...Bonjour? [PV Chaat]

Invité

J'entrais dans ce qui paraissait être le hall de l'établissement. L'aube se levait derrière la porte que je venais de fermer d'une main incertaine. C'était la première fois que je reprenais forme humaine depuis si longtemps à mes yeux... J'étais vêtue de simple pantalon noir et d'un grand chandail vert, mes pieds nus marchant silencieusement sur le plancher froid. Je ne me sentais pas menacée mais pas plus en sécurité, car la forêt ne m'entourais pas. Je me retournais en sursautant à chaque bruit, ne sachant pas quoi faire. J’exécutais alors la première idée qui me vient à l'esprit:

-...Bonjour?

C'était une voix inconnue. En fait, la mienne, mais je ne l'avais pas entendue depuis 7 ans. Perdue dans mes pensées, j'entendis à peine l'autre être vivant dans la pièce, mais assez pour que je me retourne instinctivement.

Adminounet

... Bonjour ?

Il ne comprenait plus. Que se passait-il donc dans cet établissement ?! Des gens étranges venaient de l’aborder lui demandant le chemin des salles de cours. L’humain avait secoué les mains et c’était transformé en chat avant de partir en galopant. Tout le monde voulait son aide aujourd’hui ou quoi ? Il soupira. De nouveau en homme, il marchait simplement dans les longs et vastes couloirs de Sekuen. Une balade dehors lui ferait le plus grand bien. Si bien, que cette idée en tête, il se dirigea vers le hall. Non, pas sans se perdre, il arriva finalement à destination. Un hall magnifique, qui l’avait laissé sans voix la première fois. Une voix qu’il n’utilisait pas beaucoup en ce moment. Il avait préféré s’enfermer dans la chatterie en compagnie de Charlie qui le pensait chat. L’infirmerie lui paressait si loin. La distance pour revenir à son bureau était trop grande, si bien, qu’il s’installa dans un fauteuil noir du hall, penchant sa tête en arrière et faisant à moitié l’étoile. Sa balade venait d’être repoussée. Repoussée, oui, mais plus pour longtemps. Il en avait assez. Assez d’être enfermé. Assez de poser son cul sur une chaise et attendre que quelqu’un le regarde, lui parle pour autre chose que de l’aide. Il inspira fortement. Il ouvrit avec empressement les yeux et regarda autour de lui. Une forte odeur animale régnait dans la pièce. Mais pas la sienne. Un autre animal dans Sekuen ? Un animal fort. Plus fort qu’un chat du moins. Il ne connaissait pas cette odeur. Il se leva. Tant qu’il était humain il ne risquait rien. Mais s’il avait senti l’animal, l’animal l’avait senti. Il eut un frisson.

Une voix. Fluide mais hésitante. Une salutation vers… Qui ? Une question. La salutation transformée en question. Il fit un pas, posant lentement le pied espérant ne pas faire de bruit. Puis un deuxième. Et une grande foulé. Tout en finesse, il se mit dans un angle pour observer le nouveau venu. Enfin, dans ce cas, la nouvelle venue. Elle semblait aussi hésitante que sa voix. Ses mouvements étaient saccadé ou immobile. Il avança encore, se mettant dans la lumière. Il avait les mains dans les poches de son jean noir. Il la regardait, incrédule, se demandant ce qu’elle pouvait bien faire ici. Etait-elle une nouvelle élève ? Ou une nouvelle surveillante ? Il ne savait pas, mais risquait fort de le savoir.

_ Bonjour ? Puis-je t’aider ?

Encore à donner de l’aide, finalement, notre infirmier ne pouvait s’en empêcher.

Invité

-Bonjour? Puis-je t'aider?

Je sursautais. Quelqu'un, un jeune homme par son apparence, était déjà dans la pièce. Et je ne le sentis vraiment qu'après l'avoir vu. Je détestais ça! Mes sens étaient moins aiguisées sous forme humaine qu'animale, bien qu'un peu plus que la moyenne. Je sentis un doux parfum félin sans en déceler le source, et décidais qu'elle devait provenir de la seule autre personne présente dans la pièce, ou l'espérais, du moins. Je ne savais pas comment réagir! Je reculais d'un pas incertain, ignorant toujours totalement quoi faire. Je décidais qu'il devait être temps que j'arrête de fuir s'il ne m'avait pas attaqué à vu. Mais, demander de l'aide? Je n'y avais pas pensé.

