Peurs refoulées (Chaat)

Mutant Spieces

Une nouvelle journée s’annonçait, et de nouveaux lieux ne demandaient qu'a être découverts.

Je baillait encore lorsque je suis arrivé a l'infirmerie. A cette heure, personne n'était encore levé. C'est d'ailleurs toujours très tôt que je fait mes petites "visites" des différentes parties de l'école. Car oui, je ne la connait pas encore par coeur. Et, oui, j'aimerai bien que ce sois le cas.

Bref, je suis entré. D'ailleurs, la porte était un peu difficile a ouvrir... Bon, soyons francs: J'ai peut être un peu forcé...

Une fois a l'intérieur, j'ai commencé a ~~fouiller~~ inspecter les environs. Ces acolytes étaient plutôt bien installés, finalement...

J'ai eu beau inspecter chaque recoins, je n'ai rien trouvé de "suspect". Bon, j’imagine que ces maniaques au scalpels traînent leurs outils sur eux... Ou pas? j'avais le trac, juste a penser que l'un deux puisse me surprendre.

Un éclair de génie vint me frapper. Un alibi! voila ce qui me fallait! Un grand sourire sadique aux lèvres, ou plutôt masochiste, j'ai tendance a confondre, j'ai créer un petit sabre avec lequel je me coupé assez profondément le long du bras gauche. Un peu de sang gaspillé n'était rien a côté de ce qu'un débile de docteur pouvait me faire. Et comme sa, si jamais l'un d'entre eux me prenait a fouiller, je n'aurai qu'a prétendre chercher des bandages. Astucieux, non? Ouah, sa met du sang par terre, et pas qu'un peu, mais détail...

J'ai a peine eu le temps de me remettre a fouiller que des pas se sont fait entendre dans les couloirs.

- Oh Merde!

J'ai déniché en vitesse un drap et me suis caché sous celui ci. J'avait pas un alibi il y a dix secondes? Pour l'instant, les traces de cet alibi raté donnaient bien clairement ma position. Moi et mes idées stupides! Me voila dans de beau draps! (Jeu de mot? XD)

Adminounet

Peurs refoulées

Il bailla. Il était encore très tôt et pourtant, le voilà debout, arpentant les couloirs tel un surveillant. Il marche, comme un zombie vers son endroit fétiche, sa maison presque maintenant, l’infirmerie. Là-bas, il se sent bien, il n’a pas envie de rentrer chez lui, c’était presque apaisant. Il ouvrit la porte et se dirigea vers son bureau. La lumière n’entrait pas encore dans la pièce et laissait le jeune infirmier indécis. Il connaissait, certes, cet endroit comme sa poche, mais bon, il lui arrivait de se cogner dans quelques trucs que les femmes de ménages ; ou bien des hommes, il ne savait pas ; mettaient la moitié de ces instruments au milieu du passage pour passer le balais. Il soupira. Il regarda ensuite sa main car il y sentit quelque chose. Il ouvrit grand les yeux. Il remarqua qu’il tenait la poigné de la porte dans la main. Comment lui était-elle arrivée là ? Comment avait-elle lâché de la porte ? Il se dirigea à moitié en courant vers la déchirée et y jeta un coup d’œil. Elle était complètement morte. Il ne comprenait pas. Ce n’était tout de même pas lui qui avait cassé la porte comme cela ! Il l’avait juste ouverte. D’ailleurs, il trouvait ça bizarre qu’il n’ait pas du sortir ses clefs. D’habitude, encore endormi, il tentait d’ouvrir la porte et se faisait troller car celle-ci se trouvait fermer. Il toucha donc sa poche et remarqua que les clefs n’avaient pas bougé. Il regarda dans la salle. Y’avait-il quelqu’un ?

_ Y’a quelqu’un ? Répondez !

Il se mit presque en position de combat. S’il y avait quelqu’un, il le saurait. Pourtant, il ne sentait aucune auras. Il avança dans la pièce. Il n’était pas seul. La porte laissait l’indice. Il avança, la poignée dans la main et fit le tour de l’infirmerie. Il ne voyait personne. Il rêvait peut-être. Soudain, dans son dos, il sentit quelque chose bouger. Il se retourna d’un bond, et pointa ce qu’il avait dans la main vers les lits. Il avança lentement. Un drap était par terre. Etrange… Etant donné que les ménagères étaient passées, il ne voyait pas vraiment pourquoi ce drap se trouvait par terre. Il toucha celui-ci. Son doigt s’enfonça dans quelque chose dur. Dur mais moue. Il leva le drap et eu un mouvement de recul.

Mutant Spieces

Comme je l'avait prévu, quelqu'un entra et se rendit vite compte de sa présence. Que devais-je faire? Me dévoiler, ou bien l'attaquer? Je n'avait pas beaucoup de choix, et très peu de temps. Trop tard: on m'avait déjà approché, et même touché. Il le savait. Il savait ou j'était. Et lui? Que prévoyait-il faire?

Le drap qui me servait de cachette me fut retiré presque brutalement, et mon seul réflexe fut de passer a l'attaque. Un réflexe un peu stupide, mais très bon moyen de défense tout de même. En fait, c'en aurai été un bon si je n'aurait pas raté ma cible. Car en me relevant pour me jeter sur mon adversaire, j'ai trébuché sur je ne sais quoi et me suis retrouvé au tapis a la place de mon ennemi.

