Les jumeaux Weasley venaient de débarquer à Sekuen. C'était leur premier jour. Ils avaient craint le pire. Oui, de ce que disait leur très chère mère, c'était un endroit très discipliné. Quand ils avaient vu l'aspect extérieur du château, ils avaient eu le même soupir de découragement. L'endroit faisait penser à Poudlard. En moins grand tout du moins. Et quand ils étaient entrés, cette impression était restée. Effectivement, les décors faisaient penser à leur ancienne école. Néanmoins, il n'y avait aucun sorcier vêtu de leur traditionnelle robe qui se pavanait dans les couloirs. Et ça, ça les changea. Les couloirs étaient tous déserts. C'était très étrange. Une école fantôme ? Ils trouvèrent tous seuls les dortoirs, et également leur chambre. Ils y déposèrent leurs bagages, et firent le tour du propriétaire. Histoire de s'approprier les lieux. Peut être trouveraient-ils une carte semblable à celle des Maraudeurs. Ca serait intéressant.

L'école ne contenait rien de très intéressant. Ils eurent tôt fait de trouver deux des passages secrets. Un ennui mortel. Si Sekuen était toujours ainsi, ça risquait de promettre. Et dire que les jumeaux aimaient mettre de l'animation. Très vite, Fred proposa à son jumeau de faire le tour de ce qui se trouvait près de Sekuen. Le seul gnome qu'ils avaient croisé leur avait parlé d'une petite ville non loin. Les rouquins décidèrent donc d'aller explorer cette dernière. Après avoir traversé la forêt, ils atterrirent dans une ville guère plus animée que leur nouvelle école.

Fred : Mais c'est pas vrai, ce coin est habité par des morts ou quoi ? Et encore, je suis sûr que les morts sont plus vivants que les vivants ici.

George rit à sa plaisanterie. L'établissement à leur droite était appelé Karaoké. Oh oui, Fred s'en souvenait ! Seamus lui avait expliqué à quoi servait ce genre d'endroit chez les moldus.

Fred : George, mon cher frère, cherchons à nous faire passer pour des moldus tu veux ?

Et sans plus attendre, le rouquin tira son jumeau vers le lieu. Une fois dans l'établissement, ils purent constater qu'il était bien plus coquet que de l'extérieur. Il y avait plusieurs petites pièces, où se trouvaient des karaokés, des tables basses et des canapés rouges. Fred entraîna son frère dans l'une des pièces et le poussa dans un canapé, avant d'allumer le karaoké. Il avait appuyé sur le bouton par pur hasard. Sélectionner une chanson. Aléatoire voyons. Il ne connaitrait même pas les trois quart des titres proposés de toute manière. Il s'empara du micro, et regarda les premières paroles défiler sans les chanter. Il se rattrapa bien vite. Il ne connaissait ni la chanson, ni l'interprète, et il massacrait littéralement la musique.

Fred : Casser la voix !

C'est bien simple, Fred s’époumonait. Ca restait très difficilement écoutable. On devait l'entendre à des kilomètres à la ronde. A un moment, complétement à fond dans son délire, il monta sur la table basse, et se tourna vers son jumeau.

Fred : Aller, viens George !

Et il se remit à hurler de plus belle.

Il faisait encore jour. Oh, bien sûr, le soleil n'allait pas tarder à se coucher ! Comme tous les mélangeurs vampires, Tsuki résistait aux rayons de ce dernier. C'est donc avec une joie sans nom qu'elle prit la direction du petit parc de Sekuen. Il faisait beau, c'était agréable. L'automne n'allait pas tarder à arriver, apportant avec lui le froid et le vent, alors, autant profiter du soleil tant qu'il pouvait réchauffer. Entreprenant une petite danse, la demi-vampire-diclonius dévala la petite bute qui se trouvait à l'est de l'école. Elle arriva bientôt à l'orée des bois. Tiens ! Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été se balader en ville. Et si elle y allait, aujourd'hui ? Oui, c'était une excellente idée. Ca l'occuperait bien ! Ravie de cette initiative, elle entreprit de pénétrer dans la forêt. Sa marche ne fut pas longue. Huum. Par où aller ? Elle décida d'aller saluer les rares personnes qu'elle connaissait au Poney qui Tousse. En effet, elle en était une habituée, et certains appréciaient sa guillerette présence. On l'y acclama d'ailleurs comme une vraie petite princesse. Les gens croyaient les voyous qui fréquentaient ce bar sans coeur, mais en vrai, ils étaient juste de grands timides. Elle alla commander une tasse de chocolat chaud. Le nain grogna quelque chose. C'était sans doute l'un des seuls qu'elle n'avait pas encore "apprivoisé". Un des habitués, surnommé "Peanut" par les gens du coin, s'approcha de la demoiselle.

