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Ne connaissant pas encore assez bien l'école pour me repérer, surtout à dos de tigre ailé je décidais de rejoindre le point qui me semblait le plus approprié pour laisser parler ma tristesse. Le toit me semblait tout indiqué. J'y serai probablement seule et n'aurais plus aucune honte à pouvoir pleurer. Kayser azéri alors doucement et je descends de son dos avant de me recroqueviller sur moi même, la tête sur les genoux aux côtés de mon familier sur les tuiles du toit pour regarder la lune.

Après le décès de mon père, tout s'était enchaîné si vite ! Je n'avais pas eu le temps de le pleurer et faire mon deuil. Tout ce qui m'intéressait à l'époque était la vengeance, mais maintenant que je l'avais eu je me retrouvais désarmée face à la vérité. Cette chose qui pouvait être si nécessaire et si blessante. Je ne pensais pas alors que tout ce que me cachait ma mère était pour me protéger.

Je réalisais à présent que finalement ne rien savoir était presque aussi bien. Quel était le résultat de ma venue dans cette école ? La capacité de maîtriser ce don ? Ce même don que je ne pourrais probablement jamais maîtriser aussi facilement que d'autres élémentaires cars faute de ne pas l'avoir apprise aussi tôt. À quoi cela me servirait finalement ? Je serais toujours rejetée par la famille de mon père.

Je ne savais plus où j'en étais. Toutes mes certitudes étaient alors parties en fumée. Ma mère que j'aimais si fort m'avait menti. Je pouvais comprendre et en même temps je lui en voulais. Je savais que je ne trouverais jamais ma place dans aucun de ces deux mondes. Mon père ne savait rien, ma mère avait donc réussi à lui cachée durant les 20 ans qu'avait duré leur couple ? Mais était-ce si sain de vivre une relation pareille dans le mensonge. Finalement je ferais peut-être bien de partir d'ici, ou bien je pouvais rester et travailler afin d'apprendre à contrôler mon don. Le choix m'appartenait, mais ne m'apporterait probablement que des problèmes.

De tous les maux lesquels étaient les moins douloureux ?

Kayser assis à côté de moi sur le toit ne parvenait pas a me réconforter, alors pour m'aider il étendit ses ailes et lança un long gémissement à fendre l'âme.

- Oui je sais mon beau, mais je ne peux pas faire comme si tout allait bien. On va attendre encore un peu et on avisera quand je serai plus sure de moi.

- Sans la magie, je ne t'aurais pas rencontré Rinka...

J'étais très surprise ! Pour que Kayzer parle, il fallait réunir certaines conditions et notamment une volonté hors du commun de sa part. Lors de son arrivée en fanfare il n'avait pu le fait que grâce a l'intense joie de me retrouver.

- C'est vrai... je ne t'aurais pas rencontrer, mais j'aurais probablement une vie normale et paisible avec ma famille entière... non pas que je ne sois pas contente de t'avoir rencontrer, mais dans une autre vie j'aurais du avoir une vie normale de lycéenne avec des parents unis et une mère qui ne m'aurait pas menti en m'entrainant dans une situation inextricable.

Je soupirai alors et fermais les yeux tâchant de me détendre et laissaient glisser mes larmes le long de mes joues

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Pourquoi Bleyne se dirigeait-il vers le toit ? Il n'y avait pas vraiment de raison en fait. N'ayant rien à faire, il avait décidé de continuer son exploration de l'école. Il avait déjà eu une vision aérienne des environs lors de son atterrissage, mais il avait depuis perdu un partie de sa mémoire et il pensait que venir ici lui rafraichirait peut-être la mémoire.
Il monta les escaliers de marbre. Tout en haut se trouvait une porte en acier. Fermée. Ce n'était pas un problème, en tant que psychologue de l'école, le robot possédait le passe partout permettant d'ouvrir tous les bâtiments. Ou peut-être l'avait-il fabriqué ? Peu importe, il poussa la porte et sortit.

Dehors, l'ambiance était morose. Le soleil pâle du début de l'hiver accentuait l'apparence morte des arbres de la forêt, nostalgiques du temps où leurs feuilles n'étaient pas que des tas de saletés marronâtre sur le sol.
Mais ce spectacle naturel n'était pas le plus déprimant. Bleyne n'était pas seul sur ce toit. Une jeune fille pleurait, accompagnée d'un magnifique tigre ailée. Le robot n'en avait jamais vu d'aussi majestueux.

Bleyne s'approcha, les bruits de ses pas légers suffisaient à rompre le silence pesant. Une fois assez près, il pris doucement la parole, prenant sa voix la plus rassurante.

