Des retrouvailles...mortelles ? (PV Sealiah + Yû en invité surprise)

Mutant Spieces

Arrivée chez lui

Je me tiens devant un immense portail en fer forgé. C’est astucieux, les humains ne peuvent pas trouver cet endroit. Le Suprême est un homme intelligent. Je connais la violence et la jalousie que possèdent les humains, je comprends qu’on veuille se protéger d’eux, aussi puissant puisse-t-on être. Je m’avance et ouvre le portail pour entrer dans le domaine de Sekuen.
J’arrive dans un parc magnifiquement agencé. Je vais me plaire dans cet endroit. Je pourrais aider à faire pousser toutes sortes de fleurs, je pourrais même en créer ! Mon visage ne fait pas transparaitre le sourire qui se forme dans mon cœur. J’espère que tout ce passera bien ici. Je ferme les yeux et me concentre sur le domaine. Je sens mon sang un peu partout. Il y a sept personnes qui le possèdent dont mon frère. Sealiah… Je pousse un soupire. Et ce n’est pas tout… je me sens presque dans chaque recoin. Qu’est ce que cela veut dire ? Je m’avance vers une des sources de ma présence et lève les yeux vers un papillon rouge. Je vois… Il s’amuse bien à tout observer… Je lève légèrement les yeux au ciel et me concentre sur la présence de Sealiah.
Plus je le sens et plus mon cœur s’allège un peu. Je me sens mieux quand il est là. Je continue à marcher dans les allées de l’école. Je serais la deuxième infirmière, visiblement. Le plus amusant est que l’infirmier est lié à Sealiah. Je ne sais pas à quoi il s’amuse mais j’ai vraiment l’impression qu’il a oublié que c’est aussi mon sang… Je les sens beaucoup plus que tous les autres… Tevac Wolf SchWarze, Mimio SchWarze Gutenberg, Luna SchWarze Hareson, Darragh Ó’Headhra qu’on appelle principalement Chaat, Alan Romano et Deelena Loralaï. Ils font tous partie de ma famille à présent.
J’arrive devant un petit bâtiment tout à fait charmant. Je sens l’odeur de Sealiah tout autour du petit café. C’est amusant. Je ne savais pas qu’il aimait ce genre d’activité. Je m’approche et entre, une petite clochette tinte à mon entrée et je regarde autour de moi. Si j’étais capable de sourire, mes dents seraient surement visibles. C’est adorable. Il y a de jolies couleurs, l’odeur du thé et des pâtisseries embaume le lieu d’une manière exquise. Cela éveille instantanément mes papilles. Sealiah n’est pas au comptoir, mais il est toujours dans l’établissement. Je m’avance et m’installe à une petite table. Je sais qu’il sent ma présence. Je suis pressée de voir sa réaction. Mon petit frère m’a vraiment manqué.

Feat Sealiah

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Admin Correcteur

Je sifflote doucement alors que je prépare un café noir pour une vieille dame. C'est une habituée des lieux alors je m'applique en préparant sa commande. Il faut bichonner les clients réguliers ! Et puis, si je ne m'applique pas, le blondinet va me priver des restes ! Et moi, je vais mourir si je n'ai pas ma dose de sucreries du café ! En plus, ça a l'air vraaaiment trop appétissants aujourd'hui.. je lui jette un coup d'oeil alors qu'il se concentre sur la préparation de son thé. J'inspire doucement, l'odeur du thé emplissant la cuisine, et une bonne partie du café.. il a encore fait des mlanges exotiques.. mais je dois dire qu'il arrive à mélanger les différents arômes à la perfection.

J'arrange joliment la commande de ma cliente sur mon plateau, lustrant une dernière fois la cuillère avant de soulever adroitement mon plateau d'une main pour retourner en salle. Je remis derrière mon oreille une mèche de cheveux rebelle qui venait de s'échapper de ma queue de cheval, le tout discrètement, si Sea me choppe à tripoter mes cheveux alors qu'il me les a exprès fait attacher, il va râler.. c'est quand même pas ma faute si malgré le nombre astronomique de barettes dans mes cheveux pour faire tenir toutes les petites mèches qui se baladent d'habitude devant mes yeux, il y en a toujours une qui s'échappe pour venir se balancer devant mes yeux !

