Mais qu'est ce que je fais là? (pv chapi)

Invité

N'oublies pas que c'est toi qui m'a proposé,
douce créature de la nuit

Belle lune, merveilleuse lune, comme tu es cruelle avec moi. Tu me gardes captif, comme une égoïste. Tu es si semblable à cette monstrueuse sorcière. Que le Diable m'emporte dans les flammes de l'enfer si je mens !

Tout en marchant, voilà ce que je me dis. Il n'est pas simple pour un homme qui a vécu il y a plus de deux siècles de s'habituer à ce nouveau monde qui s'offre à lui. Et ce monde, là, cette terre que je foule de mes pieds, j'ai bien crû ne plus jamais la sentir. J'ai crû que cette sorcière d'Angélique avait trouvé la solution pour me faire vivre un véritable enfer tout en étant vivant. Enfin...Tout est relatif dans la vie.

J'ai soif. Un peu. Pour une fois que ce n'est pas un appel sans non qui me prend, je décide de faire une petite chasse. L'endroit est idéal, vu que je me trouve dans les bois. La lumière de la lune m'éclaire, bien que découpée par les branches des arbres. Une légère brise m'apporte une infime odeur. De la chair fraiche. C'est si exaltant ! Comme enivré, je me dirige, tout d'abord d'un pas calme, vers l'effluve. Au final, ma soif grandit. Je coure, évitant les quelques obstacles qui me barrent la route. Je m'approche de mon futur casse-croûte. A l'horizon, grâce à ma vue sur-développée, j'aperçois deux silhouettes qui se profilent. Parfait. Deux pour le prix d'un. A une vitesse fulgurante, et digne d'un vampire, je m'approche. Me voilà en une demi-seconde près de mes victimes. J'en prends une par le cou, prêt à l'égorger, à la vider de son sang, mais je m'arrête à à peine quelques centimètres de sa jugulaire. Cette odeur...Je la lâche et m'éloigne. Mes pupilles se fendent.

« Veuillez me pardonner. J'ignorais que vous étiez de l'école. »

Je regarde la jeune fille brune que j'ai failli dévorer. Elle me regarde, stupéfaite. L'autre qui l'accompagne m'observe aussi. Elle aussi vient de Sekuen Seruki. L'odeur de l'école flotte encore sur elles, accompagnée d'une odeur inconnue et sucrée. Et soudain...Cette imperceptible odeur ! Et pourtant ! Je la reconnaitrais entre milles, cette odeur ! Une sorcière ! L'effluve est due à la deuxième jeune fille, aux cheveux ondulés comme des serpents. Je recule d'un pas. Moi ? Avoir peur ? Je ne connais pas ce mot. Mais le fait qu'une si puissante créature se trouve là me laisse légèrement sur ma faim. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai plus soif maintenant.

Invité

« Veuillez me pardonner. J'ignorais que vous étiez de l'école. »

Je me retourne surprise en voyant un vampire, puis Scyla arrivant de la "nourriture" dans les pattes.

Scyla : Hé la pyroman, j'ai trouvé un rat mort pour manger ! Hé il allait te mordre le marchand de sable ? Personnes ici, à par moi, ne touche à Valérie, singe volant !

J'observais l'étrange personne, qui avait des allures de vampire. Il avait une coupe en bol, une peau pale comme la neige, des cernes immenses, un peu de rouge a lèvre, une corde pour les pendus autour du cou, un smoking victorien bleu, poussiéreux, sentant la terre et les insectes morts ; un pantalon en lambeau noir, des chaussures de lutin retournés a lacets noirs

Il venait d'essayer de sucer le sang de la sylphide, en tout cas je remerciais Sanghiras en lui faisant un petit sourire rapide. L'homme se mit à nous sentir, quand c'était à mon tour il fut offusqué, reculât de quelques pas et semblât écoeuré.