-Je...

C'était bien parti! Q'était-ce l'idée de quitter la forêt, mon foyer? Peut-être qu'il y avait des créatures, ici, mais pourquoi serais-je acceptée? Je pouvais fuir, attaquer, bluffer, ou simplement, dire la vérité. Je baissais les yeux et regardais mes orteils, comme si la terre séchée était intéressante. Signe parfait de soumission, je ne le savais que trop bien, mais c'était plus fort que moi. Je répondis finalement à la question.

-Peut-être bien... Je suis perdue..

J'avais dis la vérité. Ça ne me dérangeait pas d'être perdue, mais d'une certaine manière j'ignorais où je me trouvais. Et c'est lui qui m'avait proposé de l'aide.

Adminounet

... Bonjour ?

Une faible voix, une demande ou plutôt une requête. Elle était perdue. En même temps, cela ne l’étonnait guère quand on regardait de près la surface totale de cette école. Une grande et imposante école qui nous laissait bouche bée la première fois et même encore en y étant habitué. Qui ne pourrait pas se perdre dans un endroit pareil ? Jamais visité ? Chaat baissa les yeux, regardant ses pieds puis ceux de la jeune femme. Des pieds pleins de terre et ayant l’avoir d’avoir beaucoup été utilisé sans protection. Dommage pour une si jolie dame. Le sorcier prit son inspiration qu’il avait oublié de reprendre et finit par dire :

_ Et bien, que cherche tu exactement ? Tu es une nouvelle élève ? Ou une enseignante ?

Le Bombay regardait la femme avec une grande interrogation. Il ne savait pas du tout ce qu’il devait faire dans les deux cas. Cela ne l’arrangeait pas du tout. Il voulait aider la demoiselle mais ignorait complètement la procédure s’il s’agissait d’une nouvelle élève. Encore ! Ce serait plus simple pour lui de savoir qu’elle était employée ! Il aurait pu essayer de chercher avec elle l’endroit de son service. Etant donné qu’il avait fait presque le tour entier de l’établissement, il pourrait toujours essayer de retrouver son chemin pour donner un coup de pouce, voire de main, à la demoiselle. Mais soudain, il se rendit compte d’une chose. Il ne s’était pas présenté. Il se tapa le front avec sa main droite et s’excusa.

_Oh ! J’aurais du commencer par l’essentiel, désolé. Je suis Chaat ! Heureux de te rencontrer ! Je suis l’infirmier de cet établissement.

Il se sentait vraiment stupide sur le coup. Surtout qu’il avait dit « l’infirmier » ! Alors qu’il n’était pas seul. Il avait envi de se pendre. Les boulettes ne faisaient que de s’enchainer. Il se désespérait lui-même.
Il leva les yeux pour les plonger dans ceux de la dame. Deux grandes orbites dorés qui lui fit ouvrir la bouche. On aurait presque dit les siens. Mais en plus foncé. Il s’attarda alors sur le choix vestimentaire de son interlocutrice. Des vêtements sombres et un peu ample. Du moins, il croyait. Il se trouvait alors bien habillé par rapport à elle et se sentit un peu gêné. Sa chemise blanche légèrement ouverte et son jean noir lui donnait une allure professionnel et il voulu presque les caché pour ne pas paraitre trop « bourge » aux côtés de la jeune femme. Il se fit tout petit en attendant une simple réponse d’elle.

Invité

_ Et bien, que cherche tu exactement ? Tu es une nouvelle élève ? Ou une enseignante ?

