Sophia Olvia Schwarz

© FEAT : Fuyumine Naoto.

Carte d'Identitée Notre sol n'est formé que de poussière humaine: Songe donc, quel que soit le motif qui t'amène, Que tes pieds vont ici fouler à chaque pas Un informe débris, monument du trépas. ❯ NOM & PRÉNOM : Schwarz Sophia Olvia ❯ AGE : 20 ans d'apparence, une bonne 100e d'année globalement. ❯ RACE : Immortelle ❯ POSTE : Pionne ❯ ORIENTATION SEXUELLE : N'importe quoi ? Plus sérieusement, les mâles. ❯ ARME : Un katana Japonais. ❯ COMPAGNON : Pas d'sac à puces pour les suicidaires. PHYSIQUE & MORAL Sophia a physiquement l'apparence d'une personne de vingt ans, mais elle a vécu bien plus que vingt années sur cette planète. Elle soigne son apparence du mieux qu'elle peut, et en fonction de son humeur, sachant qu'elle n'est jamais vraiment joyeuse, elle met toujours des vêtements de couleur sombre. Jamais on ne la verra avec de la couleur, sauf peut-être, avec quelque petits accessoires colorés, mais rien de plus extravagant. Ses cheveux sont noirs ébènes et plutôt courts, et font ressortir le bleu gris de ses yeux. Elle est plutôt pâle, n'allant que très rarement au soleil, et on pourrait facilement la prendre pour un vampire... Quand on observe de plus près son visage, on remarque qu'elle ne sourit presque jamais, ayant le regard vide d'émotions positives. Une chose étrange, elle a une cicatrice en forme de croix au niveau de la poitrine. Nul ne sait comment elle a pu l'avoir. Sophia n'est pas quelqu'un de facile à comprendre. Elle peut être mature comme l'adulte d'âge plutôt avancé qu'elle est réellement, autant, elle peut avoir un moment où elle se conduit comme la jeune fille qu'elle était autrefois. Étant aussi suicidaire et habituée à la douleur, il ne sert absolument plus à rien de lui tirer dessus ou de tenter de la découper en rondelles, ce ne serait en rien jouissif. Il lui arrive de temps en temps de repenser au passé et de sourire faiblement avant de la voir regarder ailleurs pour essuyer d'un revers de manche quelques larmes qu'elle ne veut plus jamais verser.

ONCE UPON A TIME...

Sophia est née un peu avant la période de la Première Guerre mondiale des humains. Ses parents, Allemands modèles, décidèrent sans plus attendre de partir pour la Suisse, trouvant qu'une guerre ne pouvait être bien pour une petite fille de quelques années. Le reste de la famille ne tarda pas à les rejoindre, et ils ont donc vécu tous ensemble sous le même toit, les cousins, petit-cousin, grands-parents, frères et sœurs, etc. Elle menait une vie heureuse, du moins, jusqu'à un certain point.

Elle avait dans les vingt deux ans quand une chose bouleversa son quotidien de jeune salariée. Elle exerçait le métier d'hôtesse de caisse, à l'époque. La journée se finissait tranquillement, et au moment de la fermeture, elle commença à compter la recette de la journée. Une personne sortit alors de nulle part, un pistolet à la main. Il voulait tout l'argent de la caisse. Normalement dans un cas pareil, ont obéi docilement à ce que le braqueur dit. Mais Sophia était un peu tête brûlée, et refusa, allant même jusqu'à tenter de prendre le pistolet du braqueur. Elle ne vut pas par le coup venir, mais elle l'avait senti. Elle tomba à terre lourdement, mais contrairement à ce que l'on pouvait s'attendre, elle était encore contiente. Son cœur battait toujours, elle respirait toujours. Elle saignait abondement à la tête, mais le trou qu'avait fait la balle commençait à se refermer. Dans tous les cas, le voleur n'avait pas attendu de voir si elle était toujours vivante où nous, il avait pris les jambes à son cou.