A nouveaux paniqué, je n'ai fait que m'asseoir et me pousser contre le mur, tentant une fuite impossible.

J'ai levé la tête et ai lancé un regard de défi a l'infirmier devant moi. C'était plus pour cacher ma peur que pour le défier vraiment. Car oui, j'avait peur. En bref, j'était terrorisé. Il existe un nombre illimité de choses me mettant mal a l'aise, mais les hôpitaux, les médecins et les infirmiers faisaient parti de mon top 10. Peut être seulement parce que je comparait leurs instruments a des armes, et que je détestait l'idée d'être immobile et impuissant, les laissant faire tout ce qu'ils veulent.

Mon bras gauche commençait a s'engourdir. Lorsque je suis paniqué, j'arrête de me régénérer. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi. Ce n'est pas comme si cela me demandait une quelconque concentration.

Ravalant ma salive, j'ai finalement réussi a prononcer quelques mots.

- Q-Qu'est-ce que tu regarde comme sa?

Adminounet

Peurs refoulées

- Q-Qu'est-ce que tu regardes comme ça ?

Chaat ouvrit grand les yeux. Roku. Que faisait-il là, et à cette heure ? Il s’était prit les pieds dans le drap qui était retombé sur le sol, et s’était éclaté sur le sol avant de se réfugier un peu plus loin contre le mur. La véritable question que se posait l’infirmier, ce fut bien de savoir ce qu’il fichait là aussi tôt. Il manqua de rire à son expression. Il était comme terroriser. Etrange venant de la part d’une personne qui confiait ses victimes au sorcier. Peut-être avait-il peur de lui après ce qu’il avait fait dans le couloir la veille. Il ne savait pas. Il croisa les bras sur sa poitrine et le fixa. Pourquoi se mettait-il dans cet état ?

Il s’accroupit et le détaillait. Que se passai-il donc ? Il s’assit ensuite sur le sol devant lui. Apparemment, Roku ne se souvenait pas de lui. Perte de mémoire, ou simplement n’avait-il pas bien regardé ? Pourtant, le Bombay se souvenait parfaitement qu’il l’avait fixé pendant un moment avant de poser sa question. Il n’allait pas le brusquer, ce n’était en aucun cas son intention. S’il avait peur, ce qui se voyait facilement dans ses yeux et dans sa façon de se tenir, il ne devait pas s’inquiéter de lui.

_ Mais toi. Un chien regarde une saucisse, pourquoi je ne regarderais pas une andouille ?

Il lui sourit et eu un petit rire. Cette blague, il l’aimait beaucoup, et elle l’avait toujours fait rire. Il la trouvait complètement conne, mais il l’aimait bien tout de même ! Il se reprit.

_ Non, je rigole. Que fais-tu là ? Il est très tôt tu sais.

Il tenta de le réconforter, comme s’il s’agissait d’un petit enfant sans défense qui ne savait pas marcher. Recroqueviller dans son coin, Roku semblait perdu, ayant peur de tout se qui se trouvait autour de lui. Peut-être s’était-il perdu après tout. Il tenta d’approcher sa main vers lui pour lui dire que tout allait bien. Il ne savait cependant pas comment il allait réagir face à cette tentative de… Douceur ?

Mutant Spieces

J'ai violemment repoussé sa main du revers de la mienne.

- Ne me touche pas!!

Je me suis relevé et me suis éloigné de nouveaux, a reculons, pour être sur de garder un oeuil sur lui. Dans ma hâte de fuir, je n'ai pas porté attention aux obstacle et ai heurté un lit. Sa devait être une très jolie culbute de son point de vue: J'ai perdu l'équilibre, ai atterri de travers sur le lit et me suis retrouvé par terre en quelques secondes. D'ailleurs, le bruit sourd qu'a fait ma tête en heurtant le sol devait être tout aussi amusant, si on ignore le fait que sa sois très douloureux...

Je ne me suis pas relevé tout de suite, étant plutôt sonné et quand même assez confortable malgré ma précédente chute. En fait je pense que j'était plus calme car je n'apercevait plus Chaat. Tient, d'ou je tient son nom? Maintenant que j'y pense, je l'ai déjà vu quelque part... Enfin, je crois...

après un petit moment, j'ai tenté de me relever, en m'aidant au passage du lit qui avait beaucoup contribué a ma chute.

Quand j'ai relevé les yeux, j'ai découvert avec horreur que je n'avait pas pris le temps de décomposer le sabre que j'avait créé pour me blesser tout a l'heure. Il traînait encore non loin de la porte. C'était d'ailleurs surprenant que Chaat ne l'ai pas encore remarqué.

J'aurai voulu pouvoir lui cacher et ainsi garder mon alibi intact, mais j'ai fixé trop longtemps ce même sabre, donnant bien entendu une piste a l'infirmier...

