suite du rp: une visite royale: https://sekuen-seruki.forumsrpg.com/t447-une-visite-royale-ou-avant-premiere-du-super-pervers-pv-raj


Je sens venir l’orage avant qu’il n’éclate. Laharl va se mettre en colère. J’ai trop froissé sa fierté ! Masi bon, a quoi est ce qu’il s’attend le petit chou ? A ce que je m’agenouille devant lui en disant : « ô, noble overlord, je sais que vous êtes le plus fort, et ne doute pas de votre guérison même dans votre état, et même dehors, car votre puissance n’a d’égale que l’infini de l’univers. Permettez-moi de conter votre épique combat contre… contre… » Contre qui en fait ? Comment est ce qu’il s’est fait ça ? Pour avoir déjà vu ses boules de manas je pense qu’il doit s’agir de quelque chose de fort. C’est inquiétant.

Raj : Je prends la décision, navré Overlord Laharl. Mais Sanghiras a raison. Vous ne pouvez rester ici, par un temps pareil, avec pareille blessure. Laissez nous vous emmener. Dans votre chambre, nous serons à même de vous fournir de meilleurs soins. C'est pour votre bien, Altesse.

Contrairement à ce à quoi je m’attendais l’orage n’éclate pas. Laharl fait même un petit sourire. Acceptant ma proposition.

Laharl : Bien. Après tout, il est vrai qu'une personne aussi importante que moi ne peut pas restée là, blessée. Que ferait le monde sans moi ? Mènes moi jusqu'à ma chambre.

Il me fait un petit clin d’œil qui me met légèrement mal à l’aise, sans que je comprenne pourquoi, et me devance. Je trottine derrière lui, et reprend la tête une foi à l’intérieur. Il est nouveau et ne sait sans doute pas ou se trouvent les dortoirs. Je vais donc devoir le guider.

Sanghiras : Par ici.

Je tourne à gauche, montant un volée de marche, puis continue sur droit sur une centaine de mètre. Je jette un regard à laharl. Mieux vaut pour lui que l’on arrive vite et je ne pense pas qu’il soit allergique à la poussière. Je déplace un tableau les menant dans l’un des nombreux passages dérobés que je me suis faite une joie d’explorer à mes heures de solitude. C’est un raccourci qui mène directement dans le couloir des dortoirs. Alors que je les guide, je reste silencieuse, songeuse.

Raj est intervenu à temps, ayant comme à son habitude le truc pour parler à Laharl. Je ne sais pas encore très bien pourquoi, mais je pense que le prince n’aura pas trop de difficulté à s’intégrer. Mais comme tout le monde il peut se faire des ennemis. Et ici les ennemis sont parfois très dangereux. Je fronce les sourcils. Je ne pourrais accepter qu’on lui fasse du mal. Je vais devoir le protéger. Mais suis-je assez forte pour ça ? Je me mordille la lèvre songeuse. Je m’attache bien trop, bien trop vite au gens. Ce n’est pas bien. Cela n’entraine au final, après leur disparition que souffrance. Je veux protéger Raj. Je veux protéger Tsuki. Et la liste est longue. Je veux protéger tant de monde à Sekuen ! Je veux devenir forte pour eux. Et je me rencontre que je me sens plus motivé pour maitriser mes pouvoir par ces liens d’affection que par mon désir de vengeance. C’est très mauvais signe. Depuis combien de temps ne suis-je pas allé à la pèche aux indices ? Est-ce que je ne suis pas entrain de trahir mes compagnons à stopper ce désir de vengeance ? A me construire une nouvelle vie ?

Sanghiras, pendant un court instant, fut perturbée par le regard complice que venait de lui jeter Raj. Ce n'était pourtant pas son but. Il cherchait à se montrer courtois, et à la rassurer. Il ne fallait pas perdre tant de moyens devant un homme, qu'il soit riche ou pauvre. Le jeune prince nota scrupuleusement dans un coin de son cerveau qu'il faudrait en tenir informé la brunette.

Durant le trajet qui menait à l'imposante école, il y eut un très silence. Il était entrecoupé par le bruit des chaussures de Sanghiras sur le gravier. Le petit sentier remontait jusqu'aux grandes portes. Il était blanc de cailloux (Petit caillou parmi les cailloux, hein Sanghi xD). Cela lui donnait une allure immaculée. Les pieds nus de Raj foulaient ce sol d'une allure gracieuse. Il était contre le port des chaussures. Cela lui avait toujours déplu. Il ne se sentait pas à l'aise. Il avait une plus grande sensation de liberté quand il pouvait voir ses orteils. De toute façon, par chez lui, personne n'en portait.