Oh, alors c'est dans une école que je me trouvais? L'établissement n'avait aucunement l'air d'une école. Enfin, ce n'était pas comme si je connaissais ça, puisque je n'avais aucune étude. Mais j'étais ici presque par hasard, alors je ne fut pas sûre de quoi répondre. Qu'est-ce qu'il arriverait si j'avouait n'être si une élève, ni une membre du personnel? Mon interlocuteur enchaîna peu après sa question, en se tapant le front.

_Oh ! J’aurais du commencer par l’essentiel, désolé. Je suis Chaat ! Heureux de te rencontrer ! Je suis l’infirmier de cet établissement.

Chaat? Je trouvais que c'était un nom... Et bien, de chat. J'eu un sourire en coin à cette idée, la trouvant stupide au premier abord. Mais en creusant plus dans cette idée, cet endroit n'est pas peuplés d'humains, mais d'êtres surnaturel. Je me demandais ce que cet homme pouvait être. Je ne connaissais pas les races, mais je sentais une faible odeur féline. Polymorphe? Homme-chat? Ou simplement amateur de chat? Enfin, cela n'était pas important pour l'instant. Il s'était présenté. Cela devait être une coutume ou quelque chose du genre, car personne ne s'était présenté poliment à moi autrefois. Mais moi, comme devais-je me présenté? Le numéro de projet que j'étais en laboratoire? Certainement pas. Le seul vrai nom qu'on m'ai donné me vint à l'esprit. Je regardais cet homme dont je savais maintenant le prénom et le métier dans les yeux.

-On me nomme Topaze.

C'était comme ça que la seule personne gentille m'appelait. Je n'avais pas entendu sa voix depuis longtemps. C'était du passé, je secouais donc la tête comme si ça allait aider à oublier. Je trouvais amusant que Chaat se fit petit. Il avait essayé d'engager la conversation, et je ne l'avait pas tant aider. Typiquement moi. Mais je cherchais un refuge, et je n'allais pas me sauver si on m'en proposait un. Je commençais lentement à manquer d'équilibre, alors je m'assis dans un escalier non loin dans la pièce, sans quitter mon interlocuteur des yeux. Misère, comment les gens pouvaient tenir sur deux pattes? Je m'étais tant habituée à ma forme féline que j'avais oublié que l'équilibre n'était pas pareil entre quadrupèdes et bipèdes. Enfin bref, je finis par répondre à la première question, avec quelques hésitations. Je n'avais plus envie de courir, et de fuir.

-Je cherche... un refuge. Et si être une élève me permettrais de rester, j'en serais une.

C'était presque inconscient de déjà considéré cet endroit comme un refuge, mais je ne sentais aucune mauvaise intention chez la personne qui se trouvait dans la même pièce. Il semblait gentil et vouloir aider. Comment une personne comme lui aurait pu rester dans un endroit non-bienveillant? C'est pour cela qu'ici, ça pourrait être un refuge.

Adminounet

... Bonjour ?

Topaze. Un nom bien étrange pour une personne qui l’était également. Sa surprise à la question de Chaat laissait à supposer qu’elle ne savait pas la réponse. D’ailleurs, en repensant à sa réponse, le Bombay se rendit compte qu’elle n’était, elle-même pas sur de son nom. Le pronom « On » montrait une certaine incertitude de la part de la jeune fille. Du moins, c’était comme cela que le percevait le sorcier. Il la vit ensuite tressaillir avant d’essayer de trouver un appui pour finalement s’asseoir sur l’escalier un peu plus loin. Elle ajouta une chose qui fit froncer les sourcils au minou. Un refuge ? Après tout, pour chaque être qui s’arrêtait ici, cet endroit semblait être un refuge, un oubli de l’ancienne vie, un nouveau départ. C’avait été le cas de Chaat et de surement beaucoup d’autres personnes présentes dans ces lieux. Une pensée partie de l’esprit du chat pour aller vers tous ces élèves, professeurs et autres qui passeraient peut-être un jour par leur petite infirmerie. Il regarda ensuite Topaze dans les yeux. Deux yeux dorés qui rencontrèrent deux jumeaux d’or.