Bleyne : Bonjour mademoiselle. Que vous arrive-t-il ?

J'étais venue sur ce toit afin de réfléchir mais je ne pensais pas qu'en réalité je passerai un quart d'heure a pleurée. Ce qui me fit cesser fut un soudain bruit de pas. Je me méfait car je n'avais pas senti la personne et Kayser non plus. Pourtant avec nos sens communs on pouvait détecter des personnes présentes sur une bonne dizaine de mètres ! Je sursautais donc quand la personne se rapprocha. Je me tournais alors pour la regarder et ma mâchoire se décrochât.

*Un robot ??? Il y a vraiment un robot aussi perfectionner que celui-ci dans cette école ? En plein milieux de magie se trouvait un produit de la technologie ? Bah il faut de tout pour faire un monde après tout mon familier n'est pas vraiment commun !*


Bleyne : Bonjour mademoiselle. Que vous arrive-t-il ?

Rinka : En quoi cela peut vous intéresser ? Tel que je vous vois vous êtes une machine ! Vous ne pouvez donc pas éprouvez d'émotions et la pitié ou la compassion en font parti ! Mais si vous y tenez tellement je n'ai apprise ma véritable nature que quelques jours avant de venir ici... On m'a menti durant toute mon enfance et maintenant mon pouvoir ne pourra pas se développer correctement. Il va falloir que je garde un contrôle de tous les instants dessus. Je ne pourrais jamais me relâcher sous peine de provoquer un cataclysme ! Vous trouvez cela normal vous ?

(Désolé s'il y a des fautes je n'ai plus de correcteur depuis que mon ordinateur a été formater !)

Natsu Dragnir était un véritable phénomène de foire. Aujourd'hui encore, il en avait fait la preuve. Il s'était levé à midi passé, et, après s'être englouti la moitié de la cuisine de Sekuen, avait trouvé bon d'aller ennuyer Kakashi Hatake. Le psy de l'école était en effet sa victime préférée. Une jeune fille attendait dans la salle d'attente, se triturant les cheveux avec nervosité. Natsu lui fit un clin d'oeil et défonça presque la porte du psychologue. Ce dernier avait été légèrement surpris. Oh, Dragnir ne l'avait pas ennuyé très longtemps. Grell Sutcliff, le surveillant de l'école, avait eu vite fait de rappliquer et de le dégager. Mais avant, Dragnir avait eu le temps de décoiffer son psy préféré, et de dédicacer son trombi avec la tête de ses collègues. Oh oh, la face de craie était visiblement curieuse. Comme un psy quoi.

Bref. Dragnir s'était baladé dans l'école, jusqu'à ce que trois heures arrive. Aaaah ! L'heure bénie de la sieste ! Oui, Dragnir se fixait un planning quotidien. Histoire de pas abuser hein. Quoi que...Il dormait plus de douze heures par jour, et consacrait le reste de son temps à manger et faire des bêtises avec son gringo. Aloooors...Si ça c'était pas de l'abus. Mais nous ne sommes pas là pour discuter du comportement de Dragnir. A force, on le connait. Donc ! Natsu se dirigeait vers le toit. Ce serait sans doute l'une des dernières siestes qu'il y ferait. Le soleil d'été c'était depuis longtemps envolé. Bientôt, il préférerait la salle des songes, chaude et douillette. Mais se réveiller en contemplant le ciel était la plus belle chose qu'il ait pu voir. C'est avec cette idée qu'il montait les marches jusqu'au toit. En ouvrant la porte, il put apercevoir deux personnes se tenant face à face. Il s'approcha sans chercher à être discret.

Natsu : Salut !

Il avait un grand sourire aux lèvres, même s'il ne connaissait aucun de ses deux nouveaux interlocuteurs. Chaque nouvelle rencontre était un moment important. Il voulait se faire plus d'amis, essayer de retenir les bons moments avec eux, afin d'oublier ce sourire si douloureux et pourtant empli de joie. Mais c'était peine perdue. Parce que rien ne le soignerait jamais de cette malédiction posée sur son coeur. Peut être que chercher à la retrouver avait été une mauvaise idée. Malgré les pensées noires qui lui traversaient l'esprit, son visage affichait la joie et l'insouciance. C'est cela qu'on appelle jouer un double jeu ?

[HRPG : Au fait, les cheveux de Natsu sont actuellement teints en vert, mais la teinture commence à partir.]

