Comme une idiote, je m'étais levée de très bon matin, comme ci cela aurais permit d'avoir une quelconque avance sur mon heure de rendez-vous avec Amai. De toute façons, je n'étais même pas certaine qu'il est vus mon mot a cotés de son oreiller, et encore moins sur qu'il se lève à l'heure convenue...
Bref, j'étais rester là, assise par terre contre le mur, le menton posé sur les genoux, attendant patiemment l'arrivé de mon disciple.
Passant mes mains dans mes cheveux a la vas-vite pour m'assurer qu'il était bien coiffer, je me demandais si cela n'était pas ridicule de faire autant de "chichi".
Soudain des pas dans les couloir éveillas mon attention, me redressant soudainement, je fixais la porte espérant du fond du cœur que se soit Amai qui l'ouvre.

Lorsque je vis la petite tête de Amai a moities endormis, mon cœur s'acceleras. Il devait surement se reveiller depuis pas trés longtemps vus ça tête, je souris aussi bêtement que lui et répondis a son salut :

-Ohayo Amai-kun !

Il s'approchas doucement de moi avant de tendre sa main pour me relever, j'acceptas avec plaisir et la saisis, ainsi relevais je ne lâchas pas ça main, et la pris délicatement de mes deux mains.

-Non ça vas je viens d'arriver !

Oui c'étais un mensonge, mais je n'avais pas envie d'avouer que j'étais ici dés l'aube, il m’aurait prise pour une idiote. le tirant vers moi, je l'incitas a mettre son visage prés du mien pour pouvoir déposer un simple baiser sur ses lèvres, rougissant comme une tomate.

-On commence ? Demandais-je une fois l'avoir lâcher pour m"éloigner un peu plus de lui.

Cette fois ci Amai semblait réellement déterminer et j'en fus ravis ! Cette bonne dose de motivation ne pouvais que lui faire du bien, et j'était certaine qu'il avait plus d'un tour dans son sac.
Aussi je pris mes précautions ! Sortant de ma poche des potions de fumigène, je les claqua au sol, engendrant une épaisse fumée blanchâtre. Reculant quelque peu pour créer mes célébres clones, j'en profitas aussi pour m'éloigner quelque peus du combat et examiner les tactiques d'Amai.
Ce n'était pas parce que je venais de construire un nouveau lien entre lui et moi, que je le laisserais me battre. Tel des marionnette, je guidas l'une de mes clones vers Amai. Et, toujours cachais derieres les tapis du gymnases, je préparas un nouveau sort qui me permettrais de voir un peu plus sur sa façon de bouger en combat.

-C'est tout ce que tu as dans le ventre ? Plaisantais-je

Je sursautai, Amai avait apparu derrière moi comme par magie me plaquant au sol. Comment...

-Comment tu as fait ?!!!

J'avais les yeux écarquillais, et je regardais d'un drôle d'air Amai, je n'en revenais pas, comment avait-il fait pour m'avoir eu aussi vite ?
Amai semblait fier, ce qui pouvait se comprendre, je lui rendis sont sourire, attrapant la main qu'il me tendait.

-C'est fantastique Amai-kun, je suis fière de toi !

Des que je fus debout, je lui sautai dans les bras, le serrant fort contre moi. Ce n'était peut-être pas grand chose, mais venant d'Amai, c'était exceptionnel !
Toujours souriant, je me décollai de lui, et retiras mon chapeau. Glissant mon bras entier dedans, j'attrapas une bouteille de saké.

-On va fêter ça ! M'exclamais-je en riant.

M'asseyant sur les tapis, j'invitas Amai à s'asseoir, tout en sortant de coupelle a saké rouge.

-C'est une bouteille de chez moi ! Je la garde précieusement depuis que je suis arrivée ici ! Tu verras, il est excellent !

Servant une coupelle à Amai, je me servis moi même, que je portas directement a moi même. La particularité de se saké, était que l'on ne sentait pas vraiment l'alcool. Le gout de fleurs de cerisier se dégager dans la bouche des les premières lampées. Cependant, cela était très trompeur. Le saké de Gensokyo est l'un des Alcool le plus fort que je connaisse !

-Je suis contente de te faire découvrir quelque chose de chez moi ! Goutte, tu vas voir !

Je lanças un magnifique sourire à Amai, aujourd'hui il m'avait épaté !