_ Alors, je n’ai qu’à te souhaiter la bienvenue parmi nous Topaze. Il me semble qu’il faut juste remplir un papier ou je ne sais quoi. Tu sais, je ne suis pas très bon pour ce genre de chose. Je préfère encore soigner ou dix fois plus chasser.

Il savait que cette jeune femme n’était pas comme les autres. Une femme qui sentait l’animal ne pouvait certainement pas faire de la porterie ou ni même être une sirène. Elle devait surement être comme lui. Un animal seul. Il espérait qu’il ne ce trompait pas. Après tout, avoir une présence animale auprès de lui pendant ses folles chasses aux oiseaux ne serait pas de refus. Que se passait-il donc dans la tête du Bombay ? Dire tout et n’importe quoi comme cela. Il se secoua la tête comme Topaze légèrement auparavant. Il ne voulait pas paraitre impoli ou bien même mal aimable. Quelque chose en Topaze le titillait. Peut-être cette odeur persistante de forêt qui envahissait peu à peu de plus en plus la pièce. Ou alors ce comportement qui lui ressemblait tellement. Il aurait presque pu se reconnaitre dans les yeux de la femme tant ils lui ressemblaient. Il n’en revenait toujours pas d’avoir trouvé une personne aux similitudes tellement forte qu’il s’en sentait par cette occasion proche et connu de, quasiment, toujours. Ce qui, évidemment, n'était pas le cas. Ils venaient de se rencontrer et pourtant. L'odeur, ou la femme. Peut-être l'avait-il déjà croisé lors de l'un de ses nombreux voyages. Cette chose qui le titillait serait-ce alors ses souvenirs qui venaient lui dire qu'il l'avait déjà vu et qu'il la connaissait. Mais, cela était une chose très peu probable. Quand bien même se connaîtraient-ils, elle aurait déjà tilter et serait peut-être heureuse de retrouver un ami d'antan. Il se fit raison. Il ne pouvait PAS la connaitre. Il eu une soudaine envie de se faire petit et de devenir chat.

_ Voudrais-tu visiter ? Du moins, ce que j’ai vu d’ici ? Ça me ferait, par la même occasion, une visite de plus.

Il sourit. Il ne voulait pas montrer son moment d’égarement. Il connaitrait peut-être, par la suite, l’origine de cette odeur qui le troublait tant…

Invité

Nous nous regardions dans les yeux, lorsque Chaat dit:

_ Alors, je n’ai qu’à te souhaiter la bienvenue parmi nous Topaze. Il me semble qu’il faut juste remplir un papier ou je ne sais quoi. Tu sais, je ne suis pas très bon pour ce genre de chose. Je préfère encore soigner ou dix fois plus chasser.

Premièrement, remplir un papier? Cela faisait longtemps que j'avais tenu un crayon, de plus que dans mon souvenir mon écriture était... plutôt défectueuse, ressemblant plus à n'importe quoi que des mots et des phrases. Bref, si ce n'était que ça pour rester, je le ferais, peut importe la difficulté. Minute, avait-il vraiment parler de chasser? Non non non, il faudrait que je sois plus normale pour être dans un établissement scolaire. Chaat avait éveillé mon intérêt, alors que je devrais essayer d'enfouir le prédateur en moi. Mais lorsque je croisais à nouveau son regard, je su qu'il avait dû remarquer quelque chose. Quoi? Je l'ignorais. J'avais aussi éveillé son intérêt. Dernière fois que je fût un centre d'intérêt, assez récemment, j'étais devenue la proie, non plus le prédateur. Mais ce jeune homme n'était pas du monde de la science, le seul que j'ai connu. C'était rassurant. Il semblait gentil, une odeur féline le suivait et ses mouvements avaient littéralement cette grâce féline. Il sembla troublé un instant, puis se secoua la tête, mais il avait toujours l'air aussi curieux et il avait maintenant les cheveux dans tout les sens. J'étais toujours distraite à le dévisager, sans aucuns savoir vivre.

_ Voudrais-tu visiter ? Du moins, ce que j’ai vu d’ici ? Ça me ferait, par la même occasion, une visite de plus.