Valérie : Tinquiète, ça va Scyla, tu n'as rien à craindre. Bonjour je m'appelle Valérie de la magical class, on me surnomme le Chaperon rouge. Elle c'est Sanghiras de la mixer class, moitié vampire, moitié Sylphe. On vient de sortir du cinéma, là on se promenait dans les bois avant que vous veniez essayer de me mordre.

Scyla : J'ai bien fait d'amener de l'ail avec moi.

Invité

« Veuillez me pardonner. J'ignorais que vous étiez de l'école. »

Je ressens soudain une envie de meurtre envers ce bel inconnu. Mais qu'est ce qu'il viens faire là? De quel droit est ce qu'il nous attaque? Je me palis sous le coup de la colère. Ce beau garçon, je ne le connais pas encore, mais je sais déjà que je ne peux pas l'encadrer. Il se prends pour qui?

Valérie : Tinquiète, ça va Scyla, tu n'as rien à craindre. Bonjour je m'appelle Valérie de la magical class, on me surnomme le Chaperon rouge. Elle c'est Sanghiras de la mixer class, moitié vampire, moitié Sylphe. On vient de sortir du cinéma, là on se promenait dans les bois avant que vous veniez essayer de me mordre.

Je me dégage de l'emprise du vampire d'un geste sec, énonçant d'un ton il faut l'avouer quelque peu ironique:

Sanghiras: Oh, mais vous êtes tout excusé!

Je fait volte face tout aussi violemment, rejoignant le couvert des bois. Avant de m'y enfoncer totalement, je cris à la sorcière:

Sanghiras: Valérie, si tu veux m'accompagner dans les bois, c'est maintenant ou jamais!

Invité

La jeune fille aux cheveux ondulés me dévisage. Pourquoi ? Aucune idée. Mais le simple fait que cette...Sorcière...S'intéresse un brin à moi...Me fait frissonner. Qu'ai-je donc fait au seigneur pour qu'il me châtie de la sorte ? Un oiseau arrive en battant des ailes, et s'adresse à la fameuse sorcière. Je ne peux m'empêcher de l'observer, les yeux ronds. Ainsi, les bêtes peuvent parler de nos jours ! A moins que ce ne soit un pauvre homme qu'elle ai transformé ! Si c'est le cas, comme je compatis !

« Tinquiète, ça va Scyla, tu n'as rien à craindre. Bonjour je m'appelle Valérie de la magical class, on me surnomme le Chaperon rouge. Elle c'est Sanghiras de la mixer class, moitié vampire, moitié Sylphe. On vient de sortir du cinéma, là on se promenait dans les bois avant que vous veniez essayer de me mordre. »

Etrange, cette sorcière ci semble moins dangereuse que cette Angélique de malheur. Dois-je me méfier ? Peut être est-ce un piège ? Que compte faire cette sorcière de moi si je me montre incorrect envers elle ? Rien ! Absolument rien, puisque je vais me montrer le plus courtois possible afin qu'il ne m'arrive rien de rien. Son volatile parle d'ail. Je le dévisage, l'air surpris. De l'ail ? Mais de quoi parle t-il ? Je ne comprends rien. Tout est trop confus dans ce siècle.

L'autre jeune fille s'éloigne de moi, me fixant avec une certaine froideur. Quoi ? Qu'ai-je fais ? Est-ce ainsi que les vampires se traitent les uns les autres ? Quoi que...La sorcière l'a pourtant dit, elle n'est qu'à moitié vampire. C'est peut être pour cela qu'elle se montre si glaciale avec moi. Qui sait vraiment ?

« Oh, mais vous êtes tout excusé! »

La fameuse Sanghiras semble pleine de haine à mon égard. Je ne comprends pas. Je me suis pourtant excusé, non ? Première approche avec mes nouveaux élèves très mauvaise. La même jeune fille tourne les talons, s'approchant un peu plus du centre de la forêt.