-Il fait chaaaaaud... Tu n'a pas chaud aussi, Mari-chan..? Allez... enlève cette robe, tu verra: On est bien! ♥

Non mais j'hallucine, déjà saoule ? Je me suis mise a rire, franchement ! Il aurait pu me dire qu'il n'avait jamais touché à l'alcool !

Il c'était mis à ôter sa chemise, dévoilant ses plaquettes de chocolat. Moi qui le penser très pudique, voilà qu'avec un petit verre de rien du tout, il se déshabille, et m'invitant en plus !

Je me suis mise à pouffer de plus belle, avant d'être interrompus par un baiser, il me plaqua alors sur le tapis renversant au passage la coupelle de saké que je tenais plus tôt.

N'y prêtant aucune attention, il se mit à retirer ma robe. Abasourdis devant ce changement total de comportement, je le laissa faire, avant de sentir mes joues qui commençais à me picoter sous la gêne.

-Amai.. Que...que...

Il se mit alors à rire, dévoilant un Amai que je ne soupçonnais pas. Allonger sur moi, tous les deux à moities dévêtu il pouffa :

-T'a l'air surprise... c'est marrant! T'es encore plus sexy que d'habitude..!

J'avais envie de me cacher, me voilà aussi rouge qu'une tomate, je voulais le contredire, mais aucun mot ne sortit de ma bouche.

Voulant le faire taire, j'enroulai mes bras autour de son cou, l'obligeant à s'approcher de mon visage pour pouvoir lui donner un long baiser langoureux.

Mon cœur battait à la chamade, et des frissons parcoururent mon corps par millier. La voix un peu tremblante, je m'approchas de l'oreille de Amai pour lui chuchoter timidement :

-Non, c'est toi qui es sexy...

C'est vrai qu'il était très attirant. Jusqu'à présent, je n'aurait jamais imaginée qu'il cachait un corps si bien sculpté sous ses vêtements...

Mais qu'est-ce que je dis moi ? Olalalalalala.... J'avais très chaud, voulant rafraichir mes joues brulantes, je cachas mon visage derrière mes mains qui était incroyablement froide. Comme si je faisais beaucoup de fièvres...

C'est ça je suis malade, il n'y a pas de raison de paniquer alors... Je sortis d'entre mes doigts un œil, découvrant le visage d'Amai rougie par l'alcool. La chaleur me remonta aux joues une nouvelle fois. Oh que si c'était Amai qui me rendait comme ça !

Paniqué, j'aurais voulu m'enfuir pour me cacher, mais ce dernier allonger sur moi m'en empêcher.... Que voulait'il a la fin ?... Conclure? Il veut... Olalalala je me posais beaucoup trop de questions !

Marisa calme toi...

-Marisa... Laisse moi voir ton visage... C'est pas joli quand tu te cache...

Amai retira les mains de mon visage en attrapant mes poignets qu'il tenait fermement, m'obligeant à le regarder dans les yeux.
Que tentait-il de faire ? Ses yeux améthyste me fixèrent d'une façon à me faire craquer. Il m'embrassa de nouveau, alimentant en moi un bien-être apaisant et idyllique. Serais cela la vraie définition du bonheur ? Se laisser transporter par son cœur, et laisser libre cours à ses envies auprès de la personne qu'on aime ? Amai semblait heureux, et cela me rendait heureuse aussi. Jamais je n'aurais cru que l'amour d'une personne pouvait à ce point changer les choses.
Moi qui penser, que le bonheur ne se trouvait qu'avec le plaisir matériel, je m'étais trompé.

Amai rompit soudainement son baiser avant de me demander de me laisser faire. Qu'était-il encore en train de comploter ? Je lui souris, et il se mit alors à retirer les boutons de ma chemisette avec ses dents.
Le voir se débattre ainsi me fit rire, et les mèches de ses cheveux et le bout de son nez me chatouillaient. Cela m'apaisa un peu plus, et je me sentis en sécurité prés de lui.
Lorsqu'il eut enfin terminé, il me fixa longuement d'un regard tendre, je ne pus qu'en faire autant. Nous sommes restés la quelques secondes à nous fixer bêtement, admirant le corps de l'un et de l'autre.

-Tu es belle, Mari-chan... Murmurait-il à la façon qu'il savait si bien faire pour me faire fondre.

Il me lâcha quelques secondes a peine pour ôter sa chemise, mais ses quelques secondes furent pour moi une éternité. Je voulais qu'il me prenne, qu'il me sert fort dans ses bras et qu'il ne me lâche plus... Et c'est ce qu'il fit.
Resserrant son étreinte de ses bras qui était finalement plutôt musclée a toute attente, il me lança un baisé fougueux que je m'en pressai de lui répondre.
Réussissant à libérer mes bras, je les enroulais autour de lui, passant une main dans ses cheveux, et m'amusant de mon autre main a caresser son dos du bout de mes doigts.

