Après une discourt interminable avec Sanghiras je m'apprêtais à prendre quelques affaires, mais quand j'ai apprit qu'un psychologue aller me voir je me dis que la seule solution était le mensonge. Je me disais qu'amener Scyla serait une très bonne idée, mais c'était ma première rencontre et même si rendre un psy fou me tente j'aimerais le faire toue seule ça à l'air plus marrant. De toute façon si on est dans cette école on est au moins allé voir le psy une fois, dans toutes les circonstances possible ! Enfin de toute façon c'est dans mon instinct de chassait et tuer les lycantropes, ce serait comme demandé à un castor de ne pas prendre du bois. J'espère que je suis tombé sur un psychologue facile. Après avoir enchaîné Scyla sous le lit je m'en vais voir ce fameux psy. J'arrive devant la porte et prends celle de Bleyne, quel drôle de nom ça fait plus pom pom girl survoltée que psy. Une salle d'attente, si ça tenait qu'à moi j'entrerais en vitesse dans la pièce. Mais comme je dois faire semblant d'être à peu près saine d'esprit je vais attendre calmement avec cette fichu horloge qui donne envit de la jetait contre un mur avec son "TIC TAC" ! Une minute n'était même pas passé que pour moi les secondes étaient des heures et les heures des jours et des jours, des mois, des mois des années et des années redeviennent des minutes. Le siège semblait m'étranglait et ses ressorts déformait mon dos me donnant l'impression d'être dans un désert allongeait sur un chameau. L'horloge me tourmentant assez j'avais envie seulement de lui arrachait les aiguilles, mais le psy pourrait venir a tout moment, comme paralysait par une toxine je reste là a compter les moutons. Je m'auto préparais a toute question, du moins j'essayais les idées mourraient dans ma tête et des autres hurlait, j'avais envie de hurler même si la séance n'avait même pas commençait. Mes ongles déchirait le siège et mes dents grinçaient, le stress remontait jusqu'à mes yeux et coulait sous forme de larmes. Je me ressaisis et changeât de siège, le premier était trop dur, le second trop sale, le troisième trop doux, le quatrième trop parfait et le cinquième... Pareil que le premier, je préfère le trop doux. Mais quand est ce qu'il va arriver bon sang, énervait j'ouvre la porte et entre directement dans la salle du psy et ne voit qu'un pantin en acier, comme ravit de voir un jouet, je prends son bras et m'apprête à jouer avec :

Oh, maintenant tout ce qu'il manque c'est un drone Jimyc Riquet

Bleyne préparait la séance qui allait suivre. Apparemment, sa patiente d'aujourd'hui n'était pas des plus faciles : Le Chaperon Rouge, personnage légendaire pour les enfants humains, tueur de loups et sauveur de grands mères. Sa sauvagerie Lycanthrophobe avait déjà fait des dizaines de morts, et elle avait failli en tuer un autre. La quasi-victime s’appelait... Nathaniel River. Pour l'instant aucun intérêt, peut être qu'il le convoquerait plus tard.
Elle était là, dans la salle d'attente, sans savoir que le robot l'observait. Il y avait installé une caméra quasiment invisible, qu'il avait relié par ondes zeta à son système visuel. Le comportement de la sorcière était assez étrange, elle semblait comme... Nerveuse. Elle passait de siège en siège, pour tous les essayer. En fait, elle devait surtout être très impatiente. Soudain, elle se leva et entra. Encore une qui n'avait jamais vu de robot apparemment, elle s'amusait avec le bras de Bleyne ! Non mais ça va pas bien ? Il garda son calme :

Bleyne : Pourriez-vous me lâcher s'il vous plait, je ne suis pas un jouet.

Garder son sang... Enfin plutôt son huile froide. Après tout, il était là pour aider tout le monde, sans exception.

