bouger facilement et rapidement. Il a un look très excentrique. Des chemises blanches la plupart du temps avec un pantacourt noir qu’il met au dessus d’un leggins de couleur. Le pantacourt en maintenu par des bretelles bleue turquoise.  On pourrait dire que ses vêtements sont démodés. Il ne met pas l’uniforme des hunters.
Observons maintenant plus précisément. Jil a un visage ovale avec des traits fins.  Une petite bouche fine sans couleur. Son sourire cependant est éclatant ! Il est contagieux. Et son nez est petit en trompette. Ses yeux ont donc cette couleur rouge qui lui donne un air assez effrayant pour un humain. Je ne sais pas si ce serait le cas pour les vampires mais les autres humains le prennent souvent pour un. Il faut dire qu’il a une soif de sang mais à sa manière. Il a des cils longs est blancs qu’il souligne un peu avec du noir pour les faire ressortir. C’est une manie qu’il a. Je pense qu’il ne doit pas les aimer en blancs. Ses yeux sont en amande et grand ouverts, on ressent sa folie rien qu’en le regardant dans les yeux. Franchement je pense qu’il ferait peur même au plus terrible des monstres…
En ce qui concerne ses cheveux, je les trouve magnifiques ! Ils sont épais et ondulés ! En fait, non ! On ne sait pas s’ils sont raides ou ondulés. Ils sont raides avec des épis un peu partout qui mettent un désordre évident dans sa touffe blanche. Il les garde mi longs et j’en suis bien content parce que ce serait du gâchis de couper des cheveux pareils ! Surtout que cette coupe lui va à merveille. Bon, bien entendu, ils sont ternes et sans reflets dus au déficit de mélanine mais je trouve que c’est ce qui fait leur charme !  Je pense que Jil ressemble plus à sa mère qu’à son père. C’est mon avis alors que je ne les ai jamais rencontré mais le côté un peu efféminé de jeune garçon est ce qui me fait supposer ça. D’ailleurs je me demande s’il complexe vraiment sur quelque chose. Il n’a pas l’air de faire vraiment attention à son physique alors c’est une très bonne question ! Jil a une voix assez particulière. Il n’a pas mué ! Et il y a un effet dans sa voix qui montre encore une fois cette folie qui l’habite. Il a une intonation différente.
Oh ! Et il a beaucoup de particularité ! Il n’a pas de tâche de naissance de grains de beauté tout ça, ni de tatouages mais il a une manie c’est de se coudre un fil rouge sur la peau. Quand il a commencé à faire ça, j’ai eu un peu peur mais ça avait l’air de l’amuser alors j’ai laissé. Il a deux points de suture à l’œil droit, deux encore sur le côté droit de sa lèvre puis quelques points qui descendent le long de sa gorge jusqu’à sa clavicule en petites croix. Puis il y en a aussi pleins qui s’enroule autour de son bras gauche à partir de son coude jusqu’à son majeur qui est le seul doigt cousu. Sinon il met des barrettes rouges dans ses cheveux pour empêcher sa mèche de tomber devant ses yeux. C’est moi qui lui ait dire d’en mettre parce que pour bosser c’est pas facile de ne voir que d’un œil ! Surtout qu’il ne voulait pas que je la coupe ! Enfin voilà pour le physique de mon petit protégé !

Jildaz : Merci beaucoup de votre attention !

Quelque chose te différencie ?

Jildaz est tout d'abord albinos, puis il a une voix de castrat. Vous en saurez plus dans l'histoire. Enfin, sa particularité principale est sa folie. Et puis, il y a ses armes. Il se bat principalement avec une faux, Undertaker. Une longue faux à la forme géométrique. Son arme principale comme toutes les autres armes anti-monstres sont créées avec un métal spécifique, l'orichalque. C'est un métal très rare que les hunters ont réussit à trouver et qui est le point faible commun des créatures magiques. Sinon, Jil possède aussi des armes à feu dont les balles sont faites d'orichalque. Ah ! Et quand il se bat, il rigole. Tout le temps.