Peanut : Ca alors ! Qu'est-ce qui nous vaut la présence de notre princesse ici ?

Et oui, sans même le vouloir, Tsuki s'était fait une petite réputation dans le coin. Elle lui sourit chaleureusement et répondit avec entrain.

Tsuki : J'avais envie de sortir faire un tour, m'amuser un peu.

Géant : Tu sais qu'ils viennent d'ouvrir un karaoké tout près ? Te connaissant je suis sûr que ça te plairait !

Un karaoké ! Tsuki se sentit aux anges. Elle but d'une traite son chocolat, puis décolla de son tabouret. Elle déposa l'argent qu'elle devait au nain sur le comptoir, avec un petit pourboire, comme toujours, puis lança un regard enthousiaste au géant qui venait de lui donner l'information.

Tsuki : Vraiment ?! Merci Zort ! Je vais me dépêcher d'aller y jeter un coup d'oeil ! Au revoir tout le monde !

L'instant d'après, elle avait disparu. Elle avait juste eu le temps d'entendre le dénommé Zort lui indiquer l'endroit où se trouvait le karaoké. A l'entrée de la ville. Et Tsuki ne l'avait même pas remarqué ! Quelle honte ! Elle courrait dans la rue principale, sans regarder où elle allait, quand elle fonça dans quelqu'un. Elle ne tomba pas, tout comme son obstacle humain.

Illiana : Tsukimi?

Hein ? Tsuki redressa la tête, pour voir qui avait pu l'appeler de la sorte. Elle reconnut là l'humaine qu'elle avait rencontré le soir où elle allait mal. C'est à Tsukimi plus qu'à Tsuki à qui elle avait eu à faire. Et désormais, elle devait penser que c'était son prénom.

Illiana : Je vois que tu vas beaucoup mieux que la dernière fois, ça me fait plaisir.

Elle souriait. Oui, c'est vrai que Tsukimi s'était montrée admirablement courtoise avec cette petite humaine. Normal donc que cette dernière apprécia Mitsukuni. Tsuki lui rendit son sourire.

Tsuki : En fait moi c'est Tsuki. La dernière fois que nous nous sommes rencontrées, tu as fais la connaissance de mon alter égo, mais pas de moi. Mais j'ai vu tout ce qu'il se passait, et je sais qui tu es, Illiana. Enchantée de faire enfin ta connaissance.

Le corps tout entier de la mélangeuse laissait émaner un bien être et une joie incontestables, comme toujours. Le sourire jusqu'aux oreilles, elle affichait sa mine de bien heureuse naïve. Le silence n'eut pas le temps de s'installer, elle se rappelait pourquoi elle était si pressée.

Tsuki : Oh, il parait qu'il y a un karaoké qui vient d'ouvrir. Tu viens avec moi ?

Sans attendre de réponse de l'autre, elle lui prit le bras et la tira vers le bâtiment. Elles y entrèrent en même temps. C'est alors qu'un son puissant les envahit. Quelqu'un chantait.

Quelqu'un : Aller, viens George !

Décidément. Tsuki pouffa.

Tsuki : Ca a l'air drôle de ce côté ci. Allons y jeter un coup d'oeil !

Toujours sans attendre de réponse de l'autre, elle lui prit à nouveau le bras et l'entraîna vers la pièce d'où émanait la voix. Elles entrèrent dans un petit espace où se trouvaient ou :
- Petit a : deux clones
-Petit b : deux sosies
- Petit c : deux jumeaux.
Tsuki opta pour la première option. Ils se ressemblaient trait pour trait. Les mêmes cheveux roux, les mêmes yeux marrons, le même uniforme bleu. Vraiment, rien ne différait.

color=plum]Tsuki[/color] : Bonjour !

Les deux garçons tournèrent la tête vers les deux demoiselles. La mélangeuse avait le sourire aux lèvres et transpirait toujours autant la bonne humeur.

George, comme à son habitude, partageait en tout point les idée de son jumeau. L’école semblait bien trop stricte à son goût. Il aurait du savoir à quoi s’attendre certes. Mais une mauvaise surprise, même quand elle n’est plus une surprise reste mauvaise. Toutefois George conservait l’espoir (l’espoir fait vivre, et quand il y a de la vie, il y a de l’espoir). Peut être que les passages secrets étaient nombreux et qu’ils n’étaient pas tous aussi faciles à trouver que les deux premier ?

