Je me laisse glisser en silence dans cette pièce silencieuse et baignée d'obscurité. Personne. Je souris. Je choisis un lit proche d'une fenêtre et profite un instant de la vue. Elle donne sur le parc. Magnifique. Mes yeux brille. Je crois voir un instant deux yeux briller dans l'ombre des bois, en bas. C'est pleine lune ce soir. Lycan? C'est loin. Même avec ma vue je ne suis pas sure d'avoir bien vue. Je m'installe en silence sur le lit. Rabat la couverture et place ma tête entre mes paumes. Je ne dois pas me leurrer. Je suis en train de fuir. Fuir qui? Mes colocataires de chambre. Je suis une lâche. Sous prétexte que notre première rencontre a été un peu tiède je me met à les fuir, ne venant que très rarement dormir dans la chambre. Et pourquoi? Parce que j'ai peur d'affronter une humaine et une acolyte? Parce que j'ai peur d'affronter leur regard? C'est n'importe quoi. Si elle me rejettent pour l'espèce à laquelle j'appartiens, elle ne valent pas mieux que moi. Je devrais relever la tête et être fière pour une foi. Je suis plus confiante maintenant. J'ai des arguments. Je n'ai plus peur de moi même. Je ne devrait plus avoir peur d'elle. Toute à mes pensées je commence à m'assoupir quand la porte s'ouvre en grinçant. Je grogne légèrement dérangée dans mon demi sommeil et rabat un peut plus encore la couette sur ma tête de sorte que pas un seul cheveux ne dépasse, et replonge dans la somnolence.

Malika se promenait dans l'école. Elle n'avait pas de destination, elle voulait juste réfléchir. Elle n'avait jamais cotoyé autant de gens en si peu de temps ! Et surtout il y avait Sanghiras, qu'elle avait rencontré dans la chambre. Dès qu'elle a su que c'était un vampire, elle l'avait insultée, la jugeant uniquement sur ses préjugés. Mais la jeune buveuse de sang n'avait pas été méchante envers elle. Elle avait même semblé peinée que Malika la rejète ainsi. Ce qui amène à se demander si tous les vampires tuent des innocents pour s'abreuver de leur sang. Peut-être que finalement, certains sont pacifiques, ou du moins ils ne s'attaquent pas aux humains... La jeune humaine décida alors d'essayer de ne plus juger les gens au premier coup d'oeil, mais de mieux les connaitre pour savoir ce qu'ils sont réellement.

Malika en était là de ses réflexions quand elle se retrouva devant une porte où elle n'était jamais entrée. Curieuse, elle la poussa. La porte grinça, et un léger grognement se fit entendre. Il venait d'une forme sous la couverture d'un lit. Dois-je fuir ? C'est peut-être une créature dangereuse ? Peut-être que je dérange ? Ou alors cette personne est malade? Indécise, l'acolyte se rapprocha du lit. Elle se décida à parler, puis attendit :

Malika : Euh... excusez-moi, vous allez bien ? Je dérange peut-être...

Envie de dormir. Je veux revoir mon tigre…. Sommeil… Paupière lourdes…. Membres engourdis. Je crois que je vais somnoler un peu. Sent vaguement des pas qui se rapprochent…. Non… Ne venez pas… Laissez-moi dormir. Laissez-moi me reposer un peu… Sanghi, tu devrais te lever. Tu ne sais pas qui vient. C’est peut être une créature dangereuse. Ou au moins sondé les auras… Oui, mais pour ça il faudrait que je sois un peux plus éveillée…. Veux être tranquille. Je sens la chose attendre tout près. Je fais semblant de dormir, espérant qu’elle ne m’a pas entendue tout à l’heure.

Malika : Euh... excusez-moi, vous allez bien ? Je dérange peut-être...