Il était une fois…par une belle nuit d’hiver. Une famille ne fêtait pas la naissance du Christ comme toutes les autres familles. La femme hurlait et suait. Le mari hésitait entre le bonheur et l’angoisse. La femme poussait, soufflait, souffrait et encore jusqu’à ce que sa souffrance soit récompensée par la venue d’un petit être tout blanc. Il pleure. Il est en bonne santé. Ils sont heureux. Un jeune garçon albinos est né. Jildaz est né avec tous ses cheveux blancs. C’est un bébé souriant, c’est un bébé qui fait honneur à la naissance du fils de dieu. Jildaz est le fils de dieu pour ses parents. Il grandit avec de l’amour. Ils ignorent le fait qu’il soit albinos. Il est un cadeau. Ils le gâtent. Il aime ça. Ils lui donnent de la bonne nourriture. Il grandit. Ils le gâtent encore. C’est un cadeau. Sa mère l’aime. Il sourit. Il joue. Il chante. Il est heureux. Mais est ce qu’il aime ? Personne ne sait.
Il se balade dans la forêt qui entoure sa jolie maison. Il a 5 ans. Ses parents ne voient pas. Sa mère fait de la soupe et son père coupe du bois derrière la maison. Personne ne sait où le cadeau est. Il se balade, se balade, se balade, s’arrête. Devant lui, un homme. À côté, quelqu’un ? Quelque chose ? Jildaz ne bouge pas. Il observe. Un liquide rouge sort du corps de la chose. C’est beau. Le rouge colore le blanc de la neige. Il ne bouge pas. Il observe encore. L’homme plante quelque chose de pointu dans le corps de la chose. Le rouge se déverse encore. C’est beau. Jildaz sourit. Il veut rire. Il veut toucher. Il s’approche mais l’homme prend la chose. Il la met sur son dos et s’éloigne. Le cadeau ne sourit plus. Il veut voir. Il veut toucher. Il pleure. Il rentre et se fait réconforter par sa mère. Elle le câline. Elle l’embrasse. Elle l’aime. Mais est ce qu’il aime ? Personne ne sait.
Il a 10 ans. Il sourit. Il chante. Il est heureux. Il rêve. Il danse. Il aime le rouge. Il veut revoir le rouge. Ses parents ne savent pas. Ils sourient. Ils l’aiment. Sa mère l’emmène avec elle faire les courses. Il sautille. Il chantonne. Il est un cadeau. Elle se balade dans les allées. Il la suit. Elle prend des fruits et des légumes. Il regarde autour de lui. Il n’est jamais venu auparavant. Il observe, il scrute, il sourit. Il y a quelque chose de rouge ! Sa mère prend la chose. C’est rond, c’est froid, c’est lisse. « C’est une tomate », dit-elle. Il la veut. Elle la prend. Il la prend. Il mord dedans. Un liquide froid sort de la tomate. Jildaz se tait, il est fasciné. Le liquide rouge ! Ils sortent. Sa mère est heureuse. Elle s’arrête quelque part. Elle garde son cadeau à l’œil. Il regarde autour de lui. Il y a des gens. Ils boivent des liquides ambrés. Ils rigolent. Ils sont heureux.

- Hier j’ai réussit à en attraper un !
- Vraiment ? C’est super ! Tu l’as tué ?
- Ouais ! Un de plus dans ma collection ! Haha !
- Tu en fais une collection ? Tu es vraiment bizarre.
- Peut être mais au moins c’est utile à la communauté !

Jildaz écoute. Jildaz observe. L’homme. Il le connaît ! Le liquide rouge ! Il le veut. Il veut le revoir. Il s’approche est écoute encore.

- Tu crois que les hunters pourraient accepter de prendre mon fils pour sa formation ?
- Ça dépend. Il a quel âge ?
- 17 ans.
- Ça devrait être possible. Il faut avoir 18 ans minimum pour entrer parmi les chasseurs mais je peux bien faire ça pour toi. Je fairais entrer ton fils.
- Merci Altus ! Merci infiniment !

