J'entre dans un endroit ensoleillé. Où suis-je ? Pourquoi Le Suprême ne m'a t-il pas donné plus d'informations ? Je suis un peu perdu. Je commence à tourner en rond, cherchant une sortie. A force, j'ai le tournie. Je me transforme en loup (et non pas en loup garou, on est pas la pleine lune) et m'allonge en boule sur l'herbe verte qui dégage de nombreux parfums suaves.

Quelqu'un va forcément arriver. C'est obligé. Enfin je l'espère. Je ferme les yeux et soupire. Mon museau détecte beaucoup de nouvelles odeurs, ce que j'adore ! Flairer, toujours flairer. La multitude d'odeurs me donne envie de creuser un trou puis d'aboyer à la mort. Mais je me retiens.

Tiens, encore une nouvelle odeur. L'odeur de quelqu'un qui se rapproche. Tant qu'elle ne sera pas plus près je ne pourrai pas l'identifier. Je garde les yeux fermés, c'est plus drôle de deviner ce qui approche que de le voir. Ca se rapproche toujours plus. Ca y est, ça arrive là où je suis. Je reconnais cette odeur !

Tsuki entre dans le Pavillon Sud. Les rayons du soleil parcourent sa peau pâle. La chaleur, elle l'a toujours supporté. Ceux qui disent que les vampires se réduisent en tas de cendres sous le soleil sont des gens stupides. Beaucoup de ces croyances populaires sont fausses. Seulement quand on dit vampire c'est à ça que les gens pensent.

Tsuki se stoppe. Une odeur étrangère lui parvient. Elle a vite fait de localiser qui est la source de cette odeur. C'est un loup. Ou plutôt quelqu'un transformé en loup. Tsuki ne change pas à son habitude.

Tsuki : Salut ! Moi c'est Tsuki ! Bienvenue à toi ! Comment tu t'appelles ?

Le loup regarde Tsuki quelques instants. Le sourire naïf de la jeune fille la rajeunie.

Je regarde quelques instants cette jeune fille aux cheveux bonbon avant de comprendre ce qu'elle est. Une odeur de diclonius cache légèrement cette odeur puante qu'ont tous les vampires, et qui me brûle le museau. Je me re-transforme.

- Tu pues.

Cette phrase semble la choquer. J'ai dis ça froidement, comme à mon habitude. Faut dire que j'ai aucun tact, mais je cherche pas à en avoir avec ce genre de "choses". Là, s'en est trop ! Pourquoi Le Suprême ne m'a t-il pas dit que ces horribles créatures avaient le droit de venir étudier ici ? Je me sens dépassé par les évènements. Que dois-je faire ? L'égorger ? L'étriper ? La décapiter ? Ou alors la laisser vivre, sous peine de représailles ? Choix difficile.

D'un autre côté, elle n'est que moitié vampire. Puet-être puis-je l'épargner ?

Tsuki fait les gros yeux, bien entendue surprise.

Tsuki : Euh...merci, enfin je crois.

Elle sourit, visiblement gênée. Le garçon a un sourire de satisfaction a la voir ainsi. Tsuki se tortille une mèche de cheveux, très gênée. Elle ne sait plus où se mettre. Elle voudrait courir jusqu'au dortoir et se cacher sous sa couverture. Un silence pesant s'impose, ce qui dérange Tsuki. Elle cherche quelque chose à dire. Quelque chose d'intelligent.

Tsuki : Dis, tu m'as toujours pas dis comment tu t'appelais.

A cet instant précis, Tsuki se hait. Elle voulait dire quelque chose d'intelligent et voilà tout ce qu'elle peut dire.

Tsuki °BAKA BAKA BAKA. Tsuki t'es qu'une grosse baka !°

Tsuki voudrait s'enfuir mais ses pieds restent collés au sol, traitres perfides qu'ils sont.

Un sourire sadique se dessine sur mon visage. La demi vampire panique. Et j'aime ça. D'un ton calme et froid, je lui réponds :

- Mon nom est Seth. Seth Wolf. Et je déteste les vampires !

Cette nouvelle n'a pas l'air de la surprendre, mais la gène encore plus, à ma grande satisfaction. Par pur sadisme, je décided'en rajouter une couche.

- Et tu n'es pas obligée de me dire merci gamine, tu pues vraiment, et ça vient du fond du coeur.

Tsuki n'en revient pas. Comment ce garçon à peine plus âgé qu'elle ose la traiter de gamine ?! Et en plus de dire qu'elle pue !?

Tsuki : J'te permets pas ! Je suis beaucoup plus vieille que toi, et en plus je sens bon !

Tsuki devient toute rouge tellement elle est énervée. C'est la première fois qu'elle est dans cet état depuis son arrivée à Sekuen Seruki. Autant dire que c'est un exploit que Seth ait réussi à l'énerver à ce point.

