De la fenêtre centrale de la galerie des Glaces se déploie, sous l’œil des gens de la cours, la grande perspective qui conduit le regard du parterre d’Eau vers l’horizon. Cette perspective que l'on doit au jardinier André Le Nôtre qui se plut à l’aménager et à la prolonger en élargissant l’Allée royale et en faisant creuser le Grand Canal. Cette vaste perspective court de la façade du château de Versailles à la grille du parc. Les travaux on était entrepris en même temps que ceux du palais et ont durés une quarantaine d’années. Ce spectacle à été rendu possible grace a la dur labeur de milliers d’hommes, quelquefois de régiments entiers. Oui, les jardins de Versailles son les plus beaux.

*BADABOUM !*

La soleil étant levé depuis une heure, je me suis déssidé a mon tour de me levé. Je suis donc en train de me préparer pour aller courir, quant la tête de princesse endormis que faisait Sea, me donna l'envi de le réveiller.

*BADABOUM !*

Il a mis un temps pour me parler, surment encore pris dans ses pensées.

Je ne vais quant même pas lui dire que c'est parce qu'il avait l'air de super bien dormir.

De toute les bétises que j'aurais pu lui sortir, c'est ça que je lui dis.

"Tu te fou de ma gueule ?!" Je rêve de lui dire ça mais je vais seulement me contenter de lui dire:

C'est ce qu'elle fais mais bon. Elle est habiller comme quant elle va courir...

L'idiote ici c'est moi pour ne pas avoir trouvé quoi te sortir. Il me regarde pourquoi ? Ah ! Je le connais se visage.

Il a deviner que j'allais courir. Haha ça me donne des idées.

Je suis contente quant on court enssemble, car avant c'est moi qui n'arrivait pas a le suivre mais maintenant je le sème facilement.

Je' ne sais pas si elle voulait vraiment m'emmener mais j'ai l'impression que l'idée lui fais vraiment plaisir, en passant il est quel heure ? 6h34

On va courir longtemps, très longtemps, je le sens, je sen venir les kilomètres. Je les sens venir de les loin, de très très loin.

En arrivant devant la porte je me retourne et lui lance un :

avant de fermer la porte de toute mes forces.

Ca manière de me traiter comme une enfant dès qu'il en a l'occasion m'a toujours fais rire. En m'avançant vers la porte, j'y ai vu des petites fissures, surement faite au moment où il l'a refermé.

Je l'adore ce garçon. C'est mon grand frère a moi.

La charmante (Oui, je suis lèche-bote a ce point) Tevac m'avait précédemment indiqué sa chambre, qu'elle partageait supposément avec son frère. D’ailleurs, c'est ce frère que j'était justement venu voir.

J'ai donc cogné a la porte. Pas de réponses. Bon, j'aurai pu attendre plus que trois secondes, mais l’impatience que cette magnifique chose qu'est la génétique m'a procuré m'a poussé a entrer.

- I-Il y a quelqu'un?

Je n'était pas aussi bâti que mon père, mais j'ai souvent remarqué que ma timidité avait le don d'en amadouer plus d'un. Avec un peu de chance, ce... Comment déjà? Bon, j'ai déjà oublié son nom, mais détail. Le frère de Tevac n’oserait pas me frapper. Avec un peu de chance...

- Oui ? C'est pour...?!

Son ton plus ou moins sévère me fit reculer d'un pas. Je ne savais pas si il était de bonne humeur ou pas, mais je ne comptait pas prendre le risque de le découvrir.

- Tu es pas le gosse de Roku Ininumes toi ?

J'ai soudainement relevé la tête. Comment avait-il deviné? Surement a mon odeur... oui, c'était logique, car personne ne me comparerai a père d'après mon caractère.

- Heu... O-oui... C'est moi...

J'ai toujours été de nature timide, mais je pense que la, je dépassais mes propres craintes. Ce n'est pas comme si j'étais vraiment en danger! Même si cet homme connaissais père, il n'était pas forcément aussi fou que lui... Et si il l'était, je n'aurai qu'a faire comme avec papa: Tout approuver et prendre les fautes sur mon dos.

J'ai pris une bonne minute avant de répondre a sa première question, était absorbé par mes pensées et ayant trop peur de lui couper la parole, si jamais il voulais parler de nouveaux. Ce n'est donc qu'après être bien sur qu'il attende ma réponse que je lui répondit, la tête baissée.

- En fait... Votre sœur, je crois, m'a dit que vous connaissiez mon père... J'en ai donc déduit que vous sauriez peut être ou il a l'habitude de trainer...