Je fis mon plus beau sourire à la vieille dame avant de déposer sa commande devant elle en lui souhaitant un bon appétit. Je cale mon plateau sous mon bras et me dirige vers une table vide mais non débarassé, les clients étant partis il y a à peine 5 minutes. Je charge les tasses vides sur mon plateau et je nettoie rapidement la nappe avant de retourner en cuisiner déposer tout ça. Alors que je nettoyais la vaisselle à la main, foutu gentleman avec ses tasses précieuses !, j'entends la clochette de la porte d'entrée sonner. Aussitôt je m'essuie rapidement les mains et je reviens en salle, mon plateau sous le bras. Je repère la cliente, une jeune femme qui vient de s'asseoir à une table. Oh, elle a de jolis et longs cheveux verts clairs.. copine de couleur de cheveux excentriques ! Et copine de non-humanité aussi. Mais bon, c'est un café mixte, pour tous les genres et toutes les races ! Je prends mon plus beau sourire et m'avance vers elle, attrapant une carte sur le comptoir au passage. Je me plante devant sa table, mais pas trop près non plus, il faut respecter le cercle d'espace vital ! Je lui tend la carte en lui faisant un grand sourire.

- Bonjour Mademoiselle, bienvenue au Flower Joker ! Que souhaitez-vous commander ? Concernant le thé du jour, aujourd'hui nous avons un thè vert à la violette, cassis et macaron, quand je vous disais qu'il faisait des mélanges exotiques.. Et avec, nous vous recommandons un muffin nature pour ne pas contraster avec les nombreuses saveurs du thè.

J'attends sagement, planté devant sa table qu'elle se décide. Après tout, il n'est que 15h, le café est calme, elle peut donc prendre touuuuut son temps pour choisir. Hum.. par contre, est-ce qu'elle ne préférerait pas que je la laisse choisir tranquille..? Je viens quand même de l'assomer avec les recommandations du jour, alors qu'elle voulait peut-être juste un verre d'eau..

Admin GaGa

La journée est belle, le soleil brille, les oiseaux chantent et les animaux de la forêt sont heureux … si seulement on était dans un Disney. Malheureusement si je devais comparer mon existence à l’ambiance d’un film, je dirais qu’elle serait entre l’univers de Stephen King, celui de Tim Burton et de Steven Spielberg. Oui je suis un grand cinéphile…et alors ?! Non, mon problème n’est pas le fait que j’aime les films à l’ambiance oppressante, mais bel et bien mon état mental actuellement.
Mon corps ne peut pas donner la vie. Je pensais pouvoir le faire, mais on dirait que je n’y arriverais jamais. Je le savais, mais j’ai voulu y croire, pour Chaat je voulais y parvenir… non je le voulais avant tout pour moi. Je voulais me prouver que je pouvais aussi donner et non que prendre. Je l’ai su ce matin après que Chaat soit parti travailler. Ce qui avait été en moi un petit moment venait de disparaitre. Je ne savais pas comment réagir à cela, étant tiraillé entre la colère et la tristesse. Je repris brièvement mon apparence d’origine, avant de reprendre celle du démon par la force.

- Aah, je vais devoir me changer maintenant.

Et bruler mes vêtements aussi. Quel dommage, Chaat adorait cet ensemble. Que je puisse corrompre quelqu’un est un risque beaucoup trop grand que je ne préfère pas prendre, et garder mes habits lorsqu’ils rentrent en contact avec l’épiderme de mon corps d’origine, est une bonne manière de rependre cette maladie qui me colle à la peau (lol). Une fois que je me suis débarrassé de mes effets avec un grand feu de joie bleu – après m’être rhabillé quant même – , je me dirige vers le jocker affin de reprendre une journée plus vive, en ignorant le décor sans vie que je laissais derrière moi.

En arrivant au café je croise Yû, qui par manque de chance, à un patron de très mauvaise humeur aujourd’hui. Je m’installe en cuisine et je me mets à l’œuvre :

• 2 œufs
• 75g de beurre fondu
• 25 cl de lait
• 1 pincée de sel
• 1 sachet de levure chimique
• 100g de sucre
• 350g de farine

Oui pour ce jour, le gâteau est un muffin nature. Je ne vais pas charger la pâtisserie du jour alors que le thé va être très parfumé. Je dois dire que ça n’a pas été évidant d’infuser des fragments de macarons pour ensuite les introduire avec le thé vert à la violette et au cassis.