Je tombe par terre les yeux rivés sur le Pinnochio d'acier, a quatre pattes sur le dos je rampe lentement vers le fauteuil tel un escargot écrasait sur la route je ronge le sol à la recherche d'un fauteuil. J'en vois un qui n'a pas l'air inconfortable. Je m'imagine faisant une énorme bourde, voulant sautant sur le fauteuil je m'écrase sur le bureau et tombe par terre couverte par ses objets très électronique, je me vois tournait dans toutes les sens en m'éclatant sur le sol. Mais passons à la réalitée, je me relève difficilement et manque de retombait, tel un ivrogne je me dandine par terre encore surprise par le psychologue. Je m'assois rapidement sur le fauteuil, même trop rapidement puisque je retombe par terre et fait tremblait une étagère à côté. Je me remais cette fois bien sûr le fauteuil et fixe le robot, pendant environ cinq minutes jusqu'à ce que je retombe sur le sol. Cette fois pour ne pas retombait je prends une chaise qui à l'air vielle, mais solide, le temps que je la traine jusqu'ici on pouvait entendre les grincements de la chaise, comme des ongles de chat sur un tableau noir. Je m'assois et la chaise fait un dernier crissement. Un peu moins surprise je lui dis :

Bonjour... Valérie... Browner... Magical... Class.......... Enchantée...

Ça, c'est un cri qui vient du fond du cœur. Un vrai cri de surprise, comme Bleyne en avait rarement entendu. Et la suite était du même acabit : chutes, changement de siège et titubements dignes des plus grands films de Charlie Chaplin (un acteur humain que Bleyne appréciait pour son humour muet). Une scène très drôle, une sorte de rayon de soleil dans ce bureau un peu trop sombre. Le robot rit franchement, c'était même la première fois de sa vie qu'il ne put contenir un rire. Finalement, peut-être apprécierait-il sa nouvelle patiente.

Bonjour... Valérie... Browner... Magical... Class.......... Enchantée...

Et en plus elle était polie. Bien, la séance allait pouvoir débuter... Mais avant cela...

Bonjour mademoiselle Browner, mon nom est Bleyne. Excusez moi si je vous ai fait peur, ce n'était pas mon intention. Tout va bien, vous désirez à boire pour vous remettre de vos émotions ?

C'est moi ou il rit ? Est-ce qu'on a le droit de lancer un livre sur la tête d'un psychologue ici ? Euh change d'idée ne t'enfonce pas encore plus que tu l'es déjà. Pour un robot c'est bizarre qu'il rigole, ça veut dire que je me suis humilié au point de faire rire un robot ? Heureusement que Scyla n'est pas là, il ne m'a pas fait peur, il m'a brusquement surpris c'est tout. Pour un robot il est vraiment gentil et mère-grand qui dit que ce ne sont qu'une bande de rouillé sans âme.

Euh, non merci, mais merci. On peut commençait dès maintenant, mais j'aimerais bien un verre d'eau chaude pour me remettre de mes émotions ; je vous en prie.

Même moi je n'ai pas du tout compris ce que je viens de dire ! Je devrais sérieusement ouvrir un cours de n'importequologie. Je regarde Mr Bleyne, on n'aimerait bien croiser quelqu'un comme lui dans la rue. Un regard glaçant bleu comme une mouche écrasait, une peau froide et grise comme le cadavre d'un éléphant, mais sinon tout le reste à l'air normal, sauf pour le :

Sans vouloir vous castrait, vous ne portait jamais de vêtements , monsieur Bleyne ?

Euh, non merci, mais merci. On peut commençait dès maintenant, mais j'aimerais bien un verre d'eau chaude pour me remettre de mes émotions ; je vous en prie.

Non merci mais... Quoi ? Les capacités d'analyse de Bleyne étaient mises à rude épreuve... Que voulait-elle ? Ah oui... de l'eau chaude. Étrange, mais le robot décida de ne pas trop se poser de question. Il ouvrit son compartiment avant et, de la même façon qu'il faisait du café à Shigeru, il en sortit de l'eau bouil... Une minute. Du café à Shigeru ? Une bribe de souvenir ressurgissait sans crier gare... Bleyne faisait du café pour son ami ange... Il paraissait même que c'était le meilleur café que ce grand amateur avait eu l'occasion de gouter. Un souvenir joyeux, le robot ne put donc pas s’empêcher d'esquisser un sourire.
Il tendit le verre d'eau chaude au Chaperon Ronge :

Voulez-vous du thé dans votre eau chaude ?