Adminounet

Peurs refoulées

Il ferma les yeux, une décadence de chutes. Il entendit un dernier boum. Il avait enfin finit ses chutes. Il l’avait déjà à moitié renvoyé chier tout à l’heure quand il avait essayé de l’aider. Il ne voulait peut-être pas d’aide. Mais la vraie question serait de savoir ce qu’il faisait là s’il ne voulait pas d’aide. Il prit sa tête dans sa main quand il le vit monter sur le lit pour finalement retomber sur le sol dans une incroyable chute. Il eu une expression de douleur fermant les yeux. Il avait mal pour lui. Que faisait-il à sauter partout, et a essayer de fuir ? Pourquoi d’ailleurs ? Il se reposait cette question. Il secoua lentement la tête. Cet homme le désespérait. Concrètement… Il se déplaça et se mit devant Roku, les mains sur les hanches comme un père qui va sermonner son gosse. Il vit ensuite Roku fixer quelque chose derrière lui. Il se retourna. Il chercha du regard ce qu’il pouvait fixer comme cela. Il finit, finalement, par apercevoir un sabre sur le sol, près de la porte. Comment avait-il fait pour ne pas le voir en entrant ici ?! Il était, comment dire, voyant ! Il s’approcha du sabre, le prit dans sa main et le fit tourner entre ses doigts. Et vu l’expression qu’arborait Roku, cela ne pouvait être qu’a lui.

_ C’est à toi ? Pourquoi as-tu cela ici ? Tu voulais trancher quelqu’un ?

Il continua de le faire rouler dans sa paume. Lui et les sabres, c’était une grande histoire d’amour dirait-on. Il avait toujours rêvé d’en avoir un, et quand finalement, il en avait eu, il n’avait cessé de le porter, de le montrer, de se la péter. Il soupira. Tout cela lui rappelait sans aucun doute sa tendre enfance, sa jeunesse !

_ Roku ! Je ne vois pas pourquoi tu te mets dans un tel état !

Il avait mit de nouveau ses poings sur ses hanches et le fixait encore. En effet, il flippait un peu pour rien. Ils se connaissaient, il n’avait aucune raison de réagir de la sorte. Peut-être était-ce l’endroit et non lui ? Mais, si cela avait été le cas, il n’aurait pas viré Chaat quand il avait essayé de l’aider. Il soupira derechef. Il tourna la tête un instant vers son bureau et regarda de nouveau Roku. Il ne le comprenait, décidément, pas.

Mutant Spieces

Il n'avait pas l'air de me comprendre... Et il avait peut être raison. C'était un peu idiot de ma part, de me montrer aussi craintif. Je me suis relevé, toujours aussi nerveux, mais quand même légèrement plus confiant. Il posait beaucoup de questions, alors je n'avait qu'a lui répondre... Il avait trouvé le sabre alors je n'avait plus rien a cacher... Enfin, presque rien...

- Le... Le sabre est bien a moi... Et je me suis coupé volontairement avec. On ne vient pas a l'infirmerie sans être blessé, non?

Si. Dans mon cas, on y vient pour faire sa petit enquête, et pour se lancer un défi. Le défi de surmonter une fois de plus la peur.

Autant me l'avouer a moi même: Je déteste les infirmeries. Je déteste aussi les hôpitaux, les foules, l'eau, le froid, la plus part des animaux... En fait, je ne crois pas qu'il existe une seule chose en ce monde qui ne me foute pas la trouille...

Bien entendu, j'avais omis de répondre a sa dernière question. Y répondre aurait été d'avouer ma crainte. Et Roku n'a aucune crainte... Enfin... le Roku que j'ai décidé de devenir n'en a pas...

Adminounet

Peurs refoulées

Il s’était volontairement coupé pour venir ici ? Mais il est stupide ou idiot ?! Chaat se tapa le front avec sa main de libre. Dans son autre, le sabre, toujours lame vers le bas. Le sorcier tenta donc de s’approcher de Roku, qui s’était levé après son intervention. Chaat ne comprenait plus. Un coup il voulait à moitié lui casser la tronche et détruire la vie de Sea, son précieux, et d’un autre, il avait peur et le regardait comme s’il était le mal incarné. Bon, il avait certes, utilisé ses pouvoirs dans le couloir, mais pourquoi se mettre dans cet état ?

Il allait donc, bien devoir le soigner. S’il était blesser, et d’ailleurs l’infirmier ne voyait pas où, il devrait user de ses pouvoirs de guérison.

_ Pourquoi ? Non, vraiment pourquoi ? Tu as changé en un jour à peine Roku !

Il posa le sabre sur son bureau. Il se souvenait en effet l’avoir vu la veille dans le couloir, mais ne pensait pas qu’il s’en servirait contre lui-même. Il croisa le bras gauche et mis le droit dessus comme pour le soutenir, et se tient le front. Il cherchait pourtant à comprendre. Peut-être n’y avait-il rien à comprendre ? Sans doute d’ailleurs. Que pouvait-il bien lui arriver ? Un traumatisme ? Un changement subit d’humeur ? Il ne bougea plus. Tentant, par un diagnostique court de trouver la source de son malheur. Rien, il avait beau se creuser les méninges, il ne savait pas. Cela lui arrivait rarement pourtant. Il fixa de nouveau Roku.

_ Alors, Que t’amène-t-il dans mon infirmerie ? Excepté ta blessure. Si tu te l’ais fait volontairement, c’est bien que tu voulais quelque chose non ?