« Valérie, si tu veux m'accompagner dans les bois, c'est maintenant ou jamais! »

Huum...Ca semble mal parti pour moi. Je jette un petit coup d'oeil à Valérie la Sorcière, puis fonce vers la jeune Sanghiras. Je me place devant elle et m'incline.

« Je suis sincèrement désolé. Je ne voulais pas vous déranger, votre amie et vous. Veuillez accepter les plus plates et les plus sincères excuses d'un vieux vampire. Je ne sais guère si l'on s'exprime encore de la sorte dans cette époque ci, mais je voulais simplement que vous sachiez cela. »

Invité

Sanghiras: Oh, mais vous êtes tout excusé!

Dit-elle avant de le pousser pour ressortir de l'étreinte qu'il lui faisait. Se retournant énerver vers moi, elle hurla sur un ton moins courtois.

Sanghiras: Valérie, si tu veux m'accompagner dans les bois, c'est maintenant ou jamais !

Observant la scène comme une spectatrice je vis alors, le vampire médiéval stopper rapidement Sanghiras, en faisant une posture étrange.

« Je suis sincèrement désolé. Je ne voulais pas vous déranger, votre amie et vous. Veuillez accepter les plus plates et les plus sincères excuses d'un vieux vampire. Je ne sais guère si l'on s'exprime encore de la sorte à cette époque-ci, mais je voulais simplement que vous sachiez cela. »

Valérie : Dit le prince charmant avec un large sourire comparable au chat de cheshire. Je crois que sa Raiponce s'adressait plus particulièrement à toi Sanghiras, me tournant vers le vampire, pas la peine de le dire, je vois que vous avez peur de moi. Je crois qu'à votre époque on brulait les sorcières au bucher, ça ne servirait pas à grand-chose face à moi. De toute façon cela a changé depuis votre époque...

Scyla : Ouais, on a inventé une machine qui permet de se parler a distance ! Et vice et versa, grand-père !

VAlérie : T'ai obligé de toujours me couper la parole ? Sanghiras on part quand tu veux, mais avec qui et comment ? Je sais que tu dois être a bout, mais quand on n'est pas au bout on prend beaucoup trop de place.

Scyla : Pourquoi tu parles comme sa ? D'habitude on se chamaille, on s'insulte. JE crois qu'on devrait partir, avant le lever du Soleil, je n'ai pas envie de nettoyer la poussière.

Invité

Le vampire vient faire des courbettes devant moi. Il me bouche le passage et il commence sérieusement à dépasser les limites de ma patiente. Et il croit que cela va changer quelque chose à ma façon de le percevoir ? Il se met le doigt dans l’œil ! Bien sur mademoiselle, je viens de tenter de vous bouffer, ne vous assimilant à rien moins qu’une proie. Mais je vais bien sur me faire excuser en quelque mot et quelques bouffonneries. Mais pour qui il se prend ? J’ai la légère impression de me répéter. Peu importe. Je fulmine.

Barnabas : Je suis sincèrement désolé. Je ne voulais pas vous déranger, votre amie et vous. Veuillez accepter les plus plates et les plus sincères excuses d'un vieux vampire. Je ne sais guère si l'on s'exprime encore de la sorte dans cette époque ci, mais je voulais simplement que vous sachiez cela.

Il ne m’a pas simplement dérangé ! Il m’a sauté à la gorge ce qu’il n’est pas du tout la même chose. Je devrais sans doute lui pardonner ? Je ne peux pas. Il vient de fouler mas fierté aux pieds. Et il faut dire que j’ai quand même un égo mal placé.

Valérie : Dit le prince charmant avec un large sourire comparable au chat de cheshire. Je crois que sa Raiponce s'adressait plus particulièrement à toi Sanghiras, pas la peine de le dire, je vois que vous avez peur de moi. Je crois qu'à votre époque on brulait les sorcières au bucher, ça ne servirait pas à grand-chose face à moi. De toute façon cela a changé depuis votre époque... T'ai obligé de toujours me couper la parole ? Sanghiras on part quand tu veux, mais avec qui et comment ? Je sais que tu dois être a bout, mais quand on n'est pas au bout on prend beaucoup trop de place.

je hausse les épaules. Je devine un jeu de mot que je n’arrive pas à comprendre. Cette sorcière me parait décidément très étrange. Elle a une bizarre façon de s’exprimer, très imagée, et j’ai du mal à comprendre son caractère. J’ignore royalement l’antiquité qui me fait face pour répondre à Valérie en tournant la tête vers elle.