Si je réussissais à remplir ces papiers, je devrais bien me faire à l'endroit. Je me levais et faillis tomber, mais je me repris, décidée à apprendre à être sous cette forme.

-D'accord!

Je souris tout comme lui, mais j'ignorais totalement par où partir, déjà que je laissais de la terre où j'étais passée, sur le plancher tout propre avant mon passage. S'il sentait le félin, je compris quelque peu d'où venait sa curiosité apparente: l'odeur de la nature me suivait, mais aussi un peu celle de mon autre forme. Mais s'il la sentait, l'oduer de la bête, il devait avoir l'odorat assez développé, non?

Adminounet

... Bonjour ?

Ok, alors une visite de Sekuen une ! Il ne savait pas vraiment par où commencer. Si bien qu'il commença par quelque chose de simple, qu'il connaissait tous les deux.

_ Ok, alors, voilà le hall ! Mais je pense que tu t'en serais doutée !

Il rit, puis sourit. Son sourire dévoila ses canines. Il espérait faire comprendre à Topaze que même si elle était différente, elle serait acceptée ici et tous les élèves la comprendraient. Après tout, nous devions tous nous comprendre pour vivre une vie étudiante épanouissante et, on va dire, heureuse. La différence ne devait pas l'accabler. Elle ne devait pas l'empêcher de faire ce qu'elle voulait et surtout vivre comme quelqu'un de normal. Ici, ils étaient tous normaux. De la normalité certes étrange, mais tout de même. Il regarda ensuite derrière lui. Le couloir qu'il venait d'emprunter pour venir ici était sombre et semblait vouloir les happer dans sa noirceur. Il fit un signe du pouce vers le sombre corridor.

_ Tu veux qu'on continue par là ? Ce sont les couloirs de cours et tout ce qui est administratif. A l'étage ce sont les dortoirs il me semble. Je ne suis pas encore allé là-haut.

En effet, il était en route quand il avait rencontré Topaze. Une seule chose le troublait. Ce devait surement être cette question qui persistait depuis leur rencontre et à laquelle il n'avait pas de réponse. Il se frotta les mains comme pour se les laver. Il était un peu stressé. Aussi, c'était bien la première fois qu'il ferait visiter cet endroit à quelqu'un d'autre que lui. Oui, car en étant seul, il pouvait se perdre, en général, s'était d'ailleurs dans ces moments-là qu'il trouvait des endroits cachés ou amusant.

L'odeur de forêt avait remplit la pièce. On se serait presque cru, en fermant les yeux, à l'intérieur d'un arbre. Cette sensation était amusante. Il se sentait presque serein. Dans son élément. Les animaux devaient rester à la nature non ? Il ne trouvait pourtant, aucune assimilation à la forêt à la jeune femme. Après tout, il se dit que lui non plus n'avait la tête d'un chat que lors de sa transformation ou du prénom. Chaat réfléchit. Il ne trouva alors rien d'apparenter à un animal sur la demoiselle. Il chercha des crocs, mais n'en aperçu aucun. Il chercha une quelconque cicatrice montrant un combat acharné entre animales sur sa peau nue. Mais rien. Si bien que, n'en pouvant plus et ayant les neurones qui surchauffaient, se lança.

_ Excuse moi. Mais cette odeur me perturbe. Euhm... Tu as des pouvoirs spécifiques avec la forêt ?

Ça y est. Il venait enfin de poser sa question. Il ne savait pourtant rien de la réponse de Topaze. Ni même si elle lui répondrait...

Invité

[Hors-jeu: Je cherche encore mon style de RP xD Pi désolée pour le temps que je met à répondre, mon inspiration est morte.. T_T]

_ Ok, alors, voilà le hall ! Mais je pense que tu t'en serais doutée !

Topaze eût un sourire en coin une fois de plus. Elle releva un sourcil en voyant les petits crocs de l'homme. Qu'est-ce qu'il pouvait bien être? Quand plus tôt dans la semaine alors qu'elle ne faisait qu'observer les gens, comptant qu'il y avait plusieurs races, elle n'avait pas aperçu Chaat. Quand le garçon à la grâce féline fit un signe de la main vers un corridor, Topaze était perdue dans ses pensées, une fois de plus. Quelle vilaine habitude elle avait gagnée au cours de ces sept dernières années.