En effet, il ne devait sûrement pas être là pour rien. Malgré cette blessure dont il ne savait toujours pas l’emplacement. Chaat regarda rapidement par la fenêtre, voir où se trouvait le soleil. Il commençait lentement à monter dans le ciel, il éclairerait bientôt entièrement la pièce.

Mutant Spieces

Moi? Changé? Non. J'ai toujours été un peu craintif... ou plutôt paranoïaque, comme disait autrefois ma femme... J'ai caché mon bras gauche, celui que j'avait volontairement écorché, derrière mon dos avant de sourire a sa dernière question.

- Ce qui m’amène? C'est pourtant simple: La curiosité... Je me suis toujours demandé ce que des psychopathes comme toi pouvaient bien cacher dans leurs donjons...

J'aurai peut être mieux fait de me la fermer. Le mot "psychopathe" mélangé a mon ton nerveux devait lui donner un bon indice de ma crainte envers ceux qui disent "soigner" les autres.

Adminounet

Peurs refoulées

De la curiosité ? Certes… Il regarda le sol et réfléchit un instant. Pourquoi s’être coupé par simple curiosité ? Il aurait pu simplement passer par là, lui demandé de rentrer, il n’aurait certainement pas dit non. Cela lui aurait même fait un peu de compagnie pour un moment. Depuis que Stu s’était envolé, il se sentait vraiment seul. Il le regarda donc, les bras croisés, le traiter de psychopathe. Lui ? Un psychopathe ? Il rigola. Si lui était un psychopathe, il se demandait bien ce qu’était les réels psychopathes ! Il pensa. Pourquoi l’avait-il appelé ainsi ? Son attitude envers lui, et surtout dans cet endroit le laissait tout de même perplexe. Pourquoi ? Il ne cessait de se poser cette question.

_ Tu devrais revoir les définitions du mot psychopathe. Je ne tue pas les gens, je les aide, et c’est pour cela qu’ils viennent me voir.

Il croisa les bras contre sa poitrine. Il s’assit sur son fauteuil tout en le fixant. Il ne comprenait vraiment pas. Plus les minutes passaient, et plus il devenait un vrai mystère pour l’infirmier. Son comportement avait changé du tout au tout en l’espace d’une nuit. Il regarda le plafond et reprit le sabre dans ses mains. Que faisait-il avec cela ici ? Concrètement, Chaat s’en foutait pas mal, mais les questions que supposait l’homme devant lui étaient très nombreuses. Son cerveau commençait à bouillir. Il soupira.

_ So ! Que veux-tu exactement ? De la curiosité, certes, mais on ne se blesse pas volontairement pour rien. Tu devais avoir autre chose derrière la tête.

Il croisa de nouveau les bras et le regarda d’un air grave. Il détestait qu’on se foute de sa gueule. Il aimait son métier et ne voulait que le bien des autres, et pas leurs morts.

Mutant Spieces

La façon dont Chaat gardait son calme tout au long de la discutions ne faisait que m'énerver d'avantage. De plus, il n’arrêtait pas de me poser plein de question... Comment étais-je supposé réagir?! J'ai complètement ignoré sa deuxième question, prenant compte du fait que j'y avait déjà plus ou moins répondu.

-Ma définition de psychopathe est parfaite comme elle est! Tu "soigne" peut être les autres, mais moi, tu ne m'aura jamais! Compris?!

Je n'arrivais pas a garder mon calme. Entre son attitude, ses questions, et le fait que je suis pris dans une pièce, seul avec lui et presque sans défenses, je n'arrivait tout simplement plus a me retrouver. J'ai balayé la salle d'un regard nerveux, cherchant une arme potentielle. J'allais me défendre si il le fallait, mais jamais personne ne me forcerai a rester allongé plus de dix secondes dans un endroit aussi étrange.

J'ai tenté de répondre a sa deuxième question dans le calme.

-Je... Je te l'ai déjà dit... Je n'avais rien d'autre derrière la tête... Je voulais juste voir ce que "des gens comme vous" cachent ici... Rien de plus... Et je te jure que je regrette d'être venu...

Que faire d'autres? Lui avouer mes craintes? Alors que je refuse de me les avouer a moi même? Non... Jamais... il rirait trop...

Adminounet

Peurs refoulées

Chaat ne comprenait vraiment cet homme. En plus, il avait joué le boulet et s’était répété à moitié sur une question. Bof, ce n’était pas vraiment grave. Comme cela, il aurait pu savoir si les intentions du jeune homme étaient réelles. Il le sentait étrangement. Quelque chose dans la façon de parler, la façon de répéter, la façon de bouger. Il remit sa main sur son front. Cet homme était vraiment étrange. D’ailleurs sa définition de psychopathe n’était, comme dire... pas terrible ? Il n’était en aucun cas un psychopathe et défendrait cela becs et ongles. Il ne voulait certainement pas qu’on l’appelle de la sorte ! Pour lui, cela représentait presque une insulte. Il laisserait passer pour cette fois, mais il n’aurait pas cette chance la prochaine fois. Il risquait de s’énerver bien plus que maintenant. Là, il tentait de garder son calme. Il avait réussi, même, à trouver la carapace face à lui.

_ Bien ! Certes. Tu as besoin de quelque chose ? Si tu t’es blessé, tu dois saigner ou quelque chose d’autre. Veux-tu que je t’aide ?