Après ça je me suis chargé de préparer les autres pâtisseries, de faire un chocolat chaud maison avec surplus de sucre, surplus de chantilly et des marshmallows en bonus pour Yû – il travaille bien il a bien le droit à un bonus (en sucre) – et je continue ma préparation et me coupe l’index gauche lorsque j’entrevois une silhouette verte via l’un de mes papillons. Une petite créature rougeâtre apparait pour chaque goûte de sang qui tombe au sol. Yû est vite arrivé pour ouvrir la fenêtre afin de libérer mes petites bêtes. Je guéris vite mais se n’est pas à cela que je pense en regardant mon doit se soigner tout seul. Mère est vraiment toute proche.

Je la sens entrer dans le bâtiment et s’installer. Je charge alors un plateau d’une théière anglaise bleu à petit poids blanc, aux rebords dorés et au chapeau blanc avec deux roses peintes mains, qui contient le thé du jour, avec deux tasses assorties à la théière, et de trois muffins natures.
Je m’engage dans la salle, dépose un muffin à la table de la vielle dame, et continue mon chemin vers celle de Gaïa faisant signe à Yû que je m’occupais d’elle. Je débarrasse mon plateau, et m’installe à ses côtés.

- Bonjour.

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Mutant Spieces

Thé parfumé

Je suis assise tranquillement à ma table, patiemment en silence. Un serveur s’affaire près de moi, s’occupant d’une vieille dame. Je l’observe du coin de l’œil. Il range et nettoie des tables vides. Yû Devil. Je vois bien qui il est, un démon technopathe et qui est amoureux de Roku Ininumes. Il part à nouveau dans les cuisines, puis revient quelques instants plus tard pour prendre ma commande. Il me fait un immense sourire et j’aurais aimé pouvoir lui répondre, mais mes traits restent figés. Il me tend la carte et je la prends avec un petit merci.

- Bonjour Mademoiselle, bienvenue au Flower Joker ! Que souhaitez-vous commander ? Concernant le thé du jour, aujourd'hui nous avons un thé vert à la violette, cassis et macaron. Et avec, nous vous recommandons un muffin nature pour ne pas contraster avec les nombreuses saveurs du thé.

Je l’écoute, mais garde une oreille attentive vers la cuisine. Je suis venue voir mon frère après tout. Je vais pour répondre à Yû mais mon petit frère sort de la cuisine avec un plateau et un assortiment de théière et tasses charmant. Il pose un muffin sur la table de la vieille dame qui lui fait un merveilleux sourire. Puis il s’approche de moi, et fais signe à son employé qu’il s’occupe de moi. Il s’installe devant moi.

- Bonjour.

Je l’observe un instant. Il est toujours aussi beau. Il n’a pas vraiment changé. Excepté peut être qu’il semble plus détendu, paisible. Si c’est le cas, alors je suis heureuse.

- Bonjour.

Si je pouvais sourire, je sourirais surement à l’heure qu’il est. Je suis vraiment heureuse de le revoir. Je me sens mieux près de lui. Je m’avance légèrement pour prendre la théière et l’ouvre pour sentir l’odeur du thé. Hmm…c’est prometteur. Je verse un peu de thé dans une tasse et la pose devant lui puis me sert tranquillement.

- Comment vas tu ? Je ne t’ai jamais vu aussi….vivant ?

Je ris intérieurement à ma petite blague. Ça fait longtemps que je n’ai pas parlé comme ça. Je ne peux me permettre de faire ça qu’avec Sealiah. Les seuls avec qui j’étais aussi détendu étaient Rafael et lui. Je m’installe confortablement dans ma chaise, droite et prend ma tasse pour la porter à mes lèvres. L’odeur est exquise. J’espère que le goût en sera tout autant. J’y trempe doucement mes lèvres et goûte le thé que mon frère a préparé avec soin.

- C’est délicieux.

Feat Sealiah

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Admin GaGa

Elle me revoit ma salutation avec un visage neutre, comme ci elle était vide. Elle doit sûrement l’être. Elle n’a plus rien, plus de mari, plus de fils, il ne lui reste que moi. Ca détruirait pas mal de personne ce genre d’existance :
• Un père qui fait le sourd, l’aveugle et le muet
• Un frère qui existe pour détruire son travail
• Un mari programmé pour disparaitre trop tôt
• Et un enfant qu’elle a perdu et a qui elle n’a pu dire au revoir

Je ne souhaiterais ça à personne.