_ Tu veux qu'on continue par là ? Ce sont les couloirs de cours et tout ce qui est administratif. A l'étage ce sont les dortoirs il me semble. Je ne suis pas encore allé là-haut.

Topaze regarda le couloir d'un air totalement dénué d'expression. Elle ne voyait pas le fond, même de son regard perçant. Puis eût une grimace soudaine. La forêt lui semblait soudainement loin. Non non non non! Topaze était en train de perdre toute sa concentration sur le monde réel.

_ Excuse moi. Mais cette odeur me perturbe. Euhm... Tu as des pouvoirs spécifiques avec la forêt ?

Topaze regarda Chaat d'un air incrédule. Il lisait ses pensées? Mais bon, comme elle avait vu en observant l'établissement, cet endroit n'était pas fait pour les êtres normaux. Il n'était pas étonnant qu'il lui demande ses pouvoirs. Topaze n'était pas sûre de vouloir se révéler. La forêt? Elle était déjà près de flancher, et il lui parlait de ce qui l'attirait!

-Spécifiquement avec la forêt? ..Non. Enfin, je crois. Je viens de là, par-contre, c'est sûrement pour ça l'odeur..

Topaze regarda d'un air interrogateur Chaat. Pour qu'une odeur de forêt perturbe un être, il fallait qu'il y ait un lien, non? Ah, si la démarche féline de l'homme était un signe? Un chasseur? Il avait dit être infirmier. Mais comme les gens ici, il ne devait pas être humain. À moins qu'il sentait l'odeur des proies et de la chasse sur elle? Topaze rougit et baissa les yeux à cette idées. Elle était définitivement habituée à être un animal et à ne pas avoir à penser. Seulement suivre son instinct. Elle gronda et se prit la tête entre ses mains frêles. Être humaine, c'était loin d'être pour elle! Elle releva la tête et évita le regard de Chaat, totalement perdue comme d'habitude.

- Si j'ai bien compris, il est normal de discuter de magie et de choses étranges ici?

Adminounet

... Bonjour ?

Chaat comprenait à présent mieux. Elle venait de la forêt. Un peu comme lui. Même s'il n'y avait jamais vraiment vécu. Mais les animaux reviennent toujours à leur endroit de prédilection, les bois. Chaat vit Topaze sourire. Elle avait un beau visage malgré cette terre qui la recouvrait un peu. Topaze baissa les yeux comme gêner. Chaat eu un regard d'incompréhension. Quand elle posa son autre question et évita son regard, il comprit alors l'origine de sa gêne. Elle ne savait pas vraiment ce qu'était cette école ? Il prit une position plus confortable pour lui expliquer.

_ Et bien et bien... Oui, il est normal de parler de magie dans cette école, après tout, c'est une école pour les gens différents. Et tu dois probablement être différente pour être arrivé jusqu'ici. Je t'avouerais qu'il y a aussi quelques humains mais, ils sont une minorité. Cette école a été faite pour nous, pour les mutants va-t-on dire, pour ceux qui sont rejetés de la vie normale, par les humains. Ceux qui n'acceptent pas notre différence. Dans cette école, tous les élèves, professeurs et personnels sont différents. Il y a beaucoup de vampire et de mélangeur. Pour ma part, je me caserais dans la catégorie sorcier et polymorphe. Mais plus sorcier tout de même.