Il lançait cela un peu au hasard, mais il savait pertinemment, vu la réaction de Roku, qu’il n’accepterait pas. Il croisa entièrement les bras ensuite. Un vrai mystère.

_ Tu as un problème contre moi !? Je ne comprends vraiment pas ta réaction. Tu me mets dans une position très inconfortable ! Sache que je ne ferais contre ton gré. Tu as ma parole. Alors calme toi et viens voir là.

Il s’assit à son fauteuil et sortit un petit tabouret de dessous et le mit à un mètre de lui avant de croiser les bras et les jambes. Ils allaient simplement parler. S’il ne voulait pas qu’il le soigne, il voulait au moins comprendre ce qui se passait dans l’esprit du jeune homme.

Mutant Spieces

Chaat est allé s'asseoir et a sorti un tabouret, me demandant de le rejoindre. Je n'était pas vraiment sur de si je pouvait lui faire confiance. Allait-il tenter de m'attaquer? Je me suis approché, toujours aussi craintif, mais assez calme pour que ma blessure au bras gauche commence a cicatriser.

-Je n'ai rien contre toi... C'est juste... rien.

Pas très crédible comme phrase... Mais je n'était quand même pas pour tout déballer. D'ailleurs, je me demandait pourquoi il semblait si curieux a propos de mes agissements. Il est vrai que ce n'était pas dans mes habitudes de paniquer de la sorte, mais il était normal qu'un homme craque, parfois... Non?

Je me suis mis a fixer la porte. J'aurai bien voulu pouvoir sortir, le laisser ici, et courir me réfugier ailleurs. Mais ce serais fuir. Et je ne fuis jamais. J'ai de nouveau jeté un regard a Chaat.

-Je n'ai rien a avouer, si c'est ce que tu compte obtenir de moi.

Adminounet

Peurs refoulées

Il se cacha un peu derrière une attitude de gros dur. Il expliqua qu’il n’avait rien contre lui mais que… Mais que quoi ?! Chaat se leva et alla se poster devant la fenêtre d’un pas très calme et nonchalant. Il ne voulait même pas lui expliquer la raison pour laquelle il était ainsi avec lui. Il croisa les mains dans son dos et regarda à travers la baie vitrée. Au moment où il dit qu’il ne voudrait rien dire, Chaat tourna les yeux puis le corps face à lui. Ses cheveux blonds eurent un effet souffle et rendit l’infirmier un peu plus cool *Noon, je ne valorise pas mon perso xD !* Comment pouvait-il un seul instant penser ceci !? Ne lui avait-il pas déjà dit qu’il ne ferait rien contre son gré ? Il soupira et vient de nouveau se poster près de son fauteuil.

_ Je te l’ai déjà dis il me semble. Je ne ferais rien contre ton gré. Je ne suis pas psychologue, je ne peux pas t’aider pour ce genre de chose. Mais en ce qui concerne ta blessure, là, c’est plus de mon ressort.

Chaat croisa les bras et s’appuya sur sa jambe droite. Il regarda Roku dans les yeux pour bien lui faire comprendre qu’il n’était pas un ennemi. Il n’était pas un ennemi comme la pluparts des gens qu’il embrouille, comme la pluparts des gens qui se retrouvent ici dans les soins du Bombay, la pluparts des gens qui finissaient en sang. Il changea de jambe.

_ Je ne suis pas ici pour te traumatiser. Je veux t’aider. Rien de plus. Je te le jure. Tu as ma parole.

Il ne comprenait vraiment pas. Un jour, il était agressif et avait envie de le tuer pour on ne sait quelle raison, et un autre jour il avait peur de lui et se planquait derrière un masque. Qui était-il réellement ?

Mutant Spieces

Chaat semblait calme. Même peut être un peu trop. Néanmoins, ses efforts pour me calmer n'étaient apparemment pas en vain: Je commencés a me sentir un minimum plus détendu. J'ai soupiré après avoir écouté le petit discourt de l'infirmier, puis l'ai regardé, d'un regard ni sévère, ni apeuré. Je crois que j'était prêt a lui faire confiance, même si son rang me rendait toujours mal alaise.

-Tu a raison... J'agit comme un idiot. Pardonne-moi si je t'ai insulté.

Je venais de lui demander pardon ouvertement, et pourtant, je ne m'en sentait pas plus mal. Il faut croire que cela faisais un moment que je ne m'était excusé envers personne, et peut être que ce geste venait, en quelque sorte, de me libérer d'un certain poids.

J'ai toujours joué le dur sans vraiment en être un. Faisant comme si tout m'était égal, ne réagissant que violemment aux choses que je ne pouvait pas supporter. Je savait a peine pourquoi je faisais une telle chose. En fait, je pense ne m'être jamais penché sur la question. Peut être avais-je seulement peur de souffrir? C'est idiot, puisque c'est en me battant et en repoussant tout ceux que j'aime que je me faisais le plus mal. Seulement, si on s'attache trop, on risque de souffrir encore plus si jamais cette même personne vient a disparaître. Oui. Je crois que c'est sa qui m'a forcé a m'endurcir.

-Si tu veut voir mon bras, vas y... Mais sa ne te servira a rien: D'ici quelques minutes, ce sera guéri.

