Dès que je lui dis ma réponse, on aurait dit que la fée vorace fut amusée par celle-ci. Elle se tournât vers moi et me dit :

Sanghiras : Non, Valérie, je te le confirme, il est interdit de mordre. Enfin de ce que j'en sais. Quand à pardonner ? Je n'ai pas le choix. S'il est professeur...on ne peut pas dire que l'on soit sur un pied d'égalité.

Je le savais depuis longtemps ça, pas besoin de tout m'expliquer.

Sanghiras : je vous prie monsieur, d'accepter mes excuse pour mon insolence.

Ses paroles parurent sèches et dénouées de sentiments, ce fut au tour du vampire méfiant de parler. Celui-ci fut surpris pas la réaction de Sanghiras :

«Vous avez le choix, Mademoiselle. Vous aurez toujours le choix. Je n'ai jamais obligé quiconque dans ma longue et pénible vie, je ne compte pas commencer maintenant.»

Pénible ? À qui le dis-tu, c'est pareil pour la plupart des personnes ici.

« Traitez moi comme vous voulez, nous ne sommes plus dans l'enceinte de l'école après tout.»

Valérie : Je crois qu'il serait impolie de ne pas vous traitez avec politesse, sinon nous devrions raconter nos vies, souffrances, joies en chemin. Le Soleil va bientôt se lever de plus.

Scyla : Autrement dit Lumière et vampire font pas bon ménage ! Vous savez au moins ce qu'est le Soleil, vieux singe ?

Là, il avait raison, je ne sais pas s'ils étaient au courant que le Soleil est le pire ennemi des vampires.

Vous avez le choix, Mademoiselle. Vous aurez toujours le choix. Je n'ai jamais obligé quiconque dans ma longue et pénible vie, je ne compte pas commencer maintenant.Traitez moi comme vous voulez, nous ne sommes plus dans l'enceinte de l'école après tout.

Il a beau dire, ce n'est pas ce que j’appellerais un choix très innocent. Je ne peux pas me permettre de faire ce que je veux de lui, sous peine de me faire renvoyer. Et il affiche cette prétendue gentillesse et se prétendu respect. Ça me rend malade.

Valérie : Je crois qu'il serait impolie de ne pas vous traitez avec politesse, sinon nous devrions raconter nos vies, souffrances, joies en chemin. Le Soleil va bientôt se lever de plus.

Elle a raison. Le soleil va bientôt se lever. C'est une question de minutes. S'il reste comme ça le petit vampire risque de bruler sur place. Il devrait vite rentrer à Sekuen. Et ne comptez pas sur moi pour lui montrer la route. Je ne lui proposerais rien. Je ne ferais rien gratuitement. Tant qu'il ne me demande pas, je ne lui rendrais aucun service. Et je pense que Valerie non plus. J'ai même la légère impression qu'elle ne l'aime pas trop. Mais peu être que je me trompe. Ses paroles depuis tout à l'heure, sont tellement imagée qu'il est difficile de savoir ce qu'elle a vraiment derrière la tête. En même temps si je ne fais rien, je ne risque pas de conduire ce beau garçon à la mort? Je ne suis pas un assassin. Mais non! Il n'y a aucun risque. C'est un grand garçon! Je maintient donc un silence boudeur, mais reste présente, attendant, le tour que pourrait prendre la conversation.. Je me suis décidée. Je ne ferais rien tant qu'il n'en fera pas la demande. Je ne dirait rien tant qu'il n'en fera pas la demande.

Je voyais bien que l'une comme l'autre, elles peinaient à me croire. Cela ne me surprenait pas. Pourquoi croiraient-elle un professeur ? Il pouvait toujours leur mentir pour gagner leur confiance et les trahir plus tard. Je n'étais hélas pas habitué à ce que l'on me rejette pour ma profession. Longtemps, cela avait été un atout dans ma vie. Mais depuis que j'étais ici...Le simple mot professeur semblait donner des envies de se montrer cruel aux élèves. Pourquoi donc ? Qu'avions nous pu leur faire ? Nous étions dans un établissement différent. Il était donc logique que les professeurs ne soient pas comme les professeurs normaux. Et qu'ils ne méritaient donc pas qu'on les traita ainsi. Je gardais mon sang froid. Si je montrais que j'étais déstabilisé, surpris ou même légèrement agaçé, elles penseraient marquer des points dans le domaine du "Je vais m'en débarrasser", et nous ne créerions rien d'autre qu'un vilain conflit.

Je fus coupé dans mes réflexions par la petite sorcière, qui était décidément bien bavarde. Elle ne semblait jamais perdre l'occasion de prendre la parole. Pas sa langue dans sa poche. J'avais cru comprendre que c'était l'expression pour parler de quelqu'un de bavardeur.