Sanghiras : Avec qui ? Eh bien avec toi !

Je m’étais déjà enfoncée un peu plus dans les bois quand un détail me frappe. Je fais volte face pour observer le vampire.

Sanghiras : Attendez, vous êtes de l’école ?

On peut sentir dans ma voix une pure stupéfaction. Je ne suis pas sure en revanche d’avoir fait passer dans mes message tout le dégout que j’ai pour lui. Sérieusement, on va devoir se coltiner ça à Sekuen ?

Invité

« Dit le prince charmant avec un large sourire comparable au chat de cheshire. Je crois que sa Raiponce s'adressait plus particulièrement à toi Sanghiras, me tournant vers le vampire, pas la peine de le dire, je vois que vous avez peur de moi. Je crois qu'à votre époque on brulait les sorcières au bucher, ça ne servirait pas à grand-chose face à moi. De toute façon cela a changé depuis votre époque... »

Je ne prêtais pas attention à la vile sorcière qui parlait, usant son venin et laissant en suspens sa phrase. Elle avait compris que je la craignais. J'ignorais si je pouvais ou pas la vaincre. Angélique était une ennemie redoutable, mais toutes les sorcières n'étaient sans doute pas similaires à elle.

[color=red]« T'ai obligé de toujours me couper la parole ? Sanghiras on part quand tu veux, mais avec qui et comment ? Je sais que tu dois être a bout, mais quand on n'est pas au bout on prend beaucoup trop de place. »

Etait-ce une boutade ? Si ce fut le cas, elle ne m'amusa pas, et ne sembla d'ailleurs pas calmer la colère que la jeune fille face à moi semblait éprouver à mon égard. Il faut dire que j'étais assoiffé. D'habitude, je tuais plusieurs personnes par nuit, hors, cela faisait déjà quatre bons jours que je me privais. Je devais rattraper le temps perdu.

« Pourquoi tu parles comme sa ? D'habitude on se chamaille, on s'insulte. JE crois qu'on devrait partir, avant le lever du Soleil, je n'ai pas envie de nettoyer la poussière. »

J'ignorais la créature diabolique. Si la sorcière l'avait transformé, elle ne semblait pas malheureuse. Sale bête. Je la ferais bien taire de mes propres mains.

« Avec qui ? Eh bien avec toi ! »

La demoiselle brune avançait d'un pas rapide et gracieux. Nul doute qu'à mon époque, dans une robe d'un grand tailleur français, elle aurait eu un succès fou auprès des jeunes gens. Elle avait des hanches faîtes pour enfanter. Tout à coup, alors que je pensais rester en tête à tête avec la sorcière, la jeune fille se retourna brusquement vers moi. Quelque chose l'avait-il interpellé ?

« Attendez, vous êtes de l’école ? »

Je souriais.

« Effectivement mon enfant, je suis de l'école. Professeur Barnabas Collins. J'enseigne les créatures magiques. »

Je lui tendais ma main, longue et aux ongles pointus, tout en gardant mon sourire. Je devais faire bonne impression devant mes premières élèves, quand bien même faire impression à une sorcière ne m'attirait pas plus que ça.

Invité

J'essayais de ne pas prêter attention a Scyla, Sanghiras se tournât vers moi et dit :

Sanghiras : Avec qui ? Eh bien avec toi !

Je pouffais intérieurement, elle n'avait donc pas deviné que le "jeune" homme devant-elle semblait être tombé sous son charme. La concernée se tournât vers le prince et lui dit :

Sanghiras : Attendez, vous êtes de l'école ?