Quelle était son autre question ? Ah oui...

Sans vouloir vous castrait, vous ne portait jamais de vêtements , monsieur Bleyne ?

Question... Inattendue. Il n'avait jamais pensé à cela. Il était un robot, il n'avait donc pas... D'attributs à cacher.

Non je n'en porte jamais. Tout simplement car je n'en ai pas besoin, je ne ressens pas la chaleur ou le froid, je n'ai rien à "cacher" et aussi car cela entraverait mes mouvements.

Je me sens comment dire, la solitude. Je me demande très, mais très souvent pourquoi je parle comme ça, il est gentil de m'avoir répondu. Pour un robot il se comporte vraiment comme un humain, peut-être que je pourrais détourner la conversation sur son sujet, j'aimerais bien devenir le chef à la place du chef. Un sourire s'affichant sur mes lèvres j'observais le Pinnochio d'acier lui aussi faire de même. Je répondis calmement au robot en lui prenant doucement le verre de ses mains :

Non merci, dite-moi Mr Bleyne. Je n'ai pu m'empêchait de remarquer une lueur très étrange dans vos yeux et aussi que votre comportement semble très humain, même angélique. Ma bouche tarde a proposer l'idée que vous être peut-être plus qu'un très sage robot . Auriez-vous la bonté d'éclairait ma lanterne ?

Je frétille comme un poisson qu'on est sur le point d'égorger, ma tête se remplit d'idée farfelue pour arrivait a trouver les sujets me permettant de lui tirer la langue. Je n'ai pas du tout envie qu'il donne sa langue au chien, il va falloir que j'en trouve un autre au cas où cela ne marcherait pas. Il faut que j'en trouve, même une très vielle ou cliché, une minute. Vieux, cliché, comment il s'appelle déjà cet personne au look très burlesque... Ce n'est pas vraiment ce qui importe pour l'instant, j'espère que je viens d'allumait la mèche d'une bombe remplit de curiosité !

Non merci, dite-moi Mr Bleyne. Je n'ai pu m'empêchait de remarquer une lueur très étrange dans vos yeux et aussi que votre comportement semble très humain, même angélique. Ma bouche tarde a proposer l'idée que vous être peut-être plus qu'un très sage robot . Auriez-vous la bonté d'éclairer ma lanterne ?

Est-ce qu'elle tentait de noyer le poisson ? Bleyne se demandait pourquoi elle voulait détourner la conversation sur lui. Peut-être n'aimait-elle pas parler d'elle ? Ou alors elle était simplement aussi curieuse que lui.

Très bien, je vais vous faire une présentation complète. Je suis Bleyne, numéro de série HK23-42. Je viens d'une autre planète, dans une galaxie que vous ne devez pas connaitre. J'ai été créé pour devenir un droïde assassin, mais mes créateurs n'avaient pas prévus qu'une intelligence artificielle aussi développée que celle d'un être vivant naitrait en moi. Ils m’installèrent divers gadgets, pour me rendre plus "vivant" et firent des expériences sur moi. Je me suis enfui, et aujourd'hui mon objectif est de connaitre tout ce qu'il est possible de connaitre sur les êtres vivants. C'est pourquoi je suis psychologue ici, car vous côtoyer et vous analyser me permet de mieux vous comprendre.

Voilà, ainsi elle savait qui il était vraiment et une relation de confiance pouvait s'installer.

Et vous, quelle est votre histoire ?

Waouh, je fus bouche-bée de ce que je venais d'entendre mes yeux fixaient le robot comme une sourie observe un chat. Tout d'un coup je n'ai plus l'air d'être la plus instable ici, tout ce qu'il a connu est inhumain, quoiqu'en même temps ses créateurs sont des extraterrestre alors niveau pitié... Quand même on ne peut jamais vraiment dire si quelqu'un est humain ou pas, j'espère qu'il ne va pas me mettre dans une roue a hamster géante, si je lui mens. Je crois qu'en fait que ça ne me surprend pas plus que ça, je m'attendais a tout et a rien dans cette école, bon bah je crois que c'est tout. Oh et voilà la question que je redoutais tant, je suppose qu'il sentira immédiatement quand je mens ou pas, je pourrais toujours sauter par la fenêtre s'il veut la vraie vérité. Alors, je sors de mes songes et annonce avec une voix grosse, mais pas trop :