Ma torpeur s’évanouit d’un seul coup. J’ai reconnu la voix. Alerte ! Créature dangereuse ! Pour mon équilibre mental en tout cas. Je me recroqueville dans mon lit. Fais l’endormie. Fais la morte. Ne bouge pas. Ignore-la !!! Je panique. Ma respiration s’accélère un peu. Malika ! J’étais persuadée que j’étais maintenant prête à l’affronter mais je crois que je vais passer mon tour et retenter un autre jour. Ce n’est pas possible ! Comment est ce que je peux être aussi terrifiée pat une acolyte ?

...Pas de réponse... La forme sur le lit bouge légèrement. On l'entend respirer, de plus en plus fort, de plus en plus rapidement. C'est peut-être une bête sauvage là-dessous ! Je la dérange, elle va me dévorer vivante... Sentant la panique l'envahir, Malika essaya de se calmer : il était plus probable, dans une école, de rencontrer des élèves plutôt qu'un fauve affamé ! De plus cette personne semblait avoir du mal à respirer et il était du devoir d'une acolyte de l'aider. Rassemblant son courage et sa raison, Malika s'approcha lentement du lit jusqu'à le toucher. Et si cette personne était simplement en train de dormir ? Elle observa alors la pièce : une bibliothèque contenant de nombreux livres, des canapés et fauteuils qui avaient l'air très confortables, des lits... l'endroit idéal pour se reposer et se détendre ! C'était surement ce que cette personne faisait, et elle n'aimerait sans doute pas être dérangée par une acolyte qui ne distingue pas un malade d'un dormeur.
La jeune fille, décidant de ne pas intervenir tout de suite, prit un livre sur les plantes et s'assit sur le lit d'à côté. Par acquis de conscience, elle dit quand même :

Malika : Si vous vous sentez mal, n'hésitez pas à me demandez, je vous soignerai... Sinon ne vous inquiétez pas, je m'installe là mais je ne vous dérangerai pas !

Sans s'attendre à une réponse, elle commença à lire.

Je sens la présence de Malika tout près. Je me suis trahie, je crois, avec ma respiration panique. Peut être à elle comprit qui j’étais ? Mais contrairement à ce que me laissait présumer mes craintes, elle ne semble pas me reconnaitre. Heureusement encore. Je suis en train de me terrer dans mon lit ! Je n’ai donc aucune fierté ? Si bien sur ! Mais là, je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre. Au bout d’un temps qui me semble interminable, elle finit par dire :

Malika : Si vous vous sentez mal, n'hésitez pas à me demandez, je vous soignerai... Sinon ne vous inquiétez pas, je m'installe là mais je ne vous dérangerai pas !

Me soigner ? C’est vrai, j’avais oublié, c’est une acolyte. Elle doit sans doute me prendre pour quelqu’un de blessé…. Il me semble avoir manqué quelque chose dans ses paroles là…. Elle a bien dit… qu’elle allait s’installer ? Je vais devoir faire profil bas tout le temps que mademoiselle lise ? Impossible ? Je n’aurais jamais la patience ! Je vais mourir de peur ! Peut être pas quand même, mais je n’ai pas envie de lui parler. En même temps…. Si elle s’endort c’est le moment idéal pour mettre les voiles…. J’attends que sa respiration devienne plus profonde et je file. Sa respiration n’a pourtant pas l’air de changer. Et j’entends de temps à autre un autre bruit. Qu’est ce donc ? Je lève imperceptiblement la couverture pour voir ce qu’elle fait…. Elle lit. C’est sur qu’à ce stade là, je peux attendre longtemps. Pourtant, je ressens une forte envie de partir. Petit coup d’œil pour vérifier qu’elle est absorbée par sa lecture et brève réflexion. Devrais-je utiliser ma vitesse pour disparaitre avant qu’elle ne le remarque ? Non, elle saurait sans doute que c’est moi… Qui craindrait autant à part moi, une simple acolyte ? La discrétion ? J’ai beau être vampire je me suis rendue compte que ma discrétion n’avait dans cette école de monstre rien d’exceptionnel. Pourtant j’ai bel et bien une solution. J’ai réussi à devenir invisible l’autre jour. Je regarde mes mains et me concentre. Au bout d’une dizaine de tentative j’y parviens. Ça commence à venir. Ou peut n’est ce que l’effet de panique qui me donne des ailes ? Peut importe, je suis invisible. Je glisse doucement hors de la couverture, et m’approche à pas de loup de la porte. Je l’ouvre d’un geste vif. La porte grince. Cela risque d’attirer son attention n’est ce pas ? Mais avec un peu de chance elle ne se rappellera pas avoir laissé la porte fermé ? Impossible. D’autant que cette porte n’est pas la porte de sortie mais celle du placard à balai à l’opposée de la pièce. Toute à mon malaise je n’ai pas réalisé que je prenais la mauvaise direction. Et d’autant que je n’ai réussi à rendre invisible mes vêtements….