Le vampire médiéval souriant, se tournât vers elle et lui dit sagement :

« Effectivement mon enfant, je suis de l'école. Professeur Barnabas Collins. J'enseigne les créatures magiques. »

Cet homme est donc de l'école ? Vampire et connaisseur en créature magique, Barnabas Collins on n'entend pas ce mot tous les jours, quoique Sanghiras et Scyla n'est pas non plus commun. Que cherchait cet homme ? Chassant dans la forêt des proies, il devait mourir de faim, j'allais dire quelque chose quand :

Scyla : C'est bien ma veine

J'ignorais mon compagnon agacent :

Valérie : Alors, vous êtes professeurs a Sekuen ? Les enseignants peuvent mordre les élèves et vice versa ? Êtes-vous nouveau a Sekuen ? Me tournant vers Sanghiras, tu sais Sanghi, on dit que le pardon est la plus belle des vengeance et ...

Scyla : Le meurtre la plus drôle !

Valérie : Comme je le disais (avant que vous savez qui m'interrompe), tu devrais lui pardonner, Monsieurs Barnabas bienvenu, vous avez croisé le grand méchant loup en chemin ?

Scyla : S'il ne connait même pas les loups il doit dater de l'âge de pierre ! Sinon, bienvenu à l'école ! De la part du rouge gorge cinglé !

Invité

Barnabas : Effectivement mon enfant, je suis de l'école. Professeur Barnabas Collins. J'enseigne les créatures magiques.

Je fais un bond. Professeur ? Il se moque de moi. Non, il semble sérieux. Plus que sérieux. C’est bien ma veine. Je crois définitivement ne pas avoir d’atome crochu avec les professeurs de Sekuen. Entre le méprisant Statik et ce psychopathe, j’ai intérêt à bien me tenir. Oh non ! Cela veut aussi dire que je vais devoir le supporter régulièrement ! Il faut que j’assiste aux cours. Quoique… Je devrais bien être capable d’en sécher quelques uns. Cela signifie aussi que je viens de manquer de respect à un professeur. Je crois que je suis dans une mauvaise situation. Je risque de me faire punir…. Oh et puis zut. Peu m’importe. Ce n’est pas parce qu’il est professeur que j’aurais pour lui plus respect. Mais maintenant, je ne pourrais plus le frapper impunément. Ma vengeance barbare passe à la trappe. Non ! En plus ce type m’est supérieure hiérarchiquement. Je ne peux pas l’accepter.

Valérie : Alors, vous êtes professeurs a Sekuen ? Les enseignants peuvent mordre les élèves et vice versa ? Êtes-vous nouveau a Sekuen ? Me tournant vers Sanghiras, tu sais Sanghi, on dit que le pardon est la plus belle des vengeances et ... Comme je le disais (avant que vous savez qui m'interrompe), tu devrais lui pardonner, Monsieurs Barnabas bienvenu, vous avez croisé le grand méchant loup en chemin ?

Lui pardonner ? Sa plaisanterie pourrait me paraittre amusante. Un seul problème. Elle a raison. Je reviens donc vers le duo.

Sanghiras : Non, Valérie, je te le confirme, il est interdit de mordre. Enfin de ce que j’en sais. Quand à pardonner ? Je n’ai pas le choix. S’il est professeur…on ne peut pas dire que l’on soit sur un pied d’égalité.

Je me campe en face du maudis vampire en le regardant droit dans les yeux avec défiance.

Sanghiras : je vous prie monsieur, d’accepter mes excuse pour mon insolence.
Intérieurement je bous. Je me promets d’éviter la présence du vampire au maximum.