« Je crois qu'il serait impolie de ne pas vous traitez avec politesse, sinon nous devrions raconter nos vies, souffrances, joies en chemin. Le Soleil va bientôt se lever de plus. »

Elle n'avait effectivement pas tord. Je la regardais dans les yeux un instant. Elle semblait vraiment inoffensive. Mais Angélique Bouchard n'était-elle elle même pas inoffensive, d'aspect ? Je devais me méfier des sorcières, même si désormais elles allaient semble t-il côtoyer mon quotidien.

Je me tournais désormais vers l'autre élève. L'air renfrogné, elle semblait ne pas me prêter attention. Mais je voyais son petit manège. Ses yeux venaient, par a coup, vérifier si j'étais toujours présent. Je l'agaçais, je le sentais. Mais je ne pouvais pas abandonner deux élèves en plein milieu de la forêt, alors que le jour n'allait pas tarder à poindre ! Il en allait de mon devoir de professeur. Je me décidais donc à sourire.

« Effectivement, jeune fille. Je propose que nous rentrions tous ensemble. Vous pourriez avoir des problèmes en chemin, et il est de mon devoir de veiller sur vous, même en dehors des heures de classe. »

J'espérais m'être bien fait comprendre. Je ne pouvais pas les laisser seules là. Je ne savais même pas si elles avaient le droit de se trouver en ces bois. Le Suprême verrait certainement d'un mauvais oeil que je dénigre de la sorte mes fonctions. Si de plus il arrivait un drame à ces deux demoiselles, je risquais fort d'avoir de gros ennuis. Et j'en avais connu trop depuis ma naissance.

Mon sourire était toujours là.

Nous sommes en beau milieu de la forêt, un groupe composé d'un vampire aristocrate, une sirène carnivore, une pyromancière couverte de sang et un écureuil volant. Et tout ce petit monde doit partir au plus vite, enfin le professeur et Sanghiras doivent partir en premier, par contre si Sanghiras est à moitié vampire, le Soleil a-t-il a effet malsain sur elle ? Je n'avais pas trop envie de voir si elle pouvait faire la torche vivante

Notre nouveau compagnon nous proposât de nous l'accompagnait, s'il veut, je ne suis pas contre et si Sanghiras n'est pas d'accord on le perdrat dans les bois, mais vu comment il a manqué de devorer Sanghiras je crois qu'on ne pourrrat pas le perdre si facilement. Le mieux serait que l'on rentre tous tranquillement sans s'énervait :

[color=blue]Bien allons-nous partons vers quelle direction ? Moi j'ai n'ai pas trop de solutions pour retrouvais la direction vers l'école, mais vous comme vous êtes vampire et mi vampire, peut être que vous pourriez retrouvé nôtres chemin ? Pas vrai ?[color]

On devrait se dépécher ! J'ai peur des araignées ! Et par peur je veux dire que quelqu'un ici craint ici les araignées, mais pas moi ! Bon ail faut qu'on réfléchiesent à une solution, mais moi je ne peux pas vous aidez, j'suis occupé a huler à la mort !

Pour une fois je regrette de ne pas avoir un lycan qui n'est pas décapité devant moi, il aurait pu sentir la direction avec son nez, enfin peut être que les pouvoirs des vampires se rapproche de ceux d'un loup. De toute façon des forêts comme cela il y en a tellement chez moi, sauf qu'il y a une odeur de sang et de chair moisie, alors qu'ici c'est une odeur d'insecte mort.

A part Sanghiras je ne voit qui pourrais trouver le chemin, mais peut-être que le sorcièrophobe trouverait peut être lui aussi la direction, s'il a eu la bonne idée de visiter l'école avant d'aller voir boucle d'or et les trois petits cochons. Quand même cette forêt est tellement sombre, le Soleil même à sa pleine puissance ne pourrait rentrer. Il fallait un peu de lumière ou cas où il y aurait un nouveau "individu". Alos, je farfouillais mon panier et trouvais une vielle lanterne d'halloween, aussi je l'allumais seulement en la touchant et maintenant nous avons au moins un peu de lumière et quelque chose pour assommer Scyla. Je cherchais partout un objet nous permettant de retrouvais notre chemin, la lanterne pourrait tenir longtemps, mais pas Scyla qui manquait de tomber dans un coma a chaque fois qu'une araignée et parfois poussée des petits cries de sourie. Je décidais de calmais un peu la situation :

Plus silencieux et on se croirait à un enterrement, dit donc je comprends pourquoi les chasseurs viennent le plus souvent ici, c'est tellement noir qu'on pourrait se cognais à un arbre ou tomber dans un ravin ou même sous l'effet de la peur enfermais son oiseau de compagnie dans son panier. Au moi à Tierlicieux les citrouille enflammaient notre direction, a j'espère qu'Halloween est aussi bien ici.

HRPG: J'ai pris la liberté de poster dans la forêt (qui est je pense maintenant un brin plus adapté), voici le lien du nouveau sujet:

https://sekuen-seruki.forumsrpg.com/t527-course-contre-le-soleil-pv-chapi-barni#5337