Elle s’avance vers la théière, ouvre le chapeau pour découvrir l’arome et nous sert tout les deux d’un mouvement très beau. J’ai toujours aimé ça manière de servir le thé, gracieuse, appliqué et soigné. Anglé en gros. Je la regarde faire, pensant néanmoins que cette tache devait normalement me revenir.

- Comment vas-tu ? Je ne t’ai jamais vu aussi….vivant ?

Je lève les yeux au ciel à ses mots. Vane de me~erde. Quoi que nos conversation ont toujours était ainsi, un pique pour un autre. Ca peut être comique à voir, même si je suis sûr qu’un gardien serait plus paniqué qu’amusé par ce genre de rencontre. Il n’y a qu’elle pour me parlé comme cela, elle et personne d’autre.
Je la regarde gigoter sur sa chaise, sûrement pour s’installer plus confortablement, et porter la tasse à ses lèvres après avoir inhalé l’odeur du thé.

- C’est délicieux.
- Bien entendu.

Ayant vécu un certain moment en Angleterre j’ai du apprendre et prendre les habitudes des anglais. Ils boivent du thé tout au long de la journée : ils commencent par le Early Morning Tea, souvent pris encore au lit avec des biscuits secs, puis continuent avec le Breakfast Tea qui accompagne un petit-déjeuner copieux, se servent une tasse sur le coup de 11 heures, ce qui leur permet de tenir jusqu'au classique Five o'clock Tea. Enfin, un dernier thé est souvent bu le soir, avant le coucher. Les tea-caddies, tea-cosies, boules à thé, passe-thé, sucriers, pots à lait, tasses, théières, scones, cakes, muffins, crumpets, toasts, creams, etc., sont autant d'inventions qui servent à mettre en valeur le thé, tant dans sa mise en scène que dans sa dégustation, créant ainsi l'atmosphère cosy du thé à l'anglaise. Donc bien entendu que je me suis vite fait la main, j’ai eu le temps il faut dire aussi.

Cette conversation, pour le coup vide, me rappelle quelque peu notre discussion à propos de son mari. Nous deux, dans notre bulle, à nous observer jusqu’à ce que l’un de nous ouvre la bouche. A cette pensée je laisse échapper un rire, car la situation est vraiment comique. Moi qui était habitué à exhibé des textiles nobles et elle qui les portait à merveille. Maintenant je sers des gens dans un salon de thé, habillé d’une chemise blanche avec un gilet noir, d’un pantalon noir et un tablier ceinture bas également noir, je fais même l’effort de mettre un ruban pour ornée un peu le tout. Et elle, elle est toujours aussi belle.

- Je t’aime énormément quant tu es en blanc.

Je souris suite à ces paroles, car oui, je l'ai toujours adoré en blanc. Le rouge lui va à ravir mais le blanc la représente tellement plus. J’attrape l'assiette contenant les pâtisserie, en prend et tant le second à Gaïa. C'est pas tout mais j'ai envie dans manger un.

J'observe la salle, et regarde la vieille dame dans le fond. Cette femme est l'une de nos habitué, tout en découpant le muffin en tranche avant dans manger un bout.

- 30240 minutes...elle va me manquer cette petite dame.

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Mutant Spieces

Il a changé

Sa réaction à mon calembour ne m’avait pas du tout étonnée. C’est ainsi la plupart du temps. Dans ses cas là, je sais exactement à quoi il pense. « Elle est stupide » ou quelque chose dans ses eaux là. Mais habituellement, il en relance une pour me contrer et nous finissons en riant. Même si je sais que je ne pourrais plus rire comme je le faisais. Parfois, il m’arrive d’essayer, de sourire devant un miroir. Mais la sensation est étrange et fausse. J’ai un sourire faux, forcé. Et bien entendu cela ne me plait pas, alors que je me contente de ce que je suis devenue.
Son thé est très spécial. C’est une explosion de goût en bouche. Il y a tellement d’arômes qu’on ne penserait jamais associé. Je peux donc affirmer que Sealiah a développé ce don.

- Bien entendu.