La jeune Sanghiras le dépassa une fois qu'ils furent à l'intérieur. Lui, il appréciait le contact du sol sous ses pieds nus. C'était frais, agréable. La mélangeuse prit la parole, sa voix s'élevant dans le hall et allant se répercuter avec légèreté.

- Par ici.

Elle ne s'était pas arrêtée et n'avait même pas pris la peine de lancer un regard aux deux garçons, qui échangèrent un regard silencieux. Sanghiras les menait à travers le dédale de couloirs. Surprise, au lieu de prendre le chemin habituel qui menait aux dortoirs, la demoiselle préféra innover. Suspicieux, Laharl ne la quittait pas des yeux. Il faut dire qu'il avait toutes les raisons du monde d'être méfiant. Il était blessé et affaibli. La guide éprouvait de vifs sentiments de rancoeur à son égard, quant à son porteur, Laharl ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam. C'était peut être un fabuleux manipulateur. Bref, mieux valait rester sur ses gardes.

Sanghiras fit prendre un passage secret aux deux jeunes hommes. Voici Laharl encore moins rassuré. Mais bientôt, le trio arriva aux dortoirs, pour le plus grand soulagement du démon, qui indiqua sa chambre,puis son lit à Raj. Ce dernier aurait eu bien du mal à le reconnaitre. Le lit était parfaitement fait. On aurait dit l'oeuvre d'une personne perfectionniste. Et le "Grand" Overlord n'avait pas l'air de se soucier de l'apparence de son lit. Tout cela ne regardait pas Raj, qui se contenta de déposer Laharl sur ce dernier. Le gamin en profita pour faire une réflexion à Sanghiras.

- Enfin ! J'ai bien crû que tu allais nous perdre.

Raj vint regarder le démon dans les yeux.

- Voyons votre Altesse, vous pourriez vous montrer plus amical avec Demoiselle Sanghiras. Elle a eu la courtoisie de nous guider jusqu'aux dortoirs.

Laharl voulut riposter, et ne se gêna pas pour le faire.

- J'aurai pu le faire, m'enfin, tu m'as empêché de finir ma phrase. Donc je disais, j'ai bien crû que tu allais nous perdre, mais tu m'as démontré le contraire. Je me trompais. Tu n'es peut être pas si stupide que ça..

Il lui dégaina un sourire diablotin. Venant de lui, c'était un compliment. Tout du moins, il n'y avait pas mieux comme compliment...Pour le Grand Laharl, cela va de soit.

Laharl : Enfin ! J'ai bien crû que tu allais nous perdre.

Les perdre ? Je leur montre un passage secret et un raccourci spécial découvert by sanghiras et voilèrent comment ils me remercient ! Les perdre ? Mais je connais l’école comme ma poche. C’est d’ailleurs bien l’une des seules choses que je connais. Même le contenu de mon cœur m’est inconnu.

- Voyons votre Altesse, vous pourriez vous montrer plus amical avec Demoiselle Sanghiras. Elle a eu la courtoisie de nous guider jusqu'aux dortoirs.

C’est inutile de me défendre. Je me moque bien de ce que pourrait dire le démon. Il m’énerve mais je
vais finir par m’y habituer. C’est une perte d’énergie que de tenter de négocier avec lui. IL n’écoutera
pas de toute façon.

Laharl : J'aurai pu le faire, m'enfin, tu m'as empêché de finir ma phrase. Donc je disais, j'ai bien crû que tu allais nous perdre, mais tu m'as démontré le contraire. Je me trompais. Tu n'es peut être pas si stupide que ça..

Mes yeux s’écquarquillent. Mais changer ce petit démon d’avis. Lui faire prononcer en demi-compliment envers moi ? Qu’est ce qui se passe ? Est-ce que le ciel va nous tomber sur la tête ? Raj possède vraiment un don ! Je lui souris.

Une pensée me heurte. Ce qui a blessé l’overlord. C’est peut être encore dans le coin. Et j’ai du mal à l’admettre, mais Laharl est plutôt fort. Est qu’alors d’autres élèves ne risqueraient pas d’être blessés ? j’attends que Raj ai déposée Laharl et que les remarques aient finis de tomber. Cette pensée me préoccupe de plus en plus, et même si je risque de me prendre encore un commentaire venant du gosse pourri-gâté, je fais quand même remarquer :

Sanghiras : Dites… Ce qui a blessé Laharl…. Est-ce que ça ne risquerait pas de blesser d’autre élèves ?