Je te donne une chance, médecin. Une seule chance de me prouver que ce que tu dit est vrai. Mais ne t'attend pas a ce que je te sois redevable pour quoi que ce sois. Je suis un solitaire, et je le serai toujours. Car je suis mieux ainsi.

Adminounet

Peurs refoulées

Il s’était excusé. Ils commençaient à avancer et c’était une bonne chose. Chaat n’aurait pas tenu plus longtemps à essayer de le convaincre qu’il n’était pas méchant et qu’il ne lui voulait aucun mal. Il avait enfin compris. Ou du moins, s’il ne le pensait pas, il le laissait bien transparaitre. Chaat soupira et se leva. Il attrapa le bras de Roku et vit une petite infection sur le bord de la plaie. Même s’il guérissait seul, Roku n’aurait sûrement rien pu faire avec cette chose. Il lui faudrait juste un bandage avec de la crème spéciale. Rien de bien méchant. L’infirmier se déplaça donc jusque sa table de travail et prit ce qu’il fallait. Il invita ensuite Roku à s’assoir sur la chaise qu’il avait sortit un peu avant justement pour lui. Il s’assit sur son propre siège et commença ensuite à mettre du produit sur le coton pour nettoyer sa plaie.

_ Ne t’en fais pas, tu as juste une petite infection sur le bord de ta plaie. Je ne pense pas que ta régénération puisse résoudre cela.

Il regarda Roku et lui sourit. Le simple fait qu’il lui confit son bras était une preuve de confiance. Du moins un petit peu. Ils avançaient et cela était bien. D’un coup, Chaat eu une vision de Roku dansant au milieu d’une pièce sur une chanson de fille. Il secoua la tête pour s’enlever cette image de la tête et regarda Roku avant de rigoler doucement et faiblement pour éviter qu’il ne le voie pas.

Mutant Spieces

La douceur avec laquelle il inspecta mon bras me rassura quelque peu. Il est vrai que j'avais réagi beaucoup trop vite: Chaat n'était pas méchant... Enfin, je ne le connaissais pas beaucoup, mais... Enfin... J'avais un bon présentement. Même si je détestait dire des trucs du genre, je peut dire que je me sentait presque prêt a tout lui raconter. A vider mon sac quoi. Oh, c'était peut être un peu rapide, mais il faut croire qu'il n'était vraiment pas menaçant après tout. Enfin, pas en ce moment...

_ Ne t’en fais pas, tu as juste une petite infection sur le bord de ta plaie. Je ne pense pas que ta régénération puisse résoudre cela.

Je... J'ai bien entendu? "Ne t'en fais pas"? Mais qu'est-ce que c'est que cette phrase de merde? En général quand tu dit des trucs genre "ne t'en fais pas" et "sa vas bien aller", c'est que justement, Il y a de quoi s'en faire et rien n'ira bien!! Personnellement, j'aimerai mieux qu'on me le dise directement... Je ne sais pas si je suis le seuls a être comme sa, mais moi, j'ai plus peur de fuir la mort que d'y être confronté...

Soudainement, me sortant de mes pensées, Chaat s'est mis a rire. Oui, a rire, tout simplement... D'ailleurs je ne comprenais pas son soudain amusement: Je n'avais rien dit ou fait depuis qu'il s'occupait de mon bras... Je le regarda, très confus et inquiet de son étrange comportement.

-Hum... T'es bourré?

Bravo! Sa c'est moi tout craché! Sérieusement, je m'applaudit la! Magnifiques les relations humaines!! Non mais j'ai passé trop de temps seul moi et en mauvaise compagnie moi! C'est pas possible être con comme sa!!

En me retenant de rigoler a mon tour, je fis une nouvelle tentative.

-Je veut dire... Pourquoi tu rigole?

Son rire était discret, mais j'avais pourtant tout entendu... C'était clair a mes yeux: Il se foutait de ma gueule... Je sais pas pourquoi, mais il s'en foutait grave! Il était peut être vraiment bourré finalement...

Adminounet

Peurs refoulées

Bourré ? Lui ? Il se mit encore à rire. Il n’en pouvait presque plus. Son rire emplit la pièce et Roku faisait une tête étrange. En même temps, il ne savait pas pourquoi il riait et il n’avait pas l’intention de lui dire. Cela aurait été beaucoup trop gênant pour lui. Lui expliquer qu’il l’avait imaginé dansant sur du Miku Hatsune en train de danser comme une fille, non, il ne fallait pas qu’il lui dise. Certainement pas. Il pouffa de nouveau et s’excuse. Il reprit sa respiration tant bien que mal et garda ensuite son sérieux. S’il continuait de rire, il allait devoir lui expliquer pourquoi et il n’avait vraiment pas envie de le dire. Bref, finalement, il reprit sa respiration et garda ensuite son calme avant de s’attaquer à l’infection. D’ailleurs, il fallait aussi trouver d’où elle venait. Car s’il recommençait cela reviendrait. Et Chaat ne serait peut-être pas là pour le soigner. Il soupira ensuite et lui sourit.

_ Désolé, je me suis rappelé d’un vieux truc et euhm… Ça m’a fait rire, vraiment désolé. Sinon ! Pour ton bras, c’est presque fini. Comme ça, tu vas pouvoir te régénérer sans problème.