Il est vraiment sûr de lui, c’est amusant. J’hausse légèrement un sourcil mais ne dis rien. Je préfère l’observer pour l’instant. Cela fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu après tout. Il est mon contraire total, il me fascine donc la plupart du temps. Depuis la mort de Rafael nous avons inversé les rôles. Il est vraiment plus heureux que moi et cela ce voit. Je suis contente pour lui. Je garde ma tasse dans ma main, la portant régulièrement à mes lèvres pour boire une gorgée de thé. Nous nous regardons en silence. Ce n’est pas un silence gêné, je ne pense pas. C’est comme si nous nous analysions pour voir ce qui a changé depuis. Il a plus d’émotions et de réactions, voilà ce qui a changé chez lui. Alors que moi, je suis la même que la dernière fois que nous nous sommes vu.

Je prends une nouvelle gorgée et il se met à rire doucement. J’hausse légèrement un sourcil à nouveau. Je le fais rire ? Si je pouvais sourire, je le ferais c’est certain. Mais je n’en fais rien, mon sourire est devenu désagréable pour tout le monde. Je me demande cependant ce qui lui a fait rire. Ce que nous faisons ? C’est à dire, très peu de choses. Il y a cette possibilité. Après tout, cela prouve que nous n’avons pas vraiment changé et que c’est comme si nous nous étions quitté il y a seulement quelques heures. Mon petit frère. Je pose ma tasse de thé, toujours droite et le regarde à nouveau.

- Je t’aime énormément quand tu es en blanc.

Je le regarde, légèrement surprise. Cette remarque m’a prise au dépourvu. Jadis, il ne lui arrivait rarement presque jamais de faire des compliments à mon égard.

- Eh bien, merci beaucoup. Je suis flattée.

Je baisse les yeux sur ma robe légère et moderne. Toute faite de dentelles avec une ouverture au niveau du dos, je l’apprécie. Elle est confortable. Certains problèmes que je rencontre avec les tissus de cette époque, c’est qu’ils ne sont pas naturels et me grattent. Je suis donc forcée de ne porter que des vêtements légers et en fibre naturelle. Sinon c’est invivable pour moi.
Sealiah me sourit et si je pouvais rougir je le ferais. Je ne suis pas habituée à ses compliments et ses démonstrations de tendresse. Je remercie Darragh pour cela. Il l’a adoucit, sans aucun doute. Il prend l’assiette contenant les muffins nature, se sert et me tend le dernier que je prends. Je découpe doucement mon muffin avec mes couverts, soigneusement apportés par mon frère, et apporte un morceau à ma bouche. Je mâche tranquillement. Simple mais efficace. C’est vraiment très bon. Sealiah doit avoir du succès avec son café. Je suis rassurée d’une certaine manière.
Sealiah regarde autour de lui en silence. Il n'y a pas beaucoup de clients. Mais je ne pense pas que ce soit aussi calme tous les jours. Ce serait très étonnant. Il coupe son muffin pour prendre un morceau et je fais de même.

- 30240 minutes...elle va me manquer cette petite dame.

Je me fige et referme rapidement ma bouche qui allait accueillir la pâtisserie. Comment ? Je le regarde extrêmement surprise. Je savais qu'il était heureux ici mais au point de commencer à aimer mes créatures vivantes. Je suis déboussolée. Il a changé. Plus que je ne le pensais. Mais je n'arrive pas à savoir si cela est bien ou pas...

- Elle te manquera ? C'est très étonnant. Je ne pensais que tu irais jusque là. En tout cas, je suis vraiment heureuse pour toi. Cela me fait du bien de te voir ainsi.

Feat Sealiah

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Admin GaGa

Je me demande si je l’ai déboussolé. Elle s’est figé et me regarde extrêmement surprise. Ai-je dit quelque chose de si impensable et de si étrange.