Quand Fred proposa d’aller visiter le village des environ, le rouquin l’accueilli comme une idée de génie. Lisait il dans ses pensée ? C’était certes vrai qu’il réfléchissait quasiment de la même façon. Son frère était presque aussi génial que lui même. Normal c’était un Weasley (Geoge n’incluait pas Percy dans les géniaux weasley). Le village ne semblait malheureusement pas plus vivant que Sekuen Seruki. Si différent de pré au lard ! Il allait falloir changer tout ça.

Fred : Mais c'est pas vrai, ce coin est habité par des morts ou quoi ? Et encore, je suis sûr que les morts sont plus vivants que les vivants ici.

Le sorcier rit à la plaisanterie de son frère. C’était bien trouvé et probablement très vrai, et pas que dans un sens. Il imaginait déjà les mauvaises et les bonnes blagues que son frère et lui pourraient faire aux revenants. Il en frétillait d’impatiente.

Fred : George, mon cher frère, cherchons à nous faire passer pour des moldus tu veux ?

C’était certes une idée absolument fascinante. Décidément, si Fred n’avait pas été son frère jumeau, il aurait été étonnée qu’un être puisse avoir des idée aussi brillantes. Ils pénétrèrent donc ensemble dans le karaoké, établissement beaucoup plus joyeux et élégant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Enfin une bonne surprise. Il n’y avait pas un mais plusieurs karaokés, répartis dans plusieurs petite pièces. Il se laissa entraîner par Fred qui prit d’autorité la première chanson, sélectionnant un titre qu’il n’avait jamais entendu avant. Il n’était pas difficile de deviner que Fred ne connaissait pas la chanson. Il avait les mêmes goûts, les mêmes connaissances musicales. Si lui ne connaissait pas le morceau, alors Fred n’ont plus. Il eut bientôt confirmation de son hypothèse. Fred weasley manqua les première paroles et massacra le reste de la chanson. Il hurlait quelque chose de beaucoup trop mélodieux pour être de la musique. Un hurlement facilement identifiable à des kilomètre à la ronde comme une sirène d’alarme Ah la vacarme, le bazar, le chaos ! Quelle douce symphonie !

Fred : Casser la voix !

Telle une rock star ridicule, Fred monta sur un tonneau et se tourna vers l’observateur silencieux et amusé par cette parodie ridicule. L’observateur en question appréciait grandement le spectacle mais trouvait qu’il manquant grandement de symétrie. Il manquait quelqu’un : lui.

Fred : Aller, viens George !

Georges fit semblant de se faire prier, prenant un faux air timide avant de sauter rejoindre son double sur « scène » pour hurler des paroles qu’il n’avait jamais entendu sur une musique qu’il n’avait jamais entendu, entonnant las chanson sur un ton en décalage avec son frère, empirant ainsi encore la cacophonie. Quelle agréable activité que de réveiller l’activité cérébrale du pauvre peuple endormi qui environnait le karaoké ! Tous deus s’époumonaient littéralement quand deux jeune fille arrivèrent dans le karaoké. Dans le vacarme qu’ils avaient créent, ils n’avaient rien entenu avant qu’elles ne poussent la porte. Elles avaient des cheveux qui étaient respectivement d’une couleur joyeusement violette et rose. La fille au cheveux violet semblait un brin trop sérieuse et bonne élève à leur yeux, mais ce n’était peut être qu’une apparence. La seconde jeune fille en revanche semblait être d’une bonne humeur intarissable. Il aimait bien son sourire. Il allaient bien s’amuser. Ceci dit mieux valait éviter les jugement hâtifs, car de grave conséquence pourrait en résulter. Et si l’une des deux avait la langue trop pendue ou était trop proche des professeurs ? Leur commerce de pastille de gerbes, crème canari et autre fantaisies risquaient d’être découvert. Il ne fallait pas faire confiance à n’importe qui. Mais après tout, il ne pouvait pas être sur que la personne étaient ou n’était digne de confiance avant d’avoir essayé, pas vrai ? Quoi quand ils connaîtraient mieux l’école, il ne se priveraient pas de renouveler leur trafic, en vendant à des élève peu motivés…. Ou à des professeur qui sait ?

Tsuki : Bonjour !

George ne s’arrêta de chanter qu’un instant pour dire à la demoiselle.