Invité

« Alors, vous êtes professeurs a Sekuen ? Les enseignants peuvent mordre les élèves et vice versa ? Êtes-vous nouveau a Sekuen ? Me tournant vers Sanghiras, tu sais Sanghi, on dit que le pardon est la plus belle des vengeance et ... »

Je posais mon regard sombre et froid sur la sorcière. Je ne répondais rien. Quel intérêt ? Elle ne m'importait pas. Elle était danger, et inoffensive pour autant. Tandis que l'autre, cette fameuse Sanghiras...Elle semblait détenir milles et uns mystères. Il était de mon devoir de professeur de les découvrir.

« Comme je le disais (avant que vous savez qui m'interrompe), tu devrais lui pardonner, Monsieurs Barnabas bienvenu, vous avez croisé le grand méchant loup en chemin ?»

Mais de quoi la Sorcière me parlait-elle ? Le grand méchant loup ? Parlait-elle du Suprême ? Si c'était le cas, il allait falloir informer ce dernier de l'effroyable surnom dont on l'affublait. La jeune Sanghiras revint sur ses pas, pour se joindre à notre conversation.

« Non, Valérie, je te le confirme, il est interdit de mordre. Enfin de ce que j’en sais. Quand à pardonner ? Je n’ai pas le choix. S’il est professeur…on ne peut pas dire que l’on soit sur un pied d’égalité. »

Pas le choix ? Mes élèves avaient toujours le choix. Et ce n'est pas aujourd'hui que l'exception confirmerait la règle. Avant que j'ai pu en informer la brune, elle me décocha un long regard.

« je vous prie monsieur, d’accepter mes excuse pour mon insolence. »

Je haussais un sourcil.

« Vous avez le choix, Mademoiselle. Vous aurez toujours le choix. Je n'ai jamais obligé quiconque dans ma longue et pénible vie, je ne compte pas commencer maintenant.»

J'espère que j'étais là très clair. Je souris aux deux jeunes filles, même si je me méfiais toujours de la Sorcière.

« Traitez moi comme vous voulez, nous ne sommes plus dans l'enceinte de l'école après tout.»

Invité

Dès que je lui dis ma réponse, on aurait dit que la fée vorace fut amusée par celle-ci. Elle se tournât vers moi et me dit :

Sanghiras : Non, Valérie, je te le confirme, il est interdit de mordre. Enfin de ce que j'en sais. Quand à pardonner ? Je n'ai pas le choix. S'il est professeur...on ne peut pas dire que l'on soit sur un pied d'égalité.

Je le savais depuis longtemps ça, pas besoin de tout m'expliquer.

Sanghiras : je vous prie monsieur, d'accepter mes excuse pour mon insolence.

Ses paroles parurent sèches et dénouées de sentiments, ce fut au tour du vampire méfiant de parler. Celui-ci fut surpris pas la réaction de Sanghiras :

«Vous avez le choix, Mademoiselle. Vous aurez toujours le choix. Je n'ai jamais obligé quiconque dans ma longue et pénible vie, je ne compte pas commencer maintenant.»

Pénible ? À qui le dis-tu, c'est pareil pour la plupart des personnes ici.

« Traitez moi comme vous voulez, nous ne sommes plus dans l'enceinte de l'école après tout.»

Valérie : Je crois qu'il serait impolie de ne pas vous traitez avec politesse, sinon nous devrions raconter nos vies, souffrances, joies en chemin. Le Soleil va bientôt se lever de plus.

Scyla : Autrement dit Lumière et vampire font pas bon ménage ! Vous savez au moins ce qu'est le Soleil, vieux singe ?

Là, il avait raison, je ne sais pas s'ils étaient au courant que le Soleil est le pire ennemi des vampires.

Invité

Vous avez le choix, Mademoiselle. Vous aurez toujours le choix. Je n'ai jamais obligé quiconque dans ma longue et pénible vie, je ne compte pas commencer maintenant.Traitez moi comme vous voulez, nous ne sommes plus dans l'enceinte de l'école après tout.

Il a beau dire, ce n'est pas ce que j’appellerais un choix très innocent. Je ne peux pas me permettre de faire ce que je veux de lui, sous peine de me faire renvoyer. Et il affiche cette prétendue gentillesse et se prétendu respect. Ça me rend malade.