- Elle te manquera ? C'est très étonnant. Je ne pensais pas que tu irais jusque là. En tout cas, je suis vraiment heureuse pour toi. Cela me fait du bien de te voir ainsi.
- …ben si ça te fait du bien…ça me fait du bien aussi…euh…voilà…

Je rougis alors que j’essaie de lui répondre comme je peux, attrapant ma tasse pour boire une gorgée et m’étouffant presque avec mon thé. C’est très embarrassant, et désagréable. Pas que ça pourrait me faire le moindre mal, ce n’est juste pas confortable de sentir un liquide chaud passé dans un endroit non prévu à cet effet. Je la fixe en toussant, des petites larmes aux yeux, avec un regard lui criant « ne rie pas, même intérieurement, ne rie pas ! ».
Je comptais continuer sur un sujet bateau lorsque j’entends les news venant de la radio, ça à l’air d’avoir chauffer en Europe.
« …une bâtisse historique des 16ièmes siècles est actuellement en brise avec les flammes…non loin de la capitale Allemande…de grande mesure ont été prise pour évacuer les alentours…les pompiers ne se reposeront pas ce soir… »
Ce n’est pas loin de Berlin alors ? Je ferme les yeux et j’essaie de me concentré sur cette partie du monde…

- Une vingtaine de vampire et sept humains…Il ne chôme pas ce club de chasse…

Je pourrais limite ouvrir un débat, là, maintenant, tout de suite, mais il nous faudrait plus d’une heure, d’une journée, que dis-je, d’une décennie pour arrivé à un résulta, qui ne serait convenable pour aucun de nous deux. Et puis je n’ai pas le temps.

- - Avec tout ça, je ne risque pas de me reposer avant longtemps.

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Luny • Apple-Spring • 2012

Mutant Spieces

Les Hunters

Voir Sealiah changer, certes, me surprend mais me rend très heureuse. Je ne lui souhaite que ça. J’ai eu aussi mes instants de bonheur qui malheureusement se sont terminés bien rapidement. Rafael… malgré tout, je ne regrette pas de t’avoir fait éviter la vie éternelle…

- …Ben si ça te fait du bien…Ça me fait du bien aussi…Euh…Voilà…

Il rougit et je le fixe. Je ne sais pas comment réagir actuellement. Je suis très perturbée par son changement. Je ne m’y attendais pas vraiment. Sealiah est la seule personne que je ne peux pas observer complètement. Alors c’est une découverte. Il s’étouffe avec son thé et mon regard s’illumine légèrement. Si cela t’embarrasse à ce point pourquoi l’as-tu dit ? Je souris intérieurement. Il est devenu amusant. Je croque dans le muffin qui était resté dans mes mains jusqu’à maintenant, le regard malicieux. Puis quelque chose dont je suis au courant mais que j’aurais aimé ne pas entendre brisa le silence de la salle.

« …une bâtisse historique du 16ième siècle est actuellement en brise avec les flammes…non loin de la capitale Allemande…de grandes mesures ont été prises pour évacuer les alentours…les pompiers ne se reposeront pas ce soir… »

Je pousse un soupire.

- Une vingtaine de vampires et sept humains…Il ne chôme pas ce club de chasse…

Je baisse les yeux. Les hunters… Oui, je les observe de très près. Ils m’inquiètent beaucoup. Certes les monstres sont dangereux pour eux mais ils ne prennent absolument pas en compte que certains sont purs et bons. Les hunters font partis de ceux qui tuent le plus. Altus Hunter. Il sait ce qu’il fait c’est peu de le dire mais j’aimerais qu’il se rende compte que toutes les créatures ne sont pas ce qu’il croit. Et que, comme pour les humains, il ne faudrait pas qu’il fasse d’amalgame.

- Avec tout ça, je ne risque pas de me reposer avant longtemps.

Je hausse les épaules et prend une gorgée de thé. Il a raison mais je ne peux pas y faire grand-chose. Même si cela me rend triste.

- Je ne peux pas contrôler leurs actions et leurs pensées... Ils font leur propre choix malgré les conséquences. Nous sommes justement là pour les gérer...ces conséquences. Mais si je pouvais avoir l’occasion de parler à cet Altus Hunter, j’en serais très reconnaissante…

Feat Sealiah

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Admin GaGa

[

Alors ce con s'appelle Altus Hunter...Wow, quelle originalité ! Je fais quoi de cette information ? Maintenant que j'ai le nom du chef des hunters, j'en fais quoi ? Ça pourrait côté haut sur le darkmarket démoniaque. Même le marché terrestre me donnerais une bonne sommes pour l'info'.
C'est là que mon rôle est difficile. Je me dois d'être impartiale en tout point. Je n'ai pas réellement de valeur a apporté a cet information, elle existe, et ça devrait être tout. Si le chef disparaissait, ils seraient tous en sécurité. "Ma famille" serait en sécurité.