Je suis contente que vous m'ayez répondu et je vais à mon tour vous dire mon histoire. J'aurais préféré attendre que quelqu'un fasse un film dessus, mais puisque vous semblez ne pas vouloir attendre. Alors, je vais vous conter à ma manière, les personnages : Moi encore petite seule avec ma mère, les loups, mère-grand, mon village et Scyla.

Je supposes que le mieux est de commencer par la fin, euh oui cela a l'air plutôt bien, je crois.

Alors, un jour, je ne me souviens plus je crois que ça doit être pareil pour vous, non ? Un jour, le village fut mis a feu et à sang, euh... donc oui. Le village ravager moi, ma mère et les survivants allèrent chez mère-grand. Elle vivait en ermite au fin fond des bois, mais bien sûr elle ne refusait pas que je lui rend visite en traversant les bois pour lui apportait une tarte aux pommes, des morues et sa choucroute aux tripes de loups. C'est à comprendre qu'elle habite seule, son sale caractère et son obsession sur le ménage lui on valut de ne pas avoir qu'un amant, d'ailleurs je n'ai toujours pas revu le dernier depuis qu'elle le menaçait avec une hache... Donc chez ma mère-grand cela ne fut pas étonnant que ceux qui n'étaient pas de notre famille, ont fuit six pieds sous terre, revennons un peu en arrière si vous le voulez bien. Mère-grand portait le même nom que moi à peu près, Valeste-Henrietta Brown, alors préférant Valérie elle sauva un jour un rouge-gorge d'un incendie provenant de la cabane d'un chasseur, apparemment. C'est ainsi qu'elle me donnât Scyla en oiseau de compagnie, leurs relations étaient très défavorables... Il n'avait pas très bon gout à ses dires, un ragot voudrait qu'elle soit cannibale "la vieille peau cannibalesque" ; faux bien sûr, elle a goûté et elle m'a assuré que les humains ont un gout d'oeil de corbeau grillé. Ce que je ne m'atendais pas c'est d'apprendre que les femmes de notre famille maitrise le feu et chasse les loups-garoux depuis toujours, cela expliquerait l'oeil de verre de mère-grand, mais en fait c'est juste un accident de chasse au papillon. Alors, j'espère que vous comprendrez, je ne chasse pas que pour la vengeance cette tradition est l'honneur de ma famille et surtout mon assurance contre la poêle à frire de mère-grand, si je ne tue pas de lycan que va t'il advenir de ma famille et ma mère a tellement souffert... Si seulement elle ne l'avait jamais vue et touchait, elle le coupa jusqu'à ce que ses mensonges en saigne... Il la bien méritait, il ne lui a jamais dit, il la trompait avec ses secrets, il mourrait d'envie de nous faire du mal, il a réussi à jamais...

Quel roman ! Tandis qu'elle déballait une à une les parties de sa vie, d'une façon désordonnée et presque incompréhensible, Bleyne analysait la jeune fille. Elle avait vécu des évènements horribles, remplis de morts et de massacres, cela se ressentait dans son regard, illuminé mais étrangement vide. Que faire avec elle ? Il devait la convaincre de ne plus attaquer les lycans de l'école, alors que ce sont ceux de leur race qui ont tué des membres de sa famille, ses amis...

Bleyne : Je vois. Votre envie de meurtre n'est pas tout à fait gratuite dans ce cas. Je comprend parfaitement que pour vous, tuer un loup garou est normal. Seulement, songez aussi que ceux qui viennent ici sont dans des situations telles que la votre, délaissés, malmenés ou abandonnés.
Il ne sont pas là pour faire du mal à qui que ce soit, seulement pour vivre en paix et apprendre dans cette école. Voyez-vous où je veux en venir ?


Ce discours n'était peut-être pas le meilleur moyen de lui faire changer d'avis, mais au moins amorçait-il une discussion sur elle.