Jildaz s’approche. Des hunters ? Des chasseurs ? Qu’est ce que c’est ? Ils chassent quoi ? Il est proche. Les hommes le voient. Ils se regardent. Ils le regardent. Ils lui sourient. Jildaz sourit aussi. Il veut les suivre. Il veut savoir. Il veut revoir le rouge sur le blanc. Quelque chose l’attrape. Il fronce les sourcils. Sa mère l’emmène. Jildaz n’est pas content. Mais est ce qu’il aime ? On commence à savoir.
Il est dans sa chambre. Il s’ennuie. Il a 12 ans. Ses parents sont dans le salon. Il ne se passe rien. Il se lève. Il sort. Elle coud. Il l’observe. Du rouge. Il sourit. Il prend une aiguille et le rouge. Il trottine et il rentre dans sa chambre. Il fait comme elle. Le rouge dans l’aiguille. Il fait un nœud au rouge. Sa peau est blanche. Du rouge sur du blanc. Il sourit. Plante l’aiguille. Il grimace. Une goutte rouge sur sa peau blanche. Il sourit. La perle disparaît. Il perd son sourire. Il plante encore et coud. Les gouttes sont là. Quand elles disparaissent, le fil rouge reste sur son avant bras. Il est heureux. Sa mère entre. Elle sourit. Elle voit. Elle ne dit plus rien. Elle s’approche rapidement. Elle prend l’aiguille et le rouge et s’en va. Mais est ce qu’il aime ? On le sait.
Du rouge sur son blanc. Il est nu. Il sourit. Son bras est beau. Son doigt est beau. Il se regarde. Il s’observe. Il manque quelque chose. Il se regarde. Il trace une ligne de son doigt du cou à son nombril. Là. Ici. Il prend son aiguille et fait perler du rouge. Mais est ce qu’il aime ? Un peu.
Il est nu. Il sort de sa chambre tout de blanc et de rouge. Il sourit. Ses parents sont là. Ils ne sont pas rouges. Il veut du rouge. Beaucoup de rouge ! Il sourit. Il y entre. Il l’ouvre. Il le sort. Il s’approche. Ils sourient. Ils le voient. Ils se figent. Jildaz sourit. Il le brandit. Il est fier.

- Vous serez beaux ! Et vous ne me gênerez plus ! Remerciez moi !

Il le plante. Du rouge jaillit. Il sourit plus largement. Il le plante à nouveau. Encore plus de rouge sort. Il laisse échapper un gémissement de plaisir. Un hurlement le gêne. Il la regarde. Elle a peur. Il ne comprend pas. Il veut juste du rouge. Il s’approche. Il sourit pour la rassurer.

- Tu seras belle. Maman.

Elle tremble. Elle se fige. Il le plante. Le rouge se déverse. Jildaz est heureux. Il rit. Il danse. Il chante. Ils ne bougent plus. Jildaz les regarde. Ils sont beaux. Ils sont enfin beaux. Mais est ce qu’il aime ? Enfin.
Il sort. Il fait nuit. Il sait où aller. Il marche. Il le garde. Il est rouge. Ses parents l’ont rendu beau. Il l’aime. Il marche, il marche, il marche, s’arrête. Un homme bouge rapidement. Il a quelque chose de pointu. Il regarde autour de lui. Jildaz le regarde. Il ne le connaît pas. Il est blanc. Il manque de rouge. Jildaz fronce les sourcils. Il marche. Il trottine. Il court. Il s’approche de lui. Il sourit. L’homme le voit. Il sourit.

- Tiens donc. Mais que viens tu faire ici ? C’est dangereux d’être ici tout seul. Viens je vais te ramener chez toi.

Il tend la main. Jildaz la regarde. Elle est trop blanche. Il la rend rouge. Elle tombe. L’homme hurle. Ses yeux se plissent. Ses yeux s’écarquillent. Du rouge. Jildaz sourit.

- Du rouge !