- ...plus que trois écart...ça diminue les possibilités.

Encore trois écart et je perd tout. Eux, mon statut, ma liberté, ma conscience, tout. J'avoue que je paie pour mes caprices passés. J'ai pris alors que je ne le devais pas. J'ai donné alors que je n'en avais pas le droit. Comment je le sais ? C'est un gardien qui me l'a dit.
Mais comme je peux envier Gaïa est ça capacité à tout ressentir. J'aimerais être partout pour voir la vie comme elle, mais je ne vois que la mort. Je me suis coupé de mon obligation il y a quelque temps. Soixante décennies et des poussières...environs. Je suis en vacances après tout !

- Je me souviens de cette mama afro-américaine, dans un hôpital de New York vers les années 80. Elle était là, accompagné de sa fille qui parlait à un médecin, car elle avait un rhume. Moi, j'étais juste venu pour observé. On voit de tout dans un hôpital. La vie, la mort, et bien d'autre chose. Et puis, elle m'a vu, moi, que tout le monde ne remarquait que sous la forme d'un jeune homme blond en classieux costume noir. Elle m'a vu "moi", et j'ai pu voir son regard rempli d’effrois. Elle avait peur, elle savait qui j'étais, mais elle n'a pas crié. Elle m'a regardé, et m'a juste demandé "hé, toi, le bonhomme en noir, tu es venu me chercher ?". Je lui ai bien entendu répondu "non, pas maintenant, ce n'est pas moi qui viendra te chercher. Je suis en vacance ma sœur."

Je m'arrête un instant, prend une grande inspiration et continu mon posé me regard dans celui de Gaïa.

- D'après toi, qu'est-ce qu'elle m'a dit ? Qu'est-ce qu'elle a pu dire à la mort, pour que celle-ci puisse le répéter des décennies plus tard à la vie ?

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Luny • Apple-Spring • 2012

Mutant Spieces

Impartialité

- ...Plus que trois écarts...ça diminue les possibilités.

Je lève mon regard vers lui, sans dire un mot. Je le connais bien. Je connais son amour pour les créatures surnaturelles, alors cela ne me surprend guère qu’il veuille les défendre. Je le vois qu’il ne porte point les hunters dans son coeur. Je ne peux pas le forcer à les aimer mais j’aimerais simplement qu’il n’oublie pas qu’il est censé être impartial. Comme un arbitre. C’est justement parce que souvent, il a dépassé la ligne de son impartialité que je me suis éloignée de lui. Il est censé faucher les âmes qui doivent partir et non celles dont ce n’est pas l’heure. Ce qu’il lui arrive de faire.

Ses actions ont beaucoup de conséquences sur le monde et parfois j’ai l’impression que cela lui sort de l’esprit. Une âme décédée avant l’heure signifie que toutes les rencontres qu’elle aurait dû avoir disparaissent. Les liens ne sont plus créés, et des personnes se retrouvent seules alors qu’elles ne devaient pas l’être. Oui, je parle bien du destin. Ce n’est pas mon invention… Je ne crée pas les relations entre les êtres après tout. Je ne fais que les créer et les aider à procréer. Ce n’est pas moi qui décide des liaisons entre eux.

Le fait qu’il ne lui reste que très peu d’écarts possibles me rassure et m’inquiète en même temps. C’est un sentiment perturbant. Rassurée car il est donc probable qu’il tente de ne plus faire de mal. Mais inquiète, car cela ne lui laisse pas beaucoup de marge et qu’il est possible qu’il se fasse à nouveau enfermer et qu’un événement tel que la peste se déclenche de nouveau. Et je suis sûre que cela n’aurait pas la même ampleur que celle de quelques siècles plus tôt…

- Je me souviens de cette mama afro-américaine, dans un hôpital de New York vers les années 80. Elle était là, accompagnée de sa fille qui parlait à un médecin, car elle avait un rhume. Moi, j'étais juste venu pour observer. On voit de tout dans un hôpital. La vie, la mort, et bien d'autres choses. Et puis, elle m'a vu, moi, que tout le monde ne remarquait que sous la forme d'un jeune homme blond en classieux costume noir. Elle m'a vu "moi", et j'ai pu voir son regard rempli d’effroi. Elle avait peur, elle savait qui j'étais, mais elle n'a pas crié. Elle m'a regardé, et m'a juste demandé. "Hé, toi, le bonhomme en noir, tu es venu me chercher ?". Je lui ai bien entendu répondu. "Non, pas maintenant, ce n'est pas moi qui viendra te chercher. Je suis en vacance ma sœur."