Tsuki, furieuse, tourne les talons et s'apprête à quitter le Pavillon quand elle fait volte face.

Tsuki : Ah, et puis je voulais t'aider, ben tu peux te brosser !

Seth fixe Tsuki comme un abruti.

L'air devint lourd. Le silence devenait omniprésent, seul le bruit des arbres causé par le vent de plus en plus fort créant une ambiance macabre dans le pavillon Sud.
Les insectes se turent. Lorsque derrière les buissons jaillit Lilith qui planait jusqu'à Tsuki atterrissant à ses pieds en croassant. Lilith Sautillait à l'ombre de Tsuki.

L'ombrelle noire apparut. Sonya approchait à l'ombre sous sa protection de velours à la noirceur d'ébène. Sonya avançait vers Tsuki et déposa un baiser sur sa joue en guise de salutation. Elle leva ses yeux à l'homme qui se tenait en face d'elle.

Son sourire devint cruel. Ses sourcils se froncèrent. Elle semblait jubiler de quelque chose. Mais de quoi ?

Elle parla à Tsuki tout en dévisageant l'homme;
- Dites moi ma chérie, vous ne m'aviez pas dit avoir un nouvel animal de compagnie.

Scarlet se redressa. Lilith prit son envol et se posa sur l'épaule de Sonya qui entreprit de tourner autour de l'homme.
Elle posa un doigt gracile sur son épaule et fixa doucement les yeux du loup garou.

- Vous sentez fort. C'est triste d'avoir autant de poils. Ca doit tenir chaud non ?

Elle avançait doucement vers le saule pleureur qui se tenait à droite des deux personnages.

Sonya sorti de sa poche un petit flacon pourpre et versa quelque goutte de ce liquide sur ses mains :
- Comprenez, l'odeur est telle que... Vous savez, je vous jetterai bien dans la rivière, mais le risque que votre odeur de chien mouillé en devienne intolérable, je pense que ça ira.

Elle observa doucement Lilith avec amour. Murmura quelque chose de totalement inaudible et soudainement, Lilith vola et passa juste au dessus de Seth le gratifiant d'une fiente sur la poitrine avant de disparaitre par la fenêtre laissée ouverte de la chambre de Sonya Scarlet.

J'arrive dans le Pavillon Sud. Le soleil caresse ma peau d'elfe qui brille. Je me glise ent le arbres et approche furtivement de l'endroit d'où provient la voix de Sonya. Elle m'a bien sûr sentie et a un sourire sadique. Je regarde la scène, adossé à un arbre, caché par les feuillages. Sonya se vange sur un garçon totalement inconnu qui n'a pas l'air d'apprécier les remarques acides de Sonya.

C'est surement le nouveau. Seth Wolf. Les critiques de Sonya me font sourire de plaisir. Au final je suis aussi sadique qu'elle, même si je le montre moins. Ca devient tellement drôle que je me mets à rire. Mon rire cristallin et chaud résonne dans tout le Pavillon Sud. Le garçon se tourne vers moi, même si il ne me voit pas, il me cherche, et je vois la rage bouillir dans ses yeux. Si je comprends bien ce que dit Sonya, il s'est moqué de Tsuki.

Sonya et moi avons le même but : protéger Tsuki. Je sors de ma cachette. Mes yeux virent au rouge et mes vecteurs jettent Seth au loin. D'une voix froide qui n'appartient qu'à mon double diclonius, je déclare :

- Voilà. Tu sais ce qui t'attends si tu critiques une nouvelle fois Tsuki. Tu es prévenu.

Mes yeux redeviennent normaux. Je souris à Tsuki et m'approche d'elle.

- Si tu as d'autres problèmes, n'hésites pas à me le dire ma jolie Tsuki.

Je dépose un baiser sur sa joue puis quitte le pavillon.

Chad est là. Il remet, comme l'a fait Sonya avant, Seth à sa place. Puis il s'approche de Tsuki et dépose un baiser brulant sur sa joue. La jeune fille rougit tandis qu'il s'éloigne, un sourire de satisfaction aux lèvres.
Tsuki regarde Sonya. Elle aussi l'a défendu.

Tsuki : Tout le monde m'aime.

Tsuki a un sourire de satisfaction à cette pensée. Mais pas que pour ça. Il y a aussi la correction de Seth, personnage grossier et méchant.

Tsuki : Sonya, laissons le réfléchir à ses actes.

Sonya Non, j'vais aller parler un peu à notre nouvel ami.

Scarlet s'approcha de la victime de Chad qui s'était très rapidement relevée de la chute causée par l'Elfe.

Lilith sorti de nul part volait en cercle autour de Scarlet qui observait l'homme couvert de poussière.