... les racines de fraxinus excelsio... riches en acides aminés... propriétés adaptogènes... stimule le système nerveux... Malika était plongée dans son livre. Elle sursauta en entendant la porte grincer, et se tourna vers l'entrée... Personne ? Étrange, elle aurait juré avoir entendu un bruit, mais il semblait venir d'autre part. Elle se retourna, et vit une porte, surement celle d'un placard, ouverte. Devant, des vêtements flottaient dans les airs... Si elle n'avait été dans une école magique, Malika aurait paniquée, mais maintenant elle s'attendait à tout. C'était certainement un fantôme qui entrait ou sortait du placard. La jeune fille, rassurée, se réinstalla confortablement, puis regarda le lit voisin. Il était désormais vide! C'est alors qu'elle se retourna à nouveau vers les vêtements, qui lui rappelaient ceux de... Sanghiras ! C'est cette vampire qui devait être cachée sous la couverture !
Malika se demandait maintenant pourquoi l'autre s'était rendue invisible : pour s'éclipser ou... pour l'attaquer ? Espérant fortement la première hypothèse, et essayant de se montrer agréable, elle se leva et s'excusa.

Malika : Euh... Sanghiras, j'espère que je ne t'ai pas dérangée, je suis vraiment désolé pour ce que je t'ai dit dans notre chambre, je n'aurait pas du te juger ainsi, j'aimerais maintenant qu'on apprenne à mieux se connaitre, j'espère que tu pourras me pardonner...

Ayant dit tout ça très vite, la jeune fille s'inclina et attendit la réaction de Sanghiras.

Malika : Euh... Sanghiras, j'espère que je ne t'ai pas dérangée, je suis vraiment désolé pour ce que je t'ai dit dans notre chambre, je n'aurait pas du te juger ainsi, j'aimerais maintenant qu'on apprenne à mieux se connaitre, j'espère que tu pourras me pardonner...

La voix de Malika me fait faire un bond fulgurant. Elle m’a repérée. Je me retourne très lentement. Je ne pourrais plus m’échapper. Peut être en sprintant vers l’autre porte ? Une peur irrationnelle s’empare de moi. Toute à ma panique, je voix ses lèvres bouger, j’entends ce qu’elle dit, mais je ne comprends pas la signification de ses mots. Elle s’incline. Pour cracher à mes pieds ? Je n’en sais rien. Dépourvue de raison, je fais deux pas en arrière. Je me cogne dans l’encadrement du mur. Des balais me frappent le dos et un seau, dérangé de sa place par les secousses que j’ai provoqué, me tombe sur la tête. Je laisse échapper une exclamation de douleur et titube aveuglée. Je devrais peut être redevenir visible, je dois avoir l’air franchement ridicule comme ça….