Petit mensonge et détournement de sujet ? Bravo Chaat ! Il n’aimait pourtant pas faire cela. Il ne trouvait cela pas juste. Arf, si cela se trouvait, Roku l’imaginait aussi en train de danser comme une andouille avec un décor et une chanson pire que ce que le sorcier avait imaginé. Il arrêta de penser à cela et le garda dans un coin de sa tête.

_ Au fait, avec quoi tu t’es coupé ? Parce qu’il ne faudrait pas que tu recommences si tu ne veux pas encore avoir une infection.

Il étira ses lèvres et recommença à nettoyer la plaie. Quel casse-cou ce Roku !

Mutant Spieces

_ Désolé, je me suis rappelé d’un vieux truc et euhm… Ça m’a fait rire, vraiment désolé. Sinon ! Pour ton bras, c’est presque fini. Comme ça, tu vas pouvoir te régénérer sans problème.

Oh l'excuse de merde... Je suis sur qu'il y a autre chose... il ne peut pas s'être tortillé de la sorte pendant dix minutes que pour un bon souvenir... Finalement il est pas mieux que sealiah cet enfoiré. Je veut savoir pourquoi il riait!!

_ Au fait, avec quoi tu t’es coupé ? Parce qu’il ne faudrait pas que tu recommences si tu ne veux pas encore avoir une infection.

Bah t'es con ou quoi? T'étai la y'a vingt minutes, tu a bien vu le sabre et je t'ai même directement dit que je m'était coupé avec... Et puis tu sais ou tu peut te la mettre ton infection? Eh oui! Profondément dans le c-

Ouais bon je sais toujours pas pourquoi Chaat a rit et sa me démange... Je veut savoir! Je veut tout savoir! Dit le ou je me met a poil!... heu... sa risque pas d'arranger les choses en fait... je suis peut être mieux de garder mon pantalon...

-Je ne te répondrai pas tant que tu ne m'aura pas dit pourquoi tu riait.

Non mais qu'est-ce qu'il peut bien avoir vu de si gênant pour ne pas me le dire?

En tout cas moi je ne sors pas d'ici sans le savoir...

Adminounet

Peurs refoulées

Il voulait savoir. Arf… Chaat devait vite inventer une histoire qui fonctionnerait ! Vite, vite, vite… Il réfléchit un instant et se remit à rire. Une histoire drôle ? Il en avait en réserve, mais une histoire qui colle avec son cas… Chaat leva les yeux vers Roku et l’implora presque du regard. Il savait pertinemment que cela ne fonctionnerait pas, mais au moins, il aurait essayé. Roku avait, aussi, l’air de s’en foutre complètement de son bras. Cela était même étrange. Chaat regarda sur son bureau voir s’il n’y avait rien qui lui ferait tilt dans sa tête pour une histoire. Cette réflexion n’avait duré qu’une dizaine de secondes, et encore.

_ Ah ! Tu sais la jeunesse… Quand j’étais plus jeune, ma mère avait l’habitude de me soigner avec du coton non désinfecter. Tu sais, on avait pas vraiment tout ces trucs à l’époque. Et, c’est juste, de la nostalgie peut-être. Revoir le visage de ma mère et sa tête qui me disait : « Que fais-tu avec le whisky mon fils ?! » Elle s’énervait souvent tu sais. Ah, j’étais jeune.

Histoire vrai ? Oui. Chaat venait de révéler un infime passage de sa vie à un quasi inconnu. Cela n’était pas du tout son genre, mais au moins, cela collait avec l’histoire qui était en train de se dérouler. L’infirmier continua de sourire, se rappellant à présent cette période de sa vie. Des passages pleins de rires comme pleins de tristesse. Il se souvenait aussi de son frère qui était son parfait opposé et qui, à aucun moment, n’avait eu se traitement. Non, lui, il était rejeté. Chaat s’en voulait un peu à vrai dire…

Il reprit ses esprits en même temps que son souffle et sourit en regardant son patient.

_ Toi aussi tu as des histoires comme cela ?

Mutant Spieces

Chaat semblait nerveux... Il se foutait vraiment de ma gueule alors? Ou bien peut être que j'était seulement paranoïaque... En tout cas il m'a sorti une histoire tordue a propos de sa mère... Qu'est-ce qui lui prenait de me débouler une partie de sa vie comme sa?

J'ai, pendant un moment, pensé que c'était pour m'amadouer et me donner une fausse confiance... Mais il n'avais pas l'air du genre de gars a poser un tel piège...

_ Toi aussi tu as des histoires comme cela ?

Tient, celle la je ne l'avais pas vue venir...

J'ai réfléchis un moment, fouillant ma mémoire... Des anecdotes, j'en ai plein... J'ai donc sourit a mon tour.

-Je peu t'en sortir des centaines si tu veut. Peut être pas aussi bonnes que la tienne, par contre...

Et puis peut être que cela ne t’intéresse pas du tout aussi... Peut être que tu veut juste sauver ta peau...

Je me suis retenu de prononcer la suite tout haut et ai décidé de quand même laisser aller la discutions.

-Bah... Ma mère n'as pas vécue assez longtemps pour assister a mes conneries et l’aîné se foutait pas mal de moi... A part Dako je n'ai pas vraiment de gens dans ma famille qui me soignait alors... Oh, peut être ma femme... Si on peut appeler sa soigner, bien sur!