George : Salut rosette. Viens donc te « casser la voix avec nous » !

Il ne lui avait pas demandé son nom ni ne lui avait fait le moindre présentation. De même dans son esprit, il ne faisait aucun doute que les deux autres filles (probablement des étudiante) viendrait les rejoindre sur « scène » sans discuter.

George avait lui aussi décidé d'allumer le feu (ah, mauvaise chanson), euh, plutôt, d'enflammer la scène. Et par scène, j'entends bien entendu la table basse sur laquelle les deux farceurs s'étaient postés et s'égosillaient. Bons enfants, ils avaient oublié la politesse et le respect, et n'en avaient strictement rien à foutre de ce que les femmes de ménages penseraient quand elles se mettraient au travail. Se déhanchant en rythme sur la musique que petit à petit ils commençaient à maîtriser, ils s'amusaient comme des petits fous. Un rien leur suffisait, tant qu'ils étaient ensembles.

Fred était totalement dans ce qu'il faisait. Plus rien n'importait, à part son frère et la musique. Et chanter. Chanter et encore chanter. Tellement absorbé, il ne remarqua même pas les deux jeunes filles qui venaient d'entrer dans leur cabine. Il continuait à se trémousser comme si de rien n'était, et tout en gesticulant, il chantait. Au naturel, les jumeaux Weasley avaient une belle voix, mais ils ne cherchaient pas à ce moment ci à en faire part aux autres. Ils cherchaient simplement une distraction.

Voix : Bonjour !

Fred se tourna vers l'endroit d'où provenait la voix. Dans l'encadrement de la porte se tenaient deux jeunes filles, qui avaient sans doute le même âge que son frère et lui. L'une avait les cheveux violets, et l'autre roses. Rien que ça hein. Quelle originalité. Peut être que c'était pour se démarquer des autres, ou justement pour se reconnaître l'une l'autre de loin, pensa avec un certain humour le rouquin. Enfin, il ne critiquerait pas les couleurs de cheveux, lui même, comme tous les Weasley, les avait d'un roux flamboyant.

Laquelle des deux filles les avait salué ? Lui n'avait pas prêté attention, mais George si visiblement.

George : Salut rosette. Viens donc te « casser la voix avec nous » !

Donc c'était celle aux cheveux roses qui les avait salué hein ? Bien...Son destin était scellé maintenant. Même si elle préférait rester sur la touche, elle allait participer au concert. Et non, elle n'avait pas son avis à donner. Les Weasley savaient être très persuasifs parfois. Fred bondit du haut de sa table, vint lui prendre la main, l'entraînant.

Fred : Viens Pink Lady ![nda : les pink lady sont des pommes xP]

Il la fit monter sur la table avant d'aller chercher l'autre demoiselle.

Fred : Personne n'échappera aux Weasley.

Il affichait un curieux sourire. Ce sourire synonyme d'ennuis. Ce sourire que George comprendrait s'il le voyait. Oui, les Weasley n'étaient pas des anges, et une fois qu'on traînait avec eux, on pouvait s'attendre à tout. Oh bien sûr, il ne parlerait ni de la marchandise ni de leurs petits secrets tant qu'ils ne connaîtraient pas mieux les filles qui les côtoyaient actuellement. Pas fous les rouquins ! Prudence est mère de sûreté, comme aurait dit Hermione. Fred reprit donc son chant, imitant son frère, qui s'était déjà remis au travail depuis un petit moment. Et si les filles ne se mettaient pas à faire de même, ils n'allaient pas tarder à leur faire comprendre que rien ni personne ne leur résistait.

George : Salut rosette. Viens donc te « casser la voix avec nous » !

Ouaw, ça commençait plutôt bien ! Visiblement, ce jumeau là semblait enchanté de la voir. Ou tout du moins, il le laissait paraître. En même temps, Tsuki avait cette fâcheuse manie de se faire accepter partout. Sans doute à cause de son petit côté angélique. Le deuxième jumeau bondit de la table et lui prit la main, l'entraînant à son tour sur le meuble. Ce n'était sans doute pas autorisé par le règlement, mais bon.

Fred : Viens Pink Lady !