Sa peau contre la mienne, je me sentais incroyablement bien, seule chose qui me gênais, était son pantalon.
Il ne ce n'était pas gêné à retirer mes vêtements alors pourquoi pas moi ? Je descendis doucement ma main pour arriver surs sa ceinture.
Sans décollais mes lèvres des siennes, je tatona quelque peu pour trouver son bouton que j'enlevas aussitôt. Abaissant son pantalon, je ne pus m'empêcher d'ouvrir les yeux pour voir la réaction d'Amai.
Cessant le baisé, je lui chuchota au creux de l'oreille :

-Je t'aime Amai-kun...

-Je t'aime aussi, Mari-chan.

Je lui rendis son sourire, j'étais incroyablement bien. Si bien que j'eus l'impression de rêver. Les caresses d'Amai et ses baisers me comblaient de bonheur.
À l'instant ou sa main glissa doucement le long de mon corps, je frissonnai. Et plus sa main arrivée à mon entre-jambe, et plus mes frissons s'accentuer, remplis de sensations nouvelles.
Mes jambes s'entremêlèrent aux siennes puis cessèrent lorsque sa main descendit dangereusement sous ma lingerie.
Mes yeux fixèrent Amai, je ne savais pas trop ce qu'il faisait. Il rompit le baisé et commença à faire des vas et viens en moi.
Un long frisson parvenu en moi et je ne pus retenir un gémissement, je regardai alors l'homme que j'aimais plongeant mon regard dans la prunelle de ses yeux.
Toutes ses sensations me firent trembler et une vague de chaleur monta en moi. Je voulais moi aussi qu'il connaisse une telle chose, mais je ne savais pas comment m'y prendre...
Puis l'idée de Roku me vint à l'esprit.

Après un second gémissant, je glissai doucement moi aussi ma main vers son entre-jambes.
Hésitant quelque peu, je lui saisis faisant des mouvements d'avant en arrière, tout en guettant ses réactions prés à arrêter au moindre mécontentement.

Le sourire d'Amai me rassura, et ses gémissements me confirmaient que ce que je lui faisais ne lui était pas déplaisant. Une autre vague de chaleur m'envahit soudainement, m'arrachant un soupir d'aise.

Amai avait accéléré ses vas et viens, et m'empêchais d'échapper un autre couinement en m'embrassant.
Se baiser fut long et passionnelle, si long et si court a la fois.

Essoufflais par ce long baiser, j'accéléras moi aussi le mouvement et de mon autre main, je passa ma main dans ses cheveux, l'invitant a approchais son visage du mien pour le rembrasser.

Sans rompre notre baiser, je pointât derrière sa nuque mon doigt vers la porte qui se verrouilla par magie. Rien ne pouvais nous interrompre à présent, nous étions seuls. Sa peau contre la mienne et ses lèvres contre les miennes.

Voulant être parfaitement à l'aise, je retirai le caleçon d'Amai, le regardant dans les yeux et rompant le baisé.
Je lui souris et caressai son torse puis son dos avant de descendre ma main surs ses fesses. N'osant dire un seul mot.

-Mari-chan... Allons plus loin... Ensemble.

Je plongeai mon regard dans le siens. Que voulait-il dire par plus loin... Ce n'est pas... Je rougis, comprenant enfin ce qu'il se tramait dans la tête de mon petit Amai.
Le fait que je ne savais pas trop ce qu'il allait se passer me fit un peu peur. Aurais-je mal ? Et si je ne lui plais pas ? Si je fais un pas de travers ?... Des dizaines de questions traversèrent mon esprit. Mais... Ne devrais-je pas faire comme Amai et me laisser aller ? Après tout...J'en avais envie et... Je pouvais avoir confiance en lui.
Nous n'avions pas fait tout ce chemin pour retourner en arrière, et le fait de s'arrêter là me semblais impensable.

Après quelques secondes de silence, je lui souris enfin, et passai ma main sur sa joue.

-Allons-y Amai-kun.

Ne sachant plus quoi faire à partir de maintenant, je ne bougeai pas, ne cessant de fixer l'homme que j'aimais. Mon cœur battait à la chamade, et malgré mon sourire, je ne pouvais pas m'empêcher d'être un peu anxieuse.