[ceci est un sujet-express : moi et Zeph' sommes ensemble et nous accordons 10 minutes pour poster nos réponses, dans le but d'avoir un rp qui avance vite, mais bon, ce ne sera pas de super qualité non plus^^ si vous voulez nous rejoindre, pas de problème ! =) ]

Nígēl Lhan ne venait pas souvent dans la salle des profs. Elle était trop grande, trop studieuse. Les autres profs de Sekuen étaient plutôt de bons éléments, des monstres qui vivent pour et par leur travail, et ils n'étaient absolument pas drôles. Dans les lycées qu'il avait fréquentés, c'était mieux, d'habitude ; mais là, les petits monstres prenaient leur éducation au sérieux. Ange était en cours dans l'une des petites classes de Sekuen , avec les plus jeunes. On était le matin, et le professeur Lhan n'avait pas d'autres cours avant la fin de la journée. il avait encore plusieurs heures à tuer avant le déjeuner, et s'ennuyait fermement. Assit à une table un peu excentrée de la pièce, près des casiers des professeurs, il fumait sa clope sous le regard désapprobateur des autres, qui même s'ils étaient des monstres, n'osaient rien lui dire. Il les regardait de loin bosser, observant les courbes des demoiselles... Il y avait cette vampire, qui devait enseigner quelque chose comme du combat, qui était vraiment pas mal. Le sport lui allait bien, dessinant des muscles sous sa fine robe noire. De toute façon, si elle ne voulait pas qu'on la regarde ainsi, elle n'avait qu'à s'habiller autrement ! C'était elle qui était provocante ! Il avait posé un cendrier en céramique sur la table vide, et posait parfois sa cigarette sur le bord pour contempler les autres qui corrigeaient une montagne de copies ou préparaient leurs cours, bavardant calmement. Parfois, on entendait un éclat de voix quand le ton montait au cours d'une blague, et des éclats de rires. Lui, il ne se mêlait pas à eux. Ces sales monstres. Ce n'est pas qu'il les haïssait, il ne les aimait juste pas. Sa cigarette finie, il se leva et s'approcha de la machine à café. Une des professeurs avait ouvert la fenêtre pour aérer. Il introduit une pièce pour prendre un café très serré. La pièce tomba dans la machine et... rien ne se passa. Il soupira. C'était bien sa veine ! Il tapa doucement sur la machine, mais rien ne se passa, ce qu'il l'énerva d'autant plus. Il se mit alors à frapper la machine en l'insultant et en grognant, dérangeant de ses grands cris les autres professeurs qui se tournèrent vers lui.

Je prends mon café tranquillement, assis à une des tables des professeurs. Un crétin fume, mais bon, il connaît parfaitement le règlement et la fenêtre est ouverte. Personnellement, cela ne me dérange pas plus que ça. Nous pouvons dire que la salle des profs est un terrain neutre. Le café est noir et ne sort pas de la machine payante. Avec amusement, je regarde les autres s’échiner à préparer leurs cours ou a corriger des copies. La maladie des profs. En tant que bibliothécaire, je n'ai pas à travailler en dehors des heures payées, ce qui est un grand avantage.

Je relève les yeux de mon journal lors ce que le professeur Lhan s'énerve conter la machine payante. Il n'a pas remarqué que du café était fait à la cafetière, avec le café payé avec la participation de tous les profs. Je soupire devant tant d'idiotie.

Enfin, cela reste un collègue, et le bruit est dérangent, en plus de sa cigarette.

Ne relevant même pas les yeux du journal, je lance d'un ton blasé :

Zéphyr : La cafetière est branchée et se trouve sur la commode.

Crétin.
Encore un humain qui a voulu travailler ici. Son hostilité envers nous est vraiment palpable. Pourquoi est-il venu ici ?
Je reprend une gorgée de mon café, brûlant et noir.