Puis il redescendit pour récupérer Illiana. Il ne laisserait personne sur la touche visiblement. Les deux jumeaux s'époumonaient à nouveau de toute leur voix. Et Tsuki, que ça amusait follement, se mit à son tour à chanter. Oui c'était si bon. Pouvoir se lâcher, sans se soucier du regard que les autres porteraient sur elle. Elle chantait de sa voix douce, une voix bien plus travaillée et professionnelle que celle des deux rouquins. Un peu une voix d'enfant, tout en étant une voix de femme. Elle encouragea sa camarade d'un petit sourire angélique, mais cette dernière ne semblait pas transportée à l'idée de devoir chanter. Bah, personne n'allait se moquer ! La preuve, les deux jumeaux chantaient vraiment à s'en casser la voix. La mélangeuse vint prendre par l'épaule son amie, lui faisant signe de chanter avec elle. Et puis, vu sa voix au naturel, Illi devait chanter comme une pro ! Tsuki en était presque sûre. Mais délaisser les Weasley pouvait être dangereux, non ?

Fred invita les deux rosettes à monter sur scène. Ce garçon était vraiment un véritable génie. Pas étonnant qu’il soit son frère jumeau. La rosette n’avait apparemment aucun problème à pousser la chansonnette, elle avait même une voix splendide (même si les jumeau se moquait bien de la qualité de sa voix). Mais apparemment, la violine faisait de la résistance. Et ça, ce n’était pas bien du tout. On ne résiste pas au weasley. Il y avait trois règles si on voulait entrer dans leurs bonnes faveurs.
Règle numéro 1 : toujours écouter Buck !
Règle numéro 2 : toujours marcher au milieu de la piste
Règle numéro 3 : ceux qui ont des gaz marchent à l’arrière….
Ou pas…. En fait pour faire bon ménage avec les weasley, il suffisait de s’amuser, de ne pas les dénoncer, et des faire du commerce avec eux…. S’amuser étant la plus importante des règles bien sûr. Les autres n’étaient pas importantes. Bref, toujours est-il que la violine ne s’amusait pas. Ça se voyait. Et c’était inadmissible. George s’adressa à elle, accompagnant ses paroles d’une petite révérence :

George : Mademoiselle, il est ici interdit de ne pas s’amuser. Vous êtes priée de chanter, car la prochaine chanson est pour vous.

Il bondit de la table et sa faufila jusqu’à la commande des chansons.

George : Bonjour, je voudrais l’hymne de Sekuen, s’il vous plait !

Ordinateur : je suis navré, il n’y en a pas.

George bondit et éleva la voix :

George : Comment ? Pas d’hymne ? Alors il faut en composer une !

Il se tourna vers ses camarades.

George : venez par ici, on a besoin de vous !

L'une des deux jeunes filles que Fred avait accosté se mit à chanter sans broncher. Elle semblait même plutôt dans son élément, pour le plus grand plaisir des jumeaux. Mais la deuxième y mettait vraiment de la mauvaise volonté, et les Weasley n'apprécient guère qu'on leur résistent. Fred allait l'encourager, mais, le cerveau de George étant comme relié avec le sien, il le devança en déclarant à la jeune fille qu'elle devait jouer le jeu. Ce qui amusa Fred, qui s'égosillait maintenant à côté de l'autre fille. Ils partageaient un seul micro et s’époumonaient vraiment, même si du côté de la fille, c'était plus écoutable. George descendit de la table, captant l'attention des deux jeunes filles. Fred se retrouva donc seul à chanter et...La musique se coupa. Il continua environ quelques secondes à chanter, avant d'arrêter et de voir que Pink Lady l'observait, amusée.

Fred : Te fous pas d'ma gueule Pink Lady, je suis à fond.

George, quant à lui, demandait à la machine l'hymne de Sekuen. Oh oui ! Bonne idée ! Les jumeaux étaient nouveaux, et ne le connaissaient pas encore ! Il fallait l'apprendre ! Malheureusement, la réponse de l'ordinateur fut sans appel. Il n'y en avait pas. Quoi ?! Ce n'était pas ça qui allait arrêter les Weasley ! George demanda aux filles de venir l'aider à composer, et comme elles ne bougeaient pas d'un pouce, Fred les poussa gentiment vers lui. Déjà, les rouquins cherchaient du parchemin et une plume de l'oeil. Comme il n'y en avait pas, Fred sortit sa baguette et utilisa un sortilège qui en fit apparaître. Et il tendit le tout à la fille qui n'y mettait aucune émotion.

Fred : Cadeau Violette, à toi de faire le boulot.

Il lui fit un petit sourire complice.

Fred : On va t'aider t'inquiètes pas !