Valérie : Je crois qu'il serait impolie de ne pas vous traitez avec politesse, sinon nous devrions raconter nos vies, souffrances, joies en chemin. Le Soleil va bientôt se lever de plus.

Elle a raison. Le soleil va bientôt se lever. C'est une question de minutes. S'il reste comme ça le petit vampire risque de bruler sur place. Il devrait vite rentrer à Sekuen. Et ne comptez pas sur moi pour lui montrer la route. Je ne lui proposerais rien. Je ne ferais rien gratuitement. Tant qu'il ne me demande pas, je ne lui rendrais aucun service. Et je pense que Valerie non plus. J'ai même la légère impression qu'elle ne l'aime pas trop. Mais peu être que je me trompe. Ses paroles depuis tout à l'heure, sont tellement imagée qu'il est difficile de savoir ce qu'elle a vraiment derrière la tête. En même temps si je ne fais rien, je ne risque pas de conduire ce beau garçon à la mort? Je ne suis pas un assassin. Mais non! Il n'y a aucun risque. C'est un grand garçon! Je maintient donc un silence boudeur, mais reste présente, attendant, le tour que pourrait prendre la conversation.. Je me suis décidée. Je ne ferais rien tant qu'il n'en fera pas la demande. Je ne dirait rien tant qu'il n'en fera pas la demande.

Invité

Je voyais bien que l'une comme l'autre, elles peinaient à me croire. Cela ne me surprenait pas. Pourquoi croiraient-elle un professeur ? Il pouvait toujours leur mentir pour gagner leur confiance et les trahir plus tard. Je n'étais hélas pas habitué à ce que l'on me rejette pour ma profession. Longtemps, cela avait été un atout dans ma vie. Mais depuis que j'étais ici...Le simple mot professeur semblait donner des envies de se montrer cruel aux élèves. Pourquoi donc ? Qu'avions nous pu leur faire ? Nous étions dans un établissement différent. Il était donc logique que les professeurs ne soient pas comme les professeurs normaux. Et qu'ils ne méritaient donc pas qu'on les traita ainsi. Je gardais mon sang froid. Si je montrais que j'étais déstabilisé, surpris ou même légèrement agaçé, elles penseraient marquer des points dans le domaine du "Je vais m'en débarrasser", et nous ne créerions rien d'autre qu'un vilain conflit.

Je fus coupé dans mes réflexions par la petite sorcière, qui était décidément bien bavarde. Elle ne semblait jamais perdre l'occasion de prendre la parole. Pas sa langue dans sa poche. J'avais cru comprendre que c'était l'expression pour parler de quelqu'un de bavardeur.

« Je crois qu'il serait impolie de ne pas vous traitez avec politesse, sinon nous devrions raconter nos vies, souffrances, joies en chemin. Le Soleil va bientôt se lever de plus. »

Elle n'avait effectivement pas tord. Je la regardais dans les yeux un instant. Elle semblait vraiment inoffensive. Mais Angélique Bouchard n'était-elle elle même pas inoffensive, d'aspect ? Je devais me méfier des sorcières, même si désormais elles allaient semble t-il côtoyer mon quotidien.

Je me tournais désormais vers l'autre élève. L'air renfrogné, elle semblait ne pas me prêter attention. Mais je voyais son petit manège. Ses yeux venaient, par a coup, vérifier si j'étais toujours présent. Je l'agaçais, je le sentais. Mais je ne pouvais pas abandonner deux élèves en plein milieu de la forêt, alors que le jour n'allait pas tarder à poindre ! Il en allait de mon devoir de professeur. Je me décidais donc à sourire.