Je haletais, encore éprouver de la diatribe que j'avais lancée au « visage » du robot. En y repensant je n'aurais peut-être pas du tout dire, cela révélait pas mal de mes faiblesses et on pourrait m'attaquer là-dessus. J'aimais vraiment cette école, mais depuis quelques jours tout mon monde s'écroulait.
Je regardais la créature, incertaine de ce qui allait se passer quand la porte du toit s’ouvrit brusquement me faisant sursauter violemment. Un garçon entra sur le toit, bourré d’énergie ou tout du moins c’était l’impression que cet individu me donnait. Pas gêné pour un sou, je doutais qu’il ait entendu la conversation précédente.
Le soleil commençait à cogner et je sortis mes lunettes de soleil de ma poche. Avec ces rayons qui tapaient sur les tuiles du toit et se reflétaient, il n’y avait plus moyen de distinguer qui était autour de moi.

Natsu : Salut !

Je me détendais légèrement en voyant quelqu’un capable d’éprouver des sentiments.

*Enfin un qui va pouvoir comprendre !*

Je décidai donc j’essayer de nouer un contact supplémentaire dans cet endroit où tout le monde semblait être susceptible de m’aider. Il serait après tout idiot de refuser des liens d’amitié ! Je restais tout de même sur mes gardes. Par le passé les soi-disant amitiés que j’avais tenté de nouer s’étaient souvent soldées par des échecs cuisants.

Rinka : Bonjour !

Je posais une main sur le flanc de Kayser pour lui faire comprendre de ne pas bouger et de rester calme. Je sentais à la fois un grand pouvoir et une grande énergie émaner du nouveau venu. En le regardant plus attentivement je bloquais un peu sur ses cheveux verts me demandant si c’était un original puis me dit qu’il devait définitivement être spécial s’il était ici.

Natsu s'était arrêté à proximité du duo. S'ils avaient une conversation, mieux valait peut être leur laisser un peu d'intimité. Le soulagement se lisait sur le fasciés de la jeune demoiselle. L'autre cherchait peut être à l'ennuyer ?

Rinka : Bonjour !

C'était le mot de trop. Le mot qui donnait en quelque sorte la permission au Dragon Slayer de s'incruster dans la conversation. Il s'approcha, franchissant le périmètre d'intimité qu'il leur avait laissé auparavant. Oui, Dragnir ne restait jamais sur ses résolutions. Elles partaient fréquemment en morceau.

Natsu : Je suis Natsu Dragnir !

Une petite introduction courte mais efficace. La demoiselle savait désormais le strict nécessaire sur lui, à savoir son identité. Si elle devait parler de lui à quelqu'un ou même l'interpeller, ça lui serait très utile. De plus, le mage l'ignorait, mais le robot qui se tenait près d'elle risquait de ne pas rester indifférent à ce nom. Toute l'équipe pédagogique de Sekuen n'était pas sans ignorer que l'une des terreurs de cette école s'appelait Natsu et que le jeune homme n'en faisait qu'à sa tête. Enfin, actuellement, il n'avait pas l'air très dangereux. Il souriait de toutes ses dents, la main tendue vers son interlocutrice actuelle.

Natsu : Et tu es ?

Natsu : Je suis Natsu Dragnir !

*Natsu Dragnir ? Natsu dragon ? C’est peut-être cela !*

Le nouveau venu avait l'air sympathique et avait respecté un périmètre d'intimité autour de moi et du robot. Je respectais énormément les gens qui agissaient ainsi, cela démontrait que la personne était respectueuse et soucieuse des autres. Je souris et me dit que peut être je pourrais me faire un ami. Kayser battit légèrement des ailes tandis que je voyais la main du garçon tendu vers moi pour que je la serre ce que je fis rapidement.

Le robot avait l'air d'être spectateur uniquement. Peut-être avait-il eu un bug quand il avait vu la venue d'un inconnu ici. Ou Natsu avait-il une certaine réputation ? Je n'en savais rien et au fond je m'en fichais royalement. La seule chose qui m'intéressait vraiment était le contact humain que je pouvais nouer. J'étais en manque d'amitié et d'amour depuis mon départ de la maison. J'avais tout quitté, mes amis, ma famille pour venir dans cette école.

Rinka : Je m'appelle Rinka Ushigura ! Ravi de te rencontrer. Je ne sais pas ce qui arrive au robot là, mais il ne s'est même pas présenté ! Tu crois que j'ai dit un truc de travers ?