Laharl était sur son lit. Il était, de par ce fait, plus en hauteur que d'habitude. Ce qui le réjouissait. Il n'avait jamais considéré que sa taille était une faiblesse face aux autres. C'était au contraire un avantage. On ne le prenait pas au sérieux, ce qui lui donnait l'avantage en cas de bataille. De plus, il pouvait plus facilement passer dans des recoins étroits, alors que d'autres peineraient à seulement y glisser une jambe. Bref, sa taille, ça n'avait jamais dérangé l'Overlord. Pourtant, il est vrai qu'il aimait dominer les autres. Pour cela, en règle générale, il lui suffisait de voler. Mais il était trop faible, actuellement, pour utiliser ce pouvoir. Qui plus est, et c'était bien la première fois, il n'avait aucune envie de devenir maître de la situation, de réduire en esclavage. Tout du moins, à ce moment ci uniquement. N'allez pas croire que l'effronté change si vite ! Il faudrait des années pour raisonner cette tête de mule, et encore, ce serait bien peu !

Sanghiras : Dites… Ce qui a blessé Laharl…. Est-ce que ça ne risquerait pas de blesser d’autre élèves ?

Voilà, la gentillesse de Laharl, récente et très faible, venait d'être réduite en cendres. Au placard ! On venait de lui démontrer qu'il était plus puissant que les autres ! Mais oui, suivez le raisonnement overlesque ! Le plus fort de tous a été blessé. Si d'autres élèves venaient à croiser les monstres qui s'étaient frottés au démon, nul doute de ce qu'il adviendrait d'eux. Un petit sourire cruel aux lèvres, le Roi eut une pensée plaisante. Dragnir, entre tous ces monstres, agonisant. Oh oui ! Il fallait qu'il lui donne la position de ce coin maudit ! Et il irait jeter un petit coup d'oeil au spectacle. Bref, pour en revenir à la conversation. Raj allait parler, mais Laharl le devança.

Laharl : Ils mourront, c'est sûr. Si moi je m'en tire ainsi, imaginez l'un de vous entre les griffes de ces monstres.

Raj jeta un regard fatigué à Sanghiras, pour lui faire comprendre que même s'il avait de la patience, Laharl l'épuisait. Puis il eut une idée.

Raj : Vous avez raison mon Roi ! Demoiselle Sanghiras et moi allons enquêter !

Manière discrète de s'éclipser, de ne plus avoir à le supporter. Il aurait du savoir que ça ne se passerait pas de la sorte.

Laharl : Et qui veillera sur moi en attendant ? Hors de question !

S'ils voulaient quitter la pièce, ils allaient avoir du fil à retordre...

L’espace d’un instant, j’ai l’impression que ce petit démon en devenu humain. Enfin, humain, tout est relatif. Cependant, sa réplique à mon commentaire, avancer sans laisser le temps à raj de répondre, me prouve le contraire.

Laharl : Ils mourront, c'est sûr. Si moi je m'en tire ainsi, imaginez l'un de vous entre les griffes de ces monstres

C’est ma faute, c’est ça ? C’est à cause de mon commentaire ? Un élan de culpabilité et de l’lassitude m’envahit. Je ne suis d’ailleurs pas la seule à être lassée. A en juger par le regard que vient de me lancer le prince, il est tout aussi blasé que moi. Et si je laissais tout ? Et si je quittais la chambre sans rien dire, sans égard pour le prince comme pour le roi. Et si j’envoyais tout balader ? Et si j’arrêtais de ressentir de la pitié pour cette petite créature ?

Raj : Vous avez raison mon Roi ! Demoiselle Sanghiras et moi allons enquêter !

Mais quelle charmante idée ! Allons-nous-en vite ! Courage fuyons cet abominable petit démon des plaines. Je suis tout à fait pour. J’ouvre la bouche pour manifester mon assentiment. Mais encore une foi, l’overlord prend la parole sans me laisser commencer.

Laharl : Et qui veillera sur moi en attendant ? Hors de question !