Malika se redressa pour découvrir la réaction de Sanghiras. Mais c'est assez difficile de décrypter le visage d'un fantôme ... Elle pouvait seulement voir des vêtements flottants qui semblaient reculer. Au bruit sourd qu'elle entendit, elle se dit que l'invisible s'était cognée contre le mur. Ce qui se confirma quand des balais sortirent du placard et tombèrent sur la pauvre Sanghiras, qui était également coiffée d'un seau. La jeune acolyte, à cette vision amusante, ne put s’empêcher d'éclater de rire. Après avoir vainement essayée de se contenir pour ne pas offenser son amie, elle laissa libre court à son hilarité, tentant de se justifier un petit peu :

Malika : Je suis vraiment désolée [hihihi] Sanghiras, je ne me moque pas [hahahaha] de toi, mais c'est vraiment [hohoho] trop amusant...

Entendant des gémissements, Malika se calma, et, un peu honteuse de s’être laissée allée ainsi, proposa son aide :

Malika : Excuse-moi, vraiment... Est-ce que tu t'es fait mal ? Si tu n'étais pas invisible je pourrais peut-être voir si tu as été blessée...

Elle avait totalement oublié que Sanghiras était une vampire, qu'elle la détestait il y a seulement quelques heures, et que leur rencontre précédente s'était plutôt mal passée...

Aveuglée par le seau je ne vois strictement rien. Je sens un peu de sang couler le long de mon front. Sensation tiède. Je lèche ? C’est bien du sang… Je me serais ouverte… avec un seau ? Comment peut être aussi maladroit ? Ceci dit dans mon ancien groupe d’enquêteur, il y en avait un (on le surnommait pat) qui avait réussi à se couper avec du papier…. J’entends soudain un rire. Je le reconnais rapidement. Celui de Malika. Cela m’étonne tellement que je sursaute. Le seau sur ma tête tressaute. Est-ce qu’elle rit parce que je suis enfin à la portée de sa vengeance maléfique ?

Malika : Je suis vraiment désolée [hihihi] Sanghiras, je ne me moque pas [hahahaha] de toi, mais c'est vraiment [hohoho] trop amusant...

Non, elle se moque de moi… Je n’en crois pas mes oreilles, elle qui était si sérieuse à notre dernière rencontre. Aurait-elle changée ? Je laisse un fin sourire filtrer le long de mes lèvres.

Malika : Excuse-moi, vraiment... Est-ce que tu t'es fait mal ? Si tu n'étais pas invisible je pourrais peut-être voir si tu as été blessée...

Je souris tristement et ironiquement. Ce ne peut être qu’un piège. De toute façon comme elle peut me voir à cause de mes vêtements, cela ne changera rien. Je redeviens lentement visible, les joues rouges de honte. J’enlève avec des gestes lents le seau sur ma tête en profitant pour m’essuyer le front. Je saigne pas mal. Des perles de sang coulent sur mon visage et goutent sur le sol. Je ne m’approche pas de Malika. Je reste à distance, l’observant avec méfiance. L’accent de sincérité dans ses paroles était il vrai ?

Le corps de Sanghiras redevint visible, mais sa tête était encore cachée par le seau. Elle l'enleva, lentement. Malika attendait, inquiète, ne sachant pas comment elle allait réagir.
La première chose que l'acolyte remarqua c'était la large plaie sur le front de sa camarade, sûrement causée par la chute du seau, qui saignait abondamment. Ensuite, avant de réagir trop précipitamment, elle essaya de déchiffrer l'expression de la vampire : "j'ai l'impression qu'elle m'observe, elle n'a pas l'air fâchée, du moins elle ne le montre pas. Peut-être un peu méfiante à mon égard ? "

Malika sentit qu'elle devait réagir. Elle essaya de montrer qu'elle était sûr d'elle, mais en réalité elle avait un peu peur d'être dans la même pièce qu'un vampire qui saignait.

Malika : Tu t'es coupé assez profondément, il faut que j'arrête le saignement pour que tu ne perde pas trop de sang...