La jeune fille serra brièvement la main de son interlocuteur. Ce dernier n'était pas dérangé par les contacts avec autrui. Il n'était pas spécialement tactile, mais n'en était pas réfractaire pour autant. Le tigre qui accompagnait la blondinette restait immobile, telle une statue. On aurait pu également le comparer au robot, qui restait très...Inactif. Quoi ? Il s'était mis en off pour un moment ? Pas cool, il aurait pu prévenir.

Rinka : Je m'appelle Rinka Ushigura ! Ravi de te rencontrer. Je ne sais pas ce qui arrive au robot là, mais il ne s'est même pas présenté ! Tu crois que j'ai dit un truc de travers ?

Rinka avait relevé un point important. Effectivement, le robot restait de marbre. Etait-il toujours connecté à la réalité ? Natsu le regardait de loin. Il n'avait jamais vraiment apprécié la technologie...Ce type lui était familier. Où l'avait-il déjà vu ? Ils ne s'étaient jamais parlé, ça, c'était sûr. Il ne l'avait jamais croisé en vrai, c'était aussi une certitude. Mais...Où alors ?

Mais oui ! Le bureau de Kakashi ! Le trombi des collègues ! Le robot, il y était ! Deuxième psy apparemment. Comment pouvait-on laisser une chose aux gestes précis et sans réelle émotion s'occuper des cas de Sekuen ? Natsu chuchota tout bas à Rinka :

- C'est le deuxième psy du lycée. Pour ma part, je n'ai jamais vraiment apprécié les robots, et celui ci me donne la chair de poule.

Il ne craignait pas la technologie, il y était en quelque sorte allergique. Il avait beaucoup de mal avec. Pourtant, il faisait des efforts ! Tout du moins il essayait. Dragnir se força à oublier la sinistre présence et se tourna vers Rinka.

Natsu : Et sinon, tu es en quelle classe, Rinka ?

Natsu : C'est le deuxième psy du lycée. Pour ma part, je n'ai jamais vraiment apprécié les robots, et celui-ci me donne la chair de poule.

La tête que faisait Natsu était assez drôle tandis qu'il parlait du robot. Cela me fit sourire et en même temps frissonner, car moi non plus je n'étais pas trop fan de ce qui pensait tout seul, mais n'avait pas de sentiments. Par contre les ordinateurs et moi-même avions une histoire d'amour depuis longtemps.

*Ce truc ? Un psychologue ?*

Rinka : Je te comprends ! Comment quelque chose qui n'a pas de sentiments humains pourrait-il juger et aider les autres ? Il ne doit pas avoir d'empathie ce truc !

Natsu : Et sinon, tu es en quelle classe, Rinka ?

Rinka : Je suis élémentaire ! Et toi ?

Je fis un grand sourire avant de tenter de m'avancer vers Natsu et quitter un peu le robot qui commençait à me donner la chair de poule. Je reposais mon pied droit quand soudain je sentis quelque chose de bizarre. On dirait que mon pied part sur le côté. Je dus faire une drôle de tête et avant que quiconque puisse réagir je dégringolais du toit. Je ne réalisais pas tout de suite ce qui se passait et quand j'eu compris je hurlais littéralement.

Bleyne avait eu une absence... Dû à une nouvelle tentative d'intrusion. Elles se faisaient de plus en plus puissantes, et de plus en plus nombreuses. Il devait retrouver Sheeta.

Il reprit ses esprits. Malgré son manque d'attention, il n'avait pas perdu une miette de ce qui s'était dit... Il ne le connaissait pas et ils le jugeaient comme un vulgaire pantin d'acier. Assez vexant, mais guère étonnant.
Alors qu'il allait répondre, il remarqua que Rinka commençait à glisser. En une fraction de seconde, il la retint par la jambe, ma tête en bas, avec autant d'effort qu'une personne normale portant un morceau de tissu. Il la remit à l'endroit, et la posa sur le toit.

Bleyne : Faites attention, une chute de cette hauteur pourrait prendre des conséquences dramatiques.

Il se tourna vers le nouvel arrivant.

Bleyne : Comme vous l'avez deviné, mon nom est Bleyne et je suis effectivement le psychologue de cette école. Veuillez m'excuser pour mon... Absence. Un petit problème technique sans gravité.

Pas de sentiments... A chaque fois, cela le blessait. Il se devait de corriger ces deux avortons.

Bleyne : Quant à mon manque de sentiment... C'est faux. Je pense comme vous, je suis conscient comme vous. Et j'ai aussi mes propres émotions. Mon intelligence artificielle s'est créée d'elle même, sans que quiconque n'ai à la programmer.

Autant pour moi, message à supprimer donc ^^