Je ne serai vraiment pas surpris que cet inconnu me réponde que mon cher père passe son temps dans les bars du coin, a boire, se battre, et peut être même un peu charmer les femmes, même si mère fut la seule femme, en plus de 30 ans, a emmener père dans sa chambre. En effet, même lorsqu'il était marié, les femmes du cartier avaient l'habitude de lui courir après, et jamais elles n'avaient réussi a le ramener, ne serais-ce que devant leurs porte. Comment je le sais? Il n'a jamais réussi a mentir a maman. Disons qu'il l'a fait une fois, elle l'a su tout de suite, et je n'ose même pas décrire la dérouillée qu'il s'est pris. Disons qu'on a du faire remplacer la fenêtre de la cuisine et qu'on a payé pour les dégâts causés dans la maison du voisin. Ces deux la se complétaient bien: Mère était contrôlante, et Père se foutait pas mal de ce qu'elle lui faisais faire, tant qu'il n'avait pas a s'occuper de moi. Père aimait faire des tâches difficiles, tel que déplacer de lourdes charges de bois, tandis que maman était une véritable folle de la rénovation. Tout les deux avaient un côté violent, et même si les disputes étaient parfois très difficiles, ils arrivaient toujours a s'entendre une fois la pression retombée.

C'est tout en me remémorant de bons souvenirs d'enfances que j’attendis la réponse de l'homme en face de moi.

J'ai souri en entendant la réponse de l'inconnu. Père n'avait donc pas changé. Je connaissais déjà Marisa, et je savait qu'elle était plutôt... énergique. Normal que Roku traine avec elle souvent. Le seul petit détail qui m'embêtait, c'était qu'avec si peu d'information dans une école si grande, je n'avait pas beaucoup de chances de le retrouver. J'ai donc de nouveau baissé la tête.

-Je suis content d'entendre que père n'a pas perdu ses vielles habitudes... Pourtant j'aurai aimé en savoir un peu plus...

Dommage. Oui, dommage qu'un homme aussi gentil en sache si peu. En même temps, rien de surprenant: Père ne parle pas aux personnes "normales". C'est bien pour sa qu'il ne m'adresse presque jamais la parole.

Je me suis rendu compte que je fixait le plancher depuis un bon moment, ou du moins assez longtemps pour énerver quelqu'un avec un tout petit déficit de patience. J'ai levé les yeux une nouvelle fois devant la connaissance de mon père.

-Oh pardon! Je-Je vous dérange! Je vais partir si c'est ce que vous voulez!

Je ne m'attendait pas a ce qu'il me mette dehors, mais je n'était pas non plus certain d'être le bienvenu. Tout ce que je souhaitait, c'était que l'homme ne se fâche pas.

J'avais tord finalement. Ce type EST un taré. Se battre avec mon grand père? Et ensuite avec mon père? Oh non! Et si j’étais le prochain?!

Je tremblais a cette idée très peu rassurante. Pourtant je me suis risqué a entrer dans la pièce. Pourquoi? Jules verne... Il a dit Jules verne... En apercevant le livre en question, j'ai du me retenir pour ne pas sauter dessus. Bon, je tendait les bras comme un con, mais je ne le touchais pas. C'est déjà un bon point non?

J'en avait totalement oublié le café proposé par le résident de cette chambre, et même sa présence, en fait.

Je le veut! Je veut ce livre! Tant pis si il se fâche! A mort le café! Moi je veut Jules!

Sans trop y penser, j'ai carrément bondit sur le lit sur le quel était posé ce magnifique ouvrage, et m'en suis emparé comme mon cher père s’emparerait d'une choppe de bierre après avoir jeuné plus d'une semaine. Mon bonheur ne fit que grandir lorsque je regarda la couverture.

-Oh ouiiiii! C'en est un que j'ai pas lu!!!

Je pense que j’étais carrément en train d'enlacer le livre, sous les yeux de son propriétaire. Un peu bizarre d'ailleurs... Il m'offre un café et je kidnappe son livre...

Non... Non je rêve... J'ai bien entendu?! Il veut... Me le donner?! Que quelqu'un me pince! par pitié! On se connait depuis dix minutes, il me file des infos sur mon père, un café ET un livre?! Oh je te vénère!

Je n'ai pas pu m'empêcher de lui sauter dans les bras. Bon, je suis peut être une peu émotif, mais la seul chose que mon paternel m'a donné en vingt ans... bah... C'est une grippe... Alors pour moi, cet inconnu était plus qu'une bonne personne. C'était un ange! NON! un dieux!

Reprenant mes esprits, j'ai reculé de quelques pas, amusé par ma précédente réaction mais quand même très gêné.

-Oups! Je crois que je me suis laissé emporter!

Rigolant, j'ai tendu la main a cette toute nouvelle connaissance.

- Au fait, moi c'est Amai... Désolé d'avoir agi si bizarrement. C'est dans les gènes je crois.

Bah ouais. Père frappe et moi je fais des câlins... Normal quoi.