Elle se releva comme si elle venait de faire une sieste. Elle ne comprenait pas ce qui s'était passé. Elle aurait dû mourir. Alors pourquoi bougeait-elle encore ? De la magie ? De la sorcellerie ? Non. Rien de simple. Mais qu'était-elle réellement ? Dans tous les cas, elle ne devait pas rester ici. Commets expliquer ce qui venait de se passer ? Elle décida qu'elle devait partir d'ici, définitivement. Veiller sur sa famille de loin était ce qu'il y avait de mieux à faire. Elle partit donc quelque temps en Italie, histoire de se faire oublier...

Si elle avait su ce qui l'attendait, elle serait sans doute restée en suisse, le seul endroit neutre possible dans toute cette pagaille qu'est la guerre. Ne sachant pas parler italien, elle réussit tout de même à trouver un travail qui consistait à garder des enfants. Elle était donc devenue nounou pour une certaine famille Italienne qui était plus riche que des personnes de la classe moyenne. Son petit boulot dura plusieurs années. Elle s'amusait avec les enfants. Mais une chose était étrange. Elle ne vieillissait pas.

Son corps avait arrêté de grandir depuis plusieurs années, mais elle ne l'avait pas remarqué avant qu'on lui fasse la remarque qu'elle avait de la chance de paraître jeune pour son âge. Elle décida qu'il était temps de partir, avant qu'il arrive quelque chose. Tout ce que l'ont peu dire, c'est qu'elle n'en eux pas le temps. L'homme qui était son patron, était allongé sur le lit, les draps étant tachés de sang, et il y avait sa femme nous loin du lit. Un règlement de comptes entre mafias... Il ne manquait plus que ça. Mais, et les enfants ? Elle se précipita dans la chambre de ses protégés, mais il était trop tard... Ils étaient morts eux aussi.

Elle sentit de nouveau la douleur de se faire transpercer par une balle, mais elle ne broncha pas, et resta sur ses deux pieds, qui étaient bien encrés au sol, et elle se retourna pour voir ceux qui avaient fait ça. Elle avait les larmes aux yeux. Il eut d'autres coup qui partirent, mais elle tenait toujours. Pourquoi les hommes s'acharnent-ils à tuer ? Et surtout, à tuer des êtres aussi innocent que des enfants ? Quelque chose avait changé en elle. Elle venait de perdre sa joie de vivre. Elle repensait à tout ce qu'elle avait vécu avec ces enfants. Jamais plus elle ne pourrait jouer avec eux. Jamais elle ne pourra les voir grandir de loin. Jamais. Jamais. Elle finit par recevoir un coup sur la nuque qui lui fit perdre connaissance, faute d'être toujours en vie après s'être fait vider un chargeur entier dans le cœur.

Quand elle reprit connaissance, elle était dans ce qui semblait être une sorte de cachot. Elle était attachée par les poignets, et elle ne pouvait donc pas bouger. Pourquoi était-elle enfermée de la sorte ? Qu'avait-elle fait ? Elle remua quelque peut les menottes pour voir la solidité, bien qu'elle n'ait nullement l'intention de s'enfuir. Elle voulait prendre sa revanche... Au début, on lui posait simplement des questions auxquelles elle n'avait pas de réponse. Que pouvait-elle savoir sur son "pouvoir", alors qu'elle venait de le découvrir ? Être immortelle ne lui semblait absolument pas attrayant, bien au contraire... C'était une sorte de punition. Voir les gens qu'on aime mourir avant soit... C'est d'un malheureux. Ce n'est qu'au bout de ce qu'elle estima être quelques semaines que les mafiosi commençaient à perdre patience et décidèrent de la torturer. C'était bien pratique qu'elle guérisse vite, un fait qu'elle n'avait jamais réellement remarqué, car ils pouvaient donc lui enfoncer des morceaux de fer dans la peau pendant qu'elle guérissait. Ce fut ainsi qu'elle eut sa cicatrice en forme de croix sur la poitrine...