J'ai rigolé avant de m'expliquer:

-Disons qu'elle était plutôt brutale... Si je refusais qu'elle s’occupe de moi, elle m’assommait a grand coup de chaudron derrière la tête et m’enchaînait au lit...

Souriant, j'ai repensé a tout les trucs louches que mon ex-femme avait l'habitude de faire... Je n'aurais jamais pensé, a l'époque, trouver quelqu'un de plus taré que moi...

-Mais elle a fait bien pire: Figure toi que je suis arrivé a mon propre mariage a moitié K.O... Et tu aurais du voir le regard qu'elle m'a jeté quand j'ai hésité a répondre "oui, je le veux"!

J'ai rit de nouveaux, puis me suis rendu compte que j'en disais peut être trop... Chaat semblait faire une tête bizare... C'était peut être mon imagination aussi, mais peut être qu'il ne s'attendait pas a me voir parler autant... Il est vrai que j'était beaucoup plus détendu que tout a l'heure.

-Ouais, au fait, désolé pour tout a l'heure: Je n'ai vraiment pas voulu t'insulter: J'ai juste été surpris... Et puis j'ai toujours considéré les médecins comme des ennemis... Je sais pas vraiment pourquoi en fait. Je crois juste qu'ils me mettent mal alaise...

J'ai regardé Chaat, souriant toujours. Il faut croire que quelqu'un qui s'occupe de malades est capable de me maintenir de bonne humeur...

Adminounet

Peurs refoulées

Roku ne semblait pas vraiment convaincu de l’histoire de Chaat, et pourtant, elle était bien réelle. Il n’avait, aussi, pas vraiment envide lui dire qu’il l’avait imaginé en lapin en train de danser la macarena. Arf ! Maintenant, ils avaient changé de sujet, et c’était le plus important. L’infirmier, après avoir posé sa question, s’était alors rappelé qu’il lui avait déjà posé cette question, et que le sabre était en cause. Il sourit donc en écoutant l’histoire du blessé. Alors, comme ça, il avait été marié ? Etrange, Chaat n’aurait jamais dit qu’il puisse un jour, avoir une femme et des enfants, et pourtant, celui-ci lui disait le contraire. Le Bombay écouta donc avec grande attention le discours du jeune peureux. La suite de l’histoire lui fit même ouvrir les yeux de stupeur. Il avait alors trouvé une femme à son égal. Le blond sourit et ferma les yeux un instant, imaginant la scène, puis pouffant de rire. Attaché à un lit, une grosse bosse sur la tête comme dans les bande-dessinés. Il se frotta la joue et s’appuya sur sa main pour continuer à écouter la suite du récit. Et par-dessus le marché ! Ce qu’il lui disait pouvait lui révéler que cela avait été presque un mariage forcé ? Il ria ensuite, imaginant de nouveau Roku dans la situation qu’il venait de décrire. Ce qui le choqua encore plus, se devait probablement être les excuses du jeune homme, qui semblait beaucoup plus détendu qu’auparavant. Il avait eu du mal à lui faire accepter qu’il était inoffensif et qu’il ne lui ferait rien, mais il y était tout de même arrivé. Il sourit. Cela faisait du bien de le voir ainsi. Cela changeait drôlement des menaces qu’il proférait il y a quelques minutes. Chaat sourit et eu encore un petit rire.

_ T’en fais donc pas vas, j’en ai vu d’autre ! Mais bon, des patients aussi coriaces que toi, je m’en souviens pas.

L’infirmier sourit et posa sa main sur son bureau. Après tout, les seuls blessés qu’il n’avait jamais eu à soigner c’était pendant la guerre et eu n’avait pas le choix d’être dans cette tente pour se faire soigner. Alors que Roku, au contraire, avait eu totalement le choix malgré sa peur. Il tenta de détendre encore un peu plus l’atmosphère.

_ Ton histoire est énorme ! Je n’aurais jamais pensé que tu puisses être marié. Comment s’appelait-elle ?

Mutant Spieces

Chaat ne semblais plus vraiment choqué par ma précédente attitude et m'expliqua même qu'il avais déjà eu des patients un peu moins coriaces mais dans le même style. Je ne pu m'empêcher de rigoler a cette idée. Bien entendu que j'étais le plus coriace! J'ai toujours fait ce que je voulais, quand je voulais!! bon... A part lorsque j'habitait avec "elle"... A ce moment je faisait ce qu'ELLE voulait, quand ELLE le voulait...

Bien sur j'aurais du m'attendre a une question dans ce genre, et bien évidemment je n'avais aucune envie de m’étaler sur le sujet. et puis je voulais bien croire que Chaat était ouvert d'esprit, mais était-il vraiment convaincu du fait que mon histoire soit réelle? Peut-être posait-il cette question seulement pour vérifier authenticité de mes propos, même si selon moi cela ne changeais pas grand chose...

-Je crois que c'est a ton tour de me raconter quelque chose...

Changement de sujet très peu subtil mais souvent efficace. Il dépendait seulement du fait que Chaat sois tête dure ou non... Et puis si jamais il insistait je n'aurais qu'a lui faire comprendre a ma façon...