Le homme grimace. Il n’aime pas ça. Il s’approche. Jildaz ne bouge pas. Il regarde le rouge qui goute sur le sol. Il lève les yeux. Il le regarde. L’homme n’est pas normal. L’homme l’attrape. Jildaz ne comprend pas. L’homme ouvre la bouche. Jildaz les voit. Il perd son sourire. Il se débat. L’homme s’approche de son cou. Jildaz n’est pas content. Il se débat encore. L’homme s’approche encore. Le cadeau se libère et le teinte de rouge. Il sourit enfin. Il entend des pas. Jildaz ne bouge pas. Il observe. Il scrute l’obscurité. Encore un homme. Jildaz tend son bras rouge. L’homme s’approche. Il est rouge. Jildaz sourit. Il le connaît ! C’est l’homme !

- Mais. Tu es le gamin du bar !
- Bonsoir !
- Tu…tu as tué ce vampire tout seul ?
- Il n’était pas rouge alors je l’ai rendu beau.
- A-ah…euh…ok. Comment tu t’appelles ?
- Jildaz.
- Et, où sont tes parents Jildaz ?
- À la maison. Je les ai rendu beaux eux aussi.

L’homme tressaille. Mais il sourit. Jildaz sourit aussi.

- Tu as l’intention de me rendre beau moi aussi ?
- Non. Vous l’êtes déjà.
- Ah. Oui.

Il se regarde. Il est rouge. C’est le tissu. L’homme s’approche. Il regarde l’autre homme. Le vampire. Jildaz le regarde. L’homme en rouge prend l’autre homme.

- Viens avec moi. On va au village. Je m’appelle Altus Hunter.

Jildaz sourit. Il le suit. Hunter. Il connaît ce mot. Mais Jildaz à 12 ans. Il ne peut pas être un chasseur. Il ne sourit plus.

- Quel âge as-tu ?
- 12 ans.
- 12 ?! Ouah ! Tu es incroyable ! Ça te dirait de devenir un chasseur comme moi, Jildaz ?

Jildaz sourit. Il dit oui. Mais est ce qu’il aime ? Oui.
Le cadeau a un nouveau papa. Il est beau. Il n’a pas besoin d’être embellit. Jildaz est heureux. Papa lui apprend pleins de choses. Les seuls êtres qui ont besoin d’être embellit sont les créatures qu’il chasse. Jildaz est fort. Il n’a pas peur. Mais les autres oui. Papa explique gentiment ce qui est bien et pas bien. Jildaz comprend. Il sourit. Papa est fort. Papa est le chef. On respecte papa. Alors on le respecte aussi. Même avec la peur. Jildaz s’entraine. Il devient plus fort. Il embellit des créatures. Des vampires, des loups garou, des sorciers. Jildaz rigole. Il innove. Il apprend. Jildaz aime ça. Le cadeau a 13 ans. Papa l’emmène en mission. Il faut faire attention. Jildaz voit la créature. Elle n’est pas rouge. Et même si elle l’était il faut en rajouter. Il s’approche. Il sourit. La créature aussi. Elle l’attrape. Jildaz ne comprend pas. Il est au sol. La créature l’atteint. Le cadeau hurle. Il a mal. Ses yeux ne voient plus. Quelque chose de mouillé le gêne. Il se redresse. Il a mal. Il voit du rouge. Il voit papa se battre. La créature est enfin teintée de rouge. Elle ne bouge plus. Papa s’approche. Il est inquiet. Jildaz est rouge lui aussi. Mais pas au niveau de la tête. Ni au niveau du torse. Mais à un niveau un peu plus bas. Il a mal. Papa le prend dans ses bras. Il a mal. Ils rentrent. Mais est ce qu’il aime ? Non.
Il a 15 ans. Les garçons de son âge changent. Mais il ne change pas. Sa voix reste la même. Il ne gagne pas de poils. Il ressemble à une fille. Mais est ce qu’il change ? Non. Papa l’aime. Jildaz aime papa. Papa lui apprend toujours des choses. Il retourne en mission. Il devient plus fort. Il embellit des créatures. Des humains qui se transforment en animaux, des vampires, des humains qui contrôlent la nature. Jildaz rigole. Il innove. Il apprend. Jildaz aime ça. Mais est ce qu’il aime ? Oui ! Définitivement. Il aime tuer.


Prénom/pseudo : Coco et Alan !
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Où as tu trouvé le forum ? Forumactif mais ça fait longtemps.
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