Chaat sourit, il avait plutôt bien résumé ce que le directeur lui avait dit en lui donnant le poste d'infirmier à son arrivée. Topaze semblait dans le vague pourtant, chacun des mots du sorcier avait été calculé pour que n'importe qui les comprenne. Il se sentait presque frais. La réponse de Topaze laisserait beaucoup de suspens dans cette conversation. Après tout, elle ne lui avait pas dit explicitement son espèce ou bien ce qu'elle était. Il ne savait rien. Il ne savait rien d'elle, rien de sa vie, tout comme elle ne savait rien. Et si elle n'avait pas envie d'en parler, le Bombay comprendrait parfaitement. Après tout, lui non plus ne divulguerait pas son passé à tout le monde. Chaat regarda le couloir. Il semblait long, très long. Il le connaissait pourtant, mais après avoir couru pour s'en échapper, il se rendit compte qu'il n'avait pas très envie d'y retourner. Malgré ça, si Topaze demandait de visiter ce coin, il ne dirait pas non. C'était bien lui qui lui avait proposé de visiter non ? Il prendrait alors son rôle au sérieux. Et ne faillirait pas à sa tâche.

_ Pour finir, je dirais que cette école est presque un refuge pour nous les « monstres ». Nous cherchons toujours la perfection du monde, un endroit où tous nous reposer. Et nous sommes tous dans le même bateau. Si nous sommes ici, c'est que dehors ça n'allait pas très bien. Tous les élèves de cet établissement ont un lourd passé qu'il traine derrière eux et qui les empêche parfois d'avancer. Le passé est une chose pourtant relative.

Chaat se stoppa. Il venait de se rendre compte qu’il donnait une idée intellectuelle de lui-même à la jeune femme. Ce qui n’était pas toujours le cas. Il ne voulait pas se la jouer. Il ne voulait pas donner une image philosophique et autre qui aurait été fausse. Son passé… A lui, il le tenait. Il avait fait de lui ce qu’il était. Pourtant. Il voulait changer.

Invité

_ Et bien et bien... Oui, il est normal de parler de magie dans cette école, après tout, c'est une école pour les gens différents. Et tu dois probablement être différente pour être arrivé jusqu'ici. Je t'avouerais qu'il y a aussi quelques humains mais, ils sont une minorité. Cette école a été faite pour nous, pour les mutants va-t-on dire, pour ceux qui sont rejetés de la vie normale, par les humains. Ceux qui n'acceptent pas notre différence. Dans cette école, tous les élèves, professeurs et personnels sont différents. Il y a beaucoup de vampire et de mélangeur. Pour ma part, je me caserais dans la catégorie sorcier et polymorphe. Mais plus sorcier tout de même.

Je regardais Chaat à nouveau. La magie? J'en avais vus et je l'avais trouvée magnifique, contrairement à des laboratoires et des installations humaines. Je savais qu'elle possédait bien des formes, visibles, éthérée, brûlante... La magie, j'en savais quelque peu sur cela. C'était le sujet d'étude principal où j'ai vécu, mais elle était mal exploitée, à mon avis. Les humains créaient des mutants pour avoir la magie, des méthodes certes étranges parfois. Des mutants. C'est ce que je suis, une mutante. Je n'aimais pas ce terme. Chaat, le jeune homme, se disant plus sorcier que polymorphe, bien que les deux à la fois. J'hésita lorsqu'il parla de vampire et de mélangeur. C'était des termes courants, même chez les humains. Qu'étais-je? De ceux appelés mélangeurs? J'avais la longue vie des elfes, héritages elfiques, mais je n'étais plus rien d'elfe. Polymorphe. Change-forme. Métamorphe.

_ Pour finir, je dirais que cette école est presque un refuge pour nous les « monstres ». Nous cherchons toujours la perfection du monde, un endroit où tous nous reposer. Et nous sommes tous dans le même bateau. Si nous sommes ici, c'est que dehors ça n'allait pas très bien. Tous les élèves de cet établissement ont un lourd passé qu'il traine derrière eux et qui les empêche parfois d'avancer. Le passé est une chose pourtant relative.

C'était... Philosophique, et dit d'un trait inspiré. J'analysais l'informations et la comparait à moi-même. Mon passé ne me retiendrait pas. J'étais peut-être un «monstre», comme Chaat avait usé le terme pour les êtres différents des humains, mais j'avais l'intention d'apprendre et d'aider. Me trouver un rôle, même si je ne serais qu'un personnage secondaire dans cette grande école. Je décidais tout de même de taire mes vraies origines, ignorant tout de mon père, sa race inclue.