Et encore, ce n'était pas les petits sous fifes qui lui avaient infligé cela, c'était le parrain lui-même, curieux de voir cela à l'oeuvre. Dieux sait à quel point elle avait eu mal. À quel point elle avait crié à s'en briser les cordes vocales, et ce monstre lui souriait à pleines dents. Elle n'attendait qu'une chose, une erreur. Une seule erreur, et elle lui enfoncerait son maudit cigare dans le cul.

Et elle ne se fit pas attendre. Alors qu'il lui tournait le dos pendant une des très nombreuses séances de torture qu'il aimait faire sur elle rien que pour le plaisir d'avoir un jouet immortel. Elle lui envoya un coup de pied bien placé, et pendant qu'il se roulait à terre, elle entreprit de prendre la clef qui était tombée à terre avec ses pieds. Ce fut une tâche rudement difficile, surtout avec le parrain qui pouvait lui sauter dessus à tout moment, mais elle réussit à libérer ses poignets endoloris depuis le temps qui étaient serrés par le bracelet d'acier. Elle saisit vivement une épée décorative qui n'aurait jamais dû se trouver ici et là planta une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Elle laissa sa rage éclater sur l'homme qui était maintenant mort depuis longtemps, entouré d'une magnifique marre de sang.

Elle lâcha l'épée qui heurta le sol avec fracas et partit loin de ce carnage. Elle passa tellement d'années à faire toutes sortes de chose, qu'elle ne sentait même plus le temps défiler. Elle décida donc de retourner en Suisse, pour voir sa famille. Le nombre d'années passées avait changé l'endroit de sa maison. Il y avait toujours de l'animation, avec les rares enfants qui étaient présents dans la cour. Elle se souvenait de ses cousins et de ses cousines avec qui elle jouait souvent. Et surtout. Ses parents... Qu'étaient-ils devenus ? Elle était curieuse, mais pas au point d'aller les voir. Elle était partie depuis bien trop longtemps pour revenir d'une telle manière. Elle resta donc dans la ville, observant sa famille de loin, tout en menant une vie presque normale. Gagner de l'argent semble encore plus abstrait quand on a le temps devant soi. Et en y repensant bien, elle devrait déjà être morte depuis longtemps...

Cette pensée était tellement vorace dans son esprit qu'elle commença à vouloir mourir. Elle testa les balles, mais cela ne fonctionnait pas. Elle avait tenté de se trancher la gorge, d'ingérer du poison, de ne plus manger pendant plus d'un mois, de se jeter du haut d'une falaise escarpée, de rester immerger sous l'eau pendant un long moment, mais rien n'y faisait. Elle ne pouvait toujours pas mourir, peut importe les efforts déployés pour disparaître définitivement de ce monde. Elle était obligée de voir sa famille disparaître, membres après membres. Il ne reste aujourd'hui que quelques petits arrières enfant de ses cousins cousines. Cela l'abattait. Mais elle ne pouvait rien y faire.

C'est alors qu'elle eut ouï dire qu'un étrange personnage avait créé une école pour toutes créatures confondues, qui seraient protégées des humains. Ou du moins, jusqu'à ce qu'ils décident de venir mettre leur grain de sel. Elle boucla donc ses valises pour aller là-bas, histoire de savoir ce qui l'a rendue comme ça, et s'il y a un moyen de mourir quand même...

Yeah Geek Power !!!

Pseudo : Arcanananas. Tu as quel âge ? 16 ans, bientôt 17. Tu nous a trouvé où ? Ma meilleure amie m'a narguée... Et comme je suis faible, j'ai pas pu résister, j'me suis inscrite. Et t'en penses quoi ? Il m'a plutôt l'air pas mal. T'as un autre compte ? Lequel ? Nope. T'as pas un truc à nous dire hein ? NOOOOPE. Ah, si. YOLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO. Code Magique Vive les manga.

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