Nígēl Lhan se tourne vers la commode dont son vis-à-vis à parlé. Une cafetière bouillante y fume discrètement. Ah oui. En effet. Il se tourne avec un regard mauvais vers le professeur qui a parlé, et se sent profondément agacé en voyant que l'autre n'a même pas daigné relever la tête. Il lance :

"J'avais bien vu, mais votre café est dégueulasse, vous savez ?"

Il s'approche tout de même de la commode et se sert un tasse. L'autre est jeune, plutôt pas mal. Il ne le connais pas ; il l'a pauet-être déjà croisé, mais impossible de se rappeler qui c'est. En même temps, il a l'air tout aussi désoeuvré que lui, avec son journal. un prof qui glande pendant sa pause ? Le ton sérieux qu'avait l'autre lui montre que ce ne peut être que cela. Il décide de s'asseoir à la table du jeune prof en question. Il se demande quel genre de créature il est ; probablement un vampire, avec sa peau pâle. Pff, tapettes de vampires ! Depuis Twilight, la race millénaire a un peu baissé dans l'estime de l'opinion publique, ça c'est sur. Il pose sa tasse en la claquant sur la table, face à celui qu'il suppose être un vampire.

"T'es qui toi, pour m'avoir parlé comme ça ? Tu bosse pas comme les autres, hein ? Étonnant ! Avec ta tête de premier de la classe, on aurait supposé que tu te serait attelé à la bêche... Tu t'es perdu, c'est ça ?

Il ralluma sa clope.

[ceci est le caractère de Sky, mais on s'en fou ♥ Vive le rp express !]

Après avoir donné l'indication, je retourne à la lecture des actualités. C'est un journal fait par nous autres, les créatures non humaines. Cela parle donc de nouvelles intéressantes sur les découvertes de notre monde.
Une nouvelle potion a été inventée, des nouvelles espèces de plante magiques ont été découvertes, etc...
Le Luthier Bartholey a fabriqué un violon magique ?
Je lis l'article avec plus d'attention que les autres. Quel intérêt y a-t-il à fabriquer un violon de la sorte ? Les cordes sont seulement enchantées pour ne pas se casser, je n'appellerai pas ça vraiment "magique". Enfin, il y en a qui sont prêt à tout pour qu'on les remarque, comme ce prof insistant.
Je fini de lire l'article sur l'orchestre magiconique du coin, avant de lever la tête vers l'emmerdeur :

Zephyr : Pardon, vous disiez ?

Je pose mon journal et reprend une gorgée de café, en ne quittant pas l'homme des yeux.

Lhan soupire. L'autre se fout vraiment de sa gueule, en fait, non ? Il se passe la main dans es cheveux, et termine son café d'un trait. Il ne l'aime pas. En fait, il n'aime aucun prof de l'endroit. Trop déplaisants. Il se lève d'un geste brusque, faisant racler bruyamment sa chaise au sol, et claque la tasse sur la table, faisant jaillir une légère goutte de café qui vient tâcher la manchette du vampire sans même que le professeur humain ne le remarque. Il esquisse un geste vague :

"Non, rien..."

Il note que l'autre ne le quittait pas des yeux. Il n'aime pas trop ça. Heureusement, sous sa veste, le révolver qui lui chatouille les côtes le rassure, comme toujours. Il n'a jamais aimé les vampires. Trop froids, très visiblement. Il ramène la cigarette à sa bouche et se dirige vers la porte. Il n'a rien a faire là, parmi toutes ces créatures. Et Ange non plus ; Il préférerait la mettre dans un endroit où elle serait plus en sécurité qu'ici, mais il n'a pas le choix, s'ils veulent avoir de quoi manger... Et par rapport à un établissement normal, le salaire est un peu plus élevé que ce à quoi on pourrait s'attendre. La prime de risque, sûrement. Il avance vers la porte pour sortir [ce qu'il fera si tu ne le rappelle pas, et ça m'étonnerais que tu le fasse :P]