« Effectivement, jeune fille. Je propose que nous rentrions tous ensemble. Vous pourriez avoir des problèmes en chemin, et il est de mon devoir de veiller sur vous, même en dehors des heures de classe. »

J'espérais m'être bien fait comprendre. Je ne pouvais pas les laisser seules là. Je ne savais même pas si elles avaient le droit de se trouver en ces bois. Le Suprême verrait certainement d'un mauvais oeil que je dénigre de la sorte mes fonctions. Si de plus il arrivait un drame à ces deux demoiselles, je risquais fort d'avoir de gros ennuis. Et j'en avais connu trop depuis ma naissance.

Mon sourire était toujours là.

Invité

Nous sommes en beau milieu de la forêt, un groupe composé d'un vampire aristocrate, une sirène carnivore, une pyromancière couverte de sang et un écureuil volant. Et tout ce petit monde doit partir au plus vite, enfin le professeur et Sanghiras doivent partir en premier, par contre si Sanghiras est à moitié vampire, le Soleil a-t-il a effet malsain sur elle ? Je n'avais pas trop envie de voir si elle pouvait faire la torche vivante

Notre nouveau compagnon nous proposât de nous l'accompagnait, s'il veut, je ne suis pas contre et si Sanghiras n'est pas d'accord on le perdrat dans les bois, mais vu comment il a manqué de devorer Sanghiras je crois qu'on ne pourrrat pas le perdre si facilement. Le mieux serait que l'on rentre tous tranquillement sans s'énervait :

[color=blue]Bien allons-nous partons vers quelle direction ? Moi j'ai n'ai pas trop de solutions pour retrouvais la direction vers l'école, mais vous comme vous êtes vampire et mi vampire, peut être que vous pourriez retrouvé nôtres chemin ? Pas vrai ?[color]

On devrait se dépécher ! J'ai peur des araignées ! Et par peur je veux dire que quelqu'un ici craint ici les araignées, mais pas moi ! Bon ail faut qu'on réfléchiesent à une solution, mais moi je ne peux pas vous aidez, j'suis occupé a huler à la mort !

Pour une fois je regrette de ne pas avoir un lycan qui n'est pas décapité devant moi, il aurait pu sentir la direction avec son nez, enfin peut être que les pouvoirs des vampires se rapproche de ceux d'un loup. De toute façon des forêts comme cela il y en a tellement chez moi, sauf qu'il y a une odeur de sang et de chair moisie, alors qu'ici c'est une odeur d'insecte mort.

A part Sanghiras je ne voit qui pourrais trouver le chemin, mais peut-être que le sorcièrophobe trouverait peut être lui aussi la direction, s'il a eu la bonne idée de visiter l'école avant d'aller voir boucle d'or et les trois petits cochons. Quand même cette forêt est tellement sombre, le Soleil même à sa pleine puissance ne pourrait rentrer. Il fallait un peu de lumière ou cas où il y aurait un nouveau "individu". Alos, je farfouillais mon panier et trouvais une vielle lanterne d'halloween, aussi je l'allumais seulement en la touchant et maintenant nous avons au moins un peu de lumière et quelque chose pour assommer Scyla. Je cherchais partout un objet nous permettant de retrouvais notre chemin, la lanterne pourrait tenir longtemps, mais pas Scyla qui manquait de tomber dans un coma a chaque fois qu'une araignée et parfois poussée des petits cries de sourie. Je décidais de calmais un peu la situation :

Plus silencieux et on se croirait à un enterrement, dit donc je comprends pourquoi les chasseurs viennent le plus souvent ici, c'est tellement noir qu'on pourrait se cognais à un arbre ou tomber dans un ravin ou même sous l'effet de la peur enfermais son oiseau de compagnie dans son panier. Au moi à Tierlicieux les citrouille enflammaient notre direction, a j'espère qu'Halloween est aussi bien ici.

Invité

HRPG: J'ai pris la liberté de poster dans la forêt (qui est je pense maintenant un brin plus adapté), voici le lien du nouveau sujet:

https://sekuen-seruki.forumsrpg.com/t527-course-contre-le-soleil-pv-chapi-barni#5337