Urg ! Je m’imagine un instant en serviteur de cet espèce d’enfant, à son chevet jour et nuit. Je crois que je ne pourrais pas survivre à ça. Vite, s’enfuir, avant qu’il ne s’imagine que ma présence lui est du. Mais tant qu’à faire, autant éviter de s’en faire un ennemi n’est ce pas. Têtu comme il est, il serait bien capable d’essayer de se battre. Et il n’est pas en état pour ça. Pourtant, le quitter sans se fâcher, requerrait de faire appel aux compétences en diplomatie de Raj. Et Raj à l’air à bout de patience. C’est donc à moi de jouer. Et pourtant, j’ai trop de fierté pour utiliser la même diplomatie que Raj. Je me vois mal lui dire : « ô noble overlord, vous êtes suffisamment fort pour veiller sur vous-même ! ». Oui, mais je peux très bien le lui dire autrement, non ? Réveiller sa fierté maladive sans pour autant blesser la mienne. Lui faire passer le message sans admettre d’aucune façon que je l’estime d’aucune façon. Je peux le faire. Mais en agissant à ma manière.

Sanghiras : Je pensais pourtant que tu étais un grand garçon, capable de prendre soin de lui-même ! Tu me déçois, Laharl…

Pitié, qu’il ne le prenne pas mal et que je puisse m’en aller !

Raj avait tenté de prendre la poudre d'escampette en toute discrétion, et d'entraîner avec lui Sanghiras. Mais Laharl rouspétait, refusant qu'on l'abandonne. D'un côté il n'admettait pas sa faiblesse, et de l'autre, il se montrait faible. Et autoritaire. Et pénible. Sale gosse ! Mais jamais cela n'aurait traversé l'esprit du Prince Jaya.

-Je pensais pourtant que tu étais un grand garçon, capable de prendre soin de lui-même ! Tu me déçois, Laharl…

Le concerné eut les yeux qui lançaient des éclairs. Raj comprit qu'il risquait de devenir dangereux pour son amie. Quoi que...Il était sérieusement blessé. Mais...Qui sait ce qui pouvait se passer dans la tête d'un roi démon ? L’hindou devança le petit roi.

- Il est vrai que vous vous contredisez, mon Seigneur.

La lèvre inférieure de Laharl tremblait. Il était en colère. Et pourtant...Il semblait ronger son frein. Il serrait les poings. Nul doute qu'il le prenait mal. Il commença par un grondement s'apparentant à un "Toi". Il maudissait visiblement Sanghiras. Mais aucun des deux autres adolescents ne s'en souciaient. Et pourtant, alors qu'il s'apprêtait à hurler, il vociféra un bref merde avant de reprendre, un peu plus fort mais sûr de lui.

- Mouais ok, dégagez. Puisque personne ne veut rester.

Il était visiblement vexé qu'on ne prête pas attention à sa royale petite personne. Son égo était important, et si on l'ignorait, c'était plutôt frustrant. A l'inverse, Raj se souciait bien peu qu'on lui prête attention. Tout comme Sanghiras d'ailleurs. Ils ne comprendraient sûrement pas ce besoin d'attirer les foules, les regards. Ils n'étaient pas comme Laharl. Ils n'étaient pas Laharl. Tout simplement.

[HRPG : J'ai fais ce RP en regardant les Gremlins 2 XD]

Je comprends immédiatement à sa tête, que ma remarque est mal passée. J’en ai assez ! Je ne sais plus comment m’y prendre avec ce gosse !

Raj- Il est vrai que vous vous contredisez, mon Seigneur.

Merci Raj ! Heureusement qu’il est là pour voler à ma rescousse. Je ne sais pas comment je ferais autrement. Grondement… Qui maudit-il ainsi ? Sans doute moi. Je ne pense pas qu’il déteste le prince. Je me demande comment Raj parvient à trouver les mots face à cette créature diabolique.

Laharl : Merde

A tes souhaits. Malgré la situation, j’ai du mal à ne pas sourire. Je vais enfin pouvoir être tranquille… enfin presque

Laharl : Mouais ok, dégagez. Puisque personne ne veut rester.

Enfin ! C’est noël avant l’heure ! Je vais enfin pouvoir partir. Qu’il soit vexé ne change rien à mon bonheur. Je conserve malgré tout un air grave, lui fait un petit signe de la main et sort de la chambre. Une foi hors d’atteinte, je ferme les yeux, et prend une grande inspiration. Enfin de l’air. Je me retourne ensuite pour voir si Raj m’a suivie.

Sanghiras : Désolé.