Elle s'avança vers Sanghiras :
Malika : Est-ce que tu accepte que je m'approche de toi pour te soigner ? Je ne le ferais qu'avec ton autorisation, mais tu en a vraiment besoin ! J'espère que tu ne m'en veux pas pour tout à l'heure...

Ma colocataire de chambre agit avec plus d’assurance que je n’en possède. Je croyais qu’elle détestait les vampires ? Avec ce sceau sur la tête, je me suis enfin retrouvée à sa portée.

Malika : Tu t'es coupé assez profondément, il faut que j'arrête le saignement pour que tu ne perde pas trop de sang...

Elle veut m’aider c’est une blague ? Pourquoi elle ferait ça ? Elle me déteste. Elle déteste les vampires. C’est un piège c’est ça. Elle s’avance vers moi. J’ai peur.

Malika : Est-ce que tu accepte que je m'approche de toi pour te soigner ? Je ne le ferais qu'avec ton autorisation, mais tu en a vraiment besoin ! J'espère que tu ne m'en veux pas pour tout à l'heure...

Je la regarde avec méfiance et recule d’un pas. De deux, puis m’immobilise et hoche la tête, observant chacun de ses mouvements avec attention malgré le sang qui me coule dans les yeux.

Sanghiras: Je croyais que tu détestais les vampires?

Sanghiras recule d'un pas. Puis d'un autre pas. Elle remue alors la tête de haut en bas. Malika sentit son regard inquisiteur sur elle, et commença à perdre le peu de confiance qu'elle avait. Est-ce qu'elle accepte ma proposition ? Ou alors elle m'en veut encore ? Elle se demande comment se venger ? Elle va m'attaquer... Alors que la panique l'envahissait lentement, l'autre jeune fille prit la parole :

Sanghiras: Je croyais que tu détestais les vampires?

La question prit Malika au dépourvu. Elle se calma en entendant que la voix de la vampire ne semblait pas agressive, plutôt méfiante...
Que répondre ? Moi aussi je croyais que je détestais les vampire avant d’être ici. Mais en fait, je haïssait surtout UN vampire : celui qui avait tué mes parents ! J'étais tellement en colère que je l'ai reportée sur TOUS les vampires. Mais maintenant que ma rage s'est apaisée, et que j'ai rencontrée Sanghiras, est-ce que j'ai changé d'avis ? Il y a bien au fond de moi une voix qui me dit de ne pas faire confiance à des buveurs de sang, mais moi je pense que je peux vraiment essayer de mieux les connaitre. Et je me ferait une opinion après !...

Malika était tellement plongée dans ses réflexions personnelles, qu'elle avait un peu oubliée son interlocutrice...

Elle ne s’attendait pas à ça. Elle ne s’attendait pas à ce que je ne tombe pas dans son piège, n’est ce pas ? Ou alors est ce un silence de gène ? En tout cas, qui ne dit mot, consent. Je prends donc ce silence comme un assentiment. J’aurais du le savoir, non ? C’est étrange, je n’ai cessé de penser que ce n’était qu’un piège. Et pourtant, une part de moi se retrouve étonnement blessé. Je crois qu’au fond, je n’ai pu m’empêcher de penser qu’elle avait réellement changé d’avis. C’est un peu triste, et la souffrance mène à la haine, mais je n’ai plus de haine à lui donner. Je comprends sa réaction, et ma colère est réservée à d’autres personnes. Je lui souris donc un peu tristement.

Sanghiras : Ce n’est pas grave. Je comprends….

Je fais demi-tour et commence à sortir. Est-ce que je risque quelque chose à lui tourner le dos ? De toute façon j’aurais le temps de réagir non ? je n’en suis pas si sure. Entre le sang qui me coule dans les yeux, et mon angoisse de ne pas voir cette personne qui me déteste, je manque de me cogner contre la porte, l’évite, trébuchant à moitié et me rétablit de justesse. Si je voulais une sortie classe, je crois que je suis servie !