-Je suis une change-forme, ou polymorphe tout comme toi.

Protectrice? Mon instinct me pousserait à protéger les miens. Je n'avais encore personne. Peut-être Chaat. Peu importe. Être ici, ça me donnait une chance de vivre sans fuir. J'étais plus animale qu'humaine à mes heures, mais que l'on soit le chasseur ou la proie, on finit par s'épuiser. Je détestais par-contre devenir soumise et tout et tout. Cela me rappelait mon long et pénible passé. Je poignardais le malaise naissant dans mes pensées confuses, refusant de rester totalement personne. Je ressentais tout de même le besoin de m'expliquer sans vouloir importuner Chaat. J'avais donné des réponses floues jusqu'à présent.

-Je vis dans la forêt depuis des années, et ce... sous une forme autre qu'humaine. Je ne suis pas habituée à la présence de quelqu'un qui ne me vise pas une arme..

J'hésitais à moitié, ne voulant pas que Chaat me prenne en pitié mais à la fois, être chassée était devenu un lot quotidien de ma vie.

Adminounet

... Bonjour ?

Cette dernière phrase lui fit froncer les sourcils. On la pointait donc avec une arme ? Pourquoi cela ? Etait-elle méchante ? Dangereuse ? A la voir, Chaat ne l'aurait pas du tout penser. Il était, peut-être, trop gentil, ou simplement naïf. Il écouta la jeune femme avec attention. La forêt. Lui aussi avait passé beaucoup de temps à arpenter les arbres, à se cacher dans les multiples buissons. Une autre forme qu'humaine ? Elle était comme lui. Cherchant désespérément un refuge, un endroit ou être enfin chez soit. L'apparence d'humain le gênait beaucoup également, pour cette raison, il comprit très bien la jeune femme. On aurait presque pu dire que Topaze avait été celle qui lui ressemblait le plus dans tous ceux qu'il avait rencontré. Une femme comme lui. Il soupira comme un souffle...

_ La forêt. Elle me manque beaucoup. Cela fait presque quatre semaines que je n'y ai plus mis les pieds.

Il baissa la tête, comme honteux de lui-même. En y pensant bien et en connaissant l'histoire du jeune Bombay, il n'avait pas toujours été chat, il n'avait pas toujours été « polymorphe ». Oui, car après tout, il ne l'était pas vraiment. C'était bien à cause de cet homme qu'il était devenu comme ça. Pas de ses parents ! On ne pouvait en réalité, pas le qualifier de polymorphe. Non, il disait ça seulement pour cacher son passé, caché ce qu'il s'était passé, n'était-ce pas la le but finit de celui-ci ? Enterrer la vie des gens, ne pas leur faire revoir des situations qu'il n'avait en aucun cas envie de revoir. Il soupira derechef. Il devait arrêter. Il devait arrêter d'y penser. Après tout, nous n'appelons pas cela passé pour rien. Clairement, c'est... Passé.

_ Je suis désolé si je t’ai paru un peu trop… Comment dire… Curieux.

Il releva la tête, plongeant ses yeux dans ceux de Topaze avant d’avancer d’un pas, réduisant l’espace qui les séparait. Dehors, la pluie avait commencé à tomber. Le ciel s’assombrissait. Et l’orage commençait lentement à se faire entendre. Chaat tourna la tête vers la fenêtre la plus proche. Il regarda le ciel. Les proies étaient probablement cacher, et cela ne rendrait la partie que plus amusante.

_ Dis-moi. Ça te dirais qu’on oublis la visite et qu’on parte à la recherche de petit oiseau bien dodu ?

Le sourire aux lèvres, il se sentait maintenant encore plus proche de Topaze que de n’importe quel autre de ses connaissances. Topaze deviendrait, peut-être, sa compagne de chasse. La chasse. Une chose bien pensée mais pourtant animal. Pourquoi les hommes ont-ils copié sur les animaux à la base ? Pour pouvoir se nourrir ? Pour pouvoir se vêtir ? Un peu de tout ça en effet. Pourtant, le sorcier avait d’autre raison.