Il ajoutait cela, mais au final, les Weasley n'interviendraient qu'en cas d'urgence. Il lança un petit regard malicieux à son frère. Ils avaient la même idée. Laisser les filles travailler et ajouter une touche personnelle à la fin. Comme toujours !

Tsuki prenait soin de chanter sa mélodie sans fausse note. Tout du moins, elle essayait du mieux qu’elle le pouvait. Les rouquins, eux, étaient totalement à fond. Ils chantaient avec leurs trippes. Ce qui amusait drôlement la Miss. Lorsque l’un d’eux réprimanda Illiana, la roseline lui fit un petit sourire, tout en continuant à chanter avec l’autre jumeau. Celui qui avait fait la remarque quitta la table basse et demanda l’hymne de Sekuen. Pas encore. Et oui. Tsuki connaissait déjà la réponse. Elle pouffa de rire puisque l’autre jumeau l’avait gentiment bousculé. Suite à quoi ce dernier avait fait apparaître par magie des feuilles et des plumes. Oh ! Comme Mitsukuni aurait aimé savoir faire ça ! Elle, tout ce qu’elle pouvait faire, c’était d’utiliser ses vecteurs et les capacités hors-normes de vampire qu’on lui avait offert. Mais elle aurait préféré être comme les deux frères. C’était plus agréable de pouvoir se fondre parmi le commun des mortels !

La réponse d’Illiana jeta presque un froid. Tsuki, qui pourtant était ravie de la tournure que prenait la rencontre, s’approcha de sa camarade et posa une main réconfortante sur l’épaule de cette dernière.

▬ Je veux bien m’en charger moi si tu veux.

Elle avait déclaré ça avec une petite voix adorable, et avait même pris la moue spéciale « moe ». Celle à laquelle on résistait difficilement. Ceci ajouté à la bouille enfantine et au regard brillant incrusté d’étoiles, inutile de vous dire que ce jour ci, Mitsukuni était la reine de la manipulation !

George avait l’impression qu’il allait vivre un grand moment de solitude. Aucune des deux filles, ne vint vers lui. Il n’avait cependant plus peur d’avoir honte depuis longtemps. Le ridicule ne tue pas, et il était bien placé pour le savoir. Par contre il peut apporter de sacré crise de fou-rire, et ça, c’était tout à son avantage. A son grand bonheur, cependant, son frère adorée et adorable, Fred, entreprit de le soutenir et poussa les jeunes filles vers lui. A une bonne partie de rire était à venir. Il eut un sourire enjoué, attendant avec impatience que le trio ne le rejoigne. Un instant George oublia qu’il était un sorcier, et chercha s’il n’y avait pas de papier dans les environs, mais la présence d’esprit de son frère le ramena à la réalité. D’un coup de baguette, il fit apparaitre un support qu’il tendit également à la violine. Comment écrire sans support, Mais quelle tête de linottes ce Fred.

Fred : Cadeau Violette, à toi de faire le boulot. On va t'aider t'inquiètes pas !

George sourit en réponse à se frère, mais était songeur. Ajouter une touche personnelle à la fin ? Ce serait plus qu’une touche ! Pour que leur hymne ait un brin d’originalité, ils allaient devoir ajouter une sacrée touche !

Voilette : Ne m'appels pas Violette, j'ai un nom! Et j'ai autre chose à faire que de faire une chanson. A la limite je veux bien en chanter une mais c'est tout.

Sans même prendre attention à sa remarque vis-à-vis de son nom, George nota soigneusement dans sa tête qu’elle était prête à chanter. Et une petite victoire pour les jumeaux ! Sa réponse supposés être décourageante, lui fit penser que le cas de la demoiselle n’était pas désespéré. Avant qu’il ne puisse la persécuter d’avantage, Pink Lady se porta volontaire. Evidemment les jumeau s’ils avaient avant tout le sens de la rigolade, avaient aussi le sens du mignons. Et George ne pouvait pas refuser une offre aussi adorable quand on lui proposait de bucher à sa place. Mais malgré tout, il y avait en lui un brin caché de galanterie discrète. Il n’allait quand pas lui laisser faire ça toute seule, si ? Et les jumeaux étaient taquins mais pas méchants. Travailler seul, n’était absolument pas amusant. Alors qu’à plusieurs…. Ça pouvait devenir fun !

George : Faisons ça tous ensemble !

Il étendit ses mains à la manière d’un marabout.

George : Je sens le génie de l’inspiration frétiller en moi.

Il s’interrompit soudainement.

George : Mais avant ça, Violette, chante nous cette chanson que tu nous as promis !