Oui… je me souviens de cette histoire. Je n’étais certes pas présente mais à ce moment là, je l’observais. Ce n’était pas que cette pauvre dame était la seule à perdre la vie ce soir là mais elle est la seule à avoir vu mon frère alors, elle avait attiré mon attention. Sealiah était en vacances et je ne pouvais pas toujours le suivre et le surveiller alors j’utilisais parfois ma vision absolue pour le trouver. Il s’arrête, inspire et plonge son regard dans le mien.

- D'après toi, qu'est-ce qu'elle m'a dit ? Qu'est-ce qu'elle a pu dire à la mort, pour que celle-ci puisse le répéter des décennies plus tard à la vie ?

- « Alors emmène-moi en vacances aussi. »

Je mords à nouveau dans mon muffin en le regardant. Oui… je sais. C’est quelque peu dérangeant. Beaucoup de personnes ne peuvent rien me cacher. Je suis au courant de tout. Ce qui m’ennuie parfois. Les surprises sont un univers que je ne pourrais découvrir qu’avec Sealiah...mais ce n’est pas son genre alors je ne contente de ce dont je possède.

- Fais moi plaisir et fais attention à toi. Ne vas pas faire quelque chose qui pourrait te mettre dans l’embarras. Je ne serais surement pas capable de le gérer après tout.

Je prends une gorgée de thé. Oui, moi aussi je souhaiterais des vacances. Je sais que je ne pourrais jamais puisque cela signerait l’arrêt total de toute vie dans l’univers… Cela donnerait justement encore plus de travail à mon petit frère, pour résumer.

Feat Sealiah

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Admin GaGa

Pardonne moi ma sœur d'être un si mauvais frère. De n'avoir jamais songé une seule fois à te faire plaisir, ou à te surprendre...Quoi que, j'ai l'impression d’oublier quelque chose d'important..Bah, ça doit pas être urgent.

- Fais moi plaisir et fais attention à toi. Ne vas pas faire quelque chose qui pourrait te mettre dans l’embarras. Je ne serais surement pas capable de le gérer après tout.
- Oula, moi, faire plaisir ? En se moment y'en a qu'un à qui je fais VRAIMENT plaisir. Et puis, faire attention ? A quoi ? Tu le sais déjà que je sais faire attention, j'ai aussi élevé des enfants !

Parler d'enfants me rappelle cet foutu histoire...pu**** de me*** Ça m'énerve et je suis jaloux d'elle. Je ne pensais jamais me poser cette question un jour "Pourquoi il n'y a qu'elle qui peut y arriver ?". Ça me fou en rogne d'y songer et me l'avouer me tue...Haha...

- Et puis mince, tu sais quoi, je vais te faire un cadeau de bienvenue. Ce sera ma "surprise". Tu le serras très vite, madame la nouvelle infirmière. Je vais te donner plein de chose à faire. Je ferais tout pour ne pas que tu t'ennuis avec mon chaat noir préféré

Sur ces mots je me lève, débarrasse mon côté de la table sur un plateau, pour diriger mon regard sur l'horloge. Ouwa, il est vachement tard.

- Bon ben c'est pas tout ça, mais j'ai un service à terminé. Je te laisse finir ta dégustation et je te mets en charge de Yû. Moi, j'ai les lois de la logique a aller tester.

Je lui fais un grand sourire avant de disparaître dans les cuisines. Je quitte très vite le café pour me diriger vers Sekuen. N'empêche, ça me travaille. En arrivant au sixième étage, celui où se trouve ma chambre, je me précipite sur l'une des montagnes de livres qui s'y trouvent. J’attrape un petit carnet, d'un trentaine de page, format répertoire si ce n'est pas plus fin. Je le feuillette avec hâte, sans grand respect pour chacune de page que je tourne. J'y cherchais quelque chose de bien précis, et je l'ai trouvé.

- Et me***...Bon, je lui laisse la surprise ?

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Luny • Apple-Spring • 2012