L'oeil fauve, Scarlet jubilait.
Elle s'adresse à l'homme :

N'hésite pas à venir dans mes cours sanguins. Je te parlerai d'une guerre... Celle des Vampires et des Loups. Et comment les Vampires ont ... Décimés un grand groupe de loup un certain soir. Je le sais, j'y étais. Un jour tu viendras à moi, tel l'enfant implorant auréolé de honte, le pardon implorant. Et je connais ton odeur.

Si tu veux me trouver observe les allés et venues de mon corbeau au ciel.

Les talons hauts de Sonya crissèrent sur le sol parsemé de gravier. Et elle s'en alla.

Ces deux crétins ont osé m'humilier. Je dois me vanger. La rage du loup rugit en moi. Je me transforme en loup et fonce sur cette grande silhouette qui appartient à cette vampire pure. Je me jette sur elle, mai d'un coup de bras elle m'envoit valdinguer au loin. Je gémis puis me tente une nouvelle attaque. Je parviens à la mordre très rapidement la main, mais deux secondes après je me retrouve à mon emplacement initial. Je grogne pour montrer mon mécontentement, et j'imagine que la sangsue a un perfide sourire sadique. Les deux trous qu'ont fait mes crocs dans sa peau dure et froide comme le marbre disparaissent.

La régénération des vampires m'a toujours agaçé. Nous, les loups garoux, avons beaucoup plus de mal à cicatriser. C'est en cela que nous sommes de fières créatures et d'excellents combattants.

Je reprends ma forme humaine.

- Stupides sangsues, je vous hais et aurais votre peau !

Puis je me retransforme en loup et me dirige vers la forêt en courant et bondissant.

L'air mélancolique de Sonya observait la course folle du loup, bondissant entre les arbres noueux se diriger doucement vers la forêt. Au cœur de la forêt, là où les rayons du soleil de pénètrent pas les branches des arbres difformes et démesurés.

Sonya observait les gouttes se sang rentrer dans sa plaie qui se fermait en l'espace de quelques secondes, L'homme, ou la bête s'était arrêté et beugla :

- Stupides sangsues, je vous hais et aurais votre peau !

Il s'aventura loin dans l'ombre de l'épais manteau de verdure. Lilith croassait en sautillant, visiblement excité par l'attaque inattendue du loup.
Sonya restait fixer la forêt, écoutant d'une oreille attentive les moindres bruits que la bête pouvait faire.

Le bruit régulier des talons, synonyme de la marche lente de Sonya prenait vie, et se dirigeait droit vers la forêt. Sonya connaissait un coin où il se rendrait surement. Un petit val de pénombre ou trône un immense rocher au dessus d'une petite rivière qui donne vue sur la façade Nord du château.

Le loup allait sûrement s'y rendre. Les odeurs de plantes si fortes en cette saison, allait cacher le parfum léger de Scarlet. Quoi de plus tranquille comme endroit pour discuter calmement avec une bête féroce ou... Si la situation devenait explosive face aux remarques acerbes de Sonya. Quoi de plus bel endroit pour planter une lame d'argent dans la gorge d'un loup. Comme elle le faisait autrefois. Une nuit de pleine lune contre un groupe de Loups.

Les souvenirs se réveillent. Sentir la chair des loups soumis se déchirer vivement sous une lame d'argent brodée qu'elle avait récupéré des siècles plus tôt sur un cadavre d'elfe qui avait osé l'insulter.

Elle allait se rendre au Val perdu, et attendre Seth.

Je ne viens pas ici par pur plaisir, mais parce que je veux rencontrer ce nouveau dont tout le monde parle. Je veux me faire un ami, avec qui je pourrait partager des bons moments qui sait ? Mais apparemment il s'est passé quelque chose ici, sa se sent déjà :

Claire : Hé bonjour tout le monde, vous allez bien ?

Tout le monde se tourne vers moi, ça devient pesant tout d'un coup.

Kaoru arriva, quelque peu perdu. Il venait à peine d'arriver qu'on ne lui indiquait pas où trouver sa chambre. Où était-il cette fois-ci ? Il aperçut des adolescents et décida de leur demander.

"Bonjour, je suis nouveau et...je me suis égaré. Un peu d'aide ne serait pas de refus. Pourriez vous me dire où sont les dortoirs ?"

Le groupe se tourna vers lui, visiblement surpris. Personne ne daignait répondre à cette question. Pourtant ils ne devaient pas tous être nouveaux, donc forcément l'un d'eux savait où se trouvait les dortoirs. Pourquoi ne disaient-ils donc rien ?

Je vois cet elfe, perdu, sans repères, je ne vais pas le laisser là ! Je le prens donc par le bras pour l'emmener au dortoir

Claire : Viens, je vais te montrer ta chambre ce n'est pas très loin, en fait, moi c'est Claire ! Et